5 kiffs #3 – Seconde main, musique, et… une touche de sport

5 kiffs #3 cover
Les effets spéciaux que Michael Bay nous envie

On avait annoncé un retour fracassant des 5 kiffs il y a près de trois semaines. Cette fois-ci, pas besoin d’attendre un an pour avoir la suite.

Le principe reste le même, partager avec la communauté des trucs qui nous ont plu ou qui ont attiré notre attention. Tous les sujets peuvent y passer, du moment qu’on ne parle pas de fringues. Mais comme tu as déjà pu le voir, on va probablement tricher un peu.

Au programme de ce nouveau numéro, un album, un illustrateur, de la seconde main et du sport!

Et si tu veux en discuter avec nous, ça se passe en commentaires et sur Insta.

LES VENTES AU KILO AU PALAIS DE LA FEMME

Abbé Pierre
l’Abbé Pierre, toujours plus street

Il y a quelques semaines, lors de l’une de mes innombrables pauses sur Instagram, je suis ciblé par une pub pour le Vintage Kilo Market. Et comme les algorithmes de META sont parfois bien faits (non, c’est un enfer), je sens que ça peut cacher quelque chose d’intéressant.

Après quelques clics, j’en apprends un peu plus sur l’événement. Une friperie éphémère, du 6 au 7 novembre au Palais de la Femme dans le 10ème arrondissement de Paris, et un tarif unique de 28€ le kilo de fringues.

Ni une ni deux, on décide de réserver un créneau pour y faire un tour le premier jour. On arrive en milieu de journée, les meilleures pièces sont peut être parties, mais il reste quelques trucs intéressants. Boras fait strike sur strike (on en reparlera surement dans un pépites de friperie) et moi chou blanc. Les quelques pantalons que je trouve sont trop courts pour mes grandes cannes. Dommage, il y avait des velours côtelés japonais vraiment cool.

En sortant, on file chez Emmaüs tout près où on apprend qu’une vente au kilo est prévue au même endroit la semaine suivante. On était évidemment sur place à l’ouverture, mais pas les seuls à se pointer tôt…

Emmaüs file d'attente
Pourquoi on a décidé d’en parler? Parce que c’est l’occasion de rappeler que la seconde main reste un bon moyen de consommer de façon plus responsable, tout en faisant des affaires. Avec Emmaüs, c’est aussi un moyen de contribuer au soutien de l’association.

Si tu n’es pas parisien ou que tu as loupé les deux, Emmaüs et le Vintage Kilo Market organisent ce genre d’initiatives assez régulièrement dans toute la France.

Last Day in Vietnam

Last Day in Vietnam Will EisnerOn reste sur de la seconde main avec une BD trouvée par Boras dans une ressourcerie.

Entre les années 40 et les années 70, Will Eisner produit des comics et des magazines à destination de l’armée US (c’est aussi une grande figure de la BD américaine). Il documente dans Last Day in Vietnam ses rencontres les plus marquantes durant ses voyages pendant le conflit.

Last Day in Vietnam Bernard
Bernard qui travaille son histoire

Ce que l’histoire de ne dit pas, c’est qu’il avait été jeté à la poubelle avec d’autres bouquins qui avaient pris la pluie. Trois jours plus tôt, une « tempête s’abattait sur le Perche« . Fort heureusement, celui-ci s’en est sorti. Et il aura fallu l’oeil affuté et la vue perçante d’un Boras plein de ressources pour le sauver une seconde fois.

En l’ouvrant, surprise, il est dédicacé par l’auteur en personne.

Une leçon de chine. Par le chineur en chef.

PLUG IN, TURN ON, COP OUT

Je parlais de mes obsessions musicales dans le dernier article, et Gil Scott Heron en est une que je me traine depuis une quinzaine d’années.

Découvert dans mes jeunes années au volant de ma poubelle, je me contentais depuis sa disparition en 2011 de rejouer régulièrement sa discographie en boucle.

Et je ne prêtais pas vraiment attention à ce qui pouvait sortir. Le principe des albums et autres best of posthumes m’a toujours mis un peu mal à l’aise.

Mais il y a un mais. Et c’est encore une histoire d’algorithme. Je faisais paisiblement ma vie sur Spotify lorsqu’est apparu dans mes recommandations un nouvel album du Monsieur. Un live de 1983, sorti en 2019.

Gil Scott Heron Plug In, Turn On, Cop Out

À cette époque, il est encore en forme et tourne beaucoup. Ça vaut sans doute le coup d’y poser une oreille attentive.

Pas de surprise, dès l’intro, je suis cloué au sol.

Ensuite, ça déroule. Il joue la plupart de ses plus grands morceaux, de We Almost Lost Detroit à Winter in America, en passant par The Bottle qui n’est jamais aussi extraordinaire qu’en live. Un grand moment de musique, ponctué de discussions avec le public, un domaine dans lequel il régalait.

Je pourrais continuer des heures sur le sujet, mais on n’est malheureusement pas là pour écrire sa biographie. Alors je vais m’arrêter là.

Le live est disponible sur Spotify.

LA REPRISE DE LA SAISON NBA

Une fois n’est pas coutume, on va parler de sport sur Borasification. Mais pas n’importe lequel puisqu’il s’agit du seul qui vaille la peine, le basket.

Miami Heat 2021

La NBA a repris depuis quelques semaines, pour notre (mon?) plus grand plaisir. À l’heure où j’écris ces lignes, l’improbable équipe des Wizards est première à l’est (??), les Warriors sont en pleine bourre à l’ouest, et les Lakers perdent suffisamment pour me donner le sourire.

Après 15 matchs, rien n’est fait mais on entrevoit enfin un peu de changement!

La reprise de la saison signifie aussi la reprise de tout le folklore de la NBA. On va enfin retrouver les rendez-vous qu’on aime tant, le Shaqtin’ a Fool, les envolées lyriques de Stephen A., ou encore les sorties de Kyrie et de Kevin Durant dans les médias.

C’est aussi le retour des fits d’avant match, qu’on peut notamment retrouver via LeagueFits sur Instagram et Twitter. Westbrook, Chris Paul et LeBron sont de ceux qu’on voit le plus, mais la jeune génération est de plus en plus visible. Attention, il y a à boire et à manger. Et souvent, tu verras que tu n’as ni soif, ni faim.

Morceaux choisis:

JOAN CORNELLA

On va terminer rapidement avec le point art contemporain, un sujet que ni Boras, ni moi ne maitrisons.

En revanche, il y a un artiste dont on suit le travail depuis un petit moment, c’est l’illustrateur espagnol Joan Cornella. Encore un qu’on a découvert lors d’un scroll sans fin sur Instagram (décidément… merci Marco).

Tu es peut être déjà tombé sur une de ses illustrations. Impossible de ne pas reconnaitre sa patte, avec ses visages angoissants aux sourires figés qui lui permettent mettre en scène tout ce qui ne tourne pas rond dans nos sociétés.

Et il y a de la matière! Mais ça a le mérite d’être drôle, même si c’est globalement assez sinistre.

Rapport au travail, à notre image, relations amoureuses, tout y passe. Si tu es hermétique à l’humour noir ou aux têtes qui volent, je te déconseille de creuser le sujet. Joan Cornella, soit on aime, soit on déteste. Mais il n’y a pas d’entre deux.

Si tu ne connais pas et que tu veux te faire ton idée, je te suggère d’y jeter un coup d’oeil.

On se quitte là dessus, et on se retrouve dans quelques semaines pour l’épisode 4.

Un style pointu et des conseils simples

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