Nous y revoilà ! Deux mois et une semaine se seront passés depuis ce premier lancement Borali. Et je peux te dire que Julien et moi balisions sévère au moment des derniers ajustements. On aura peu dormi cette semaine-là. Et ce second drop prend la même tournure : tout ficeler dans les derniers jours pour que tout se passe au mieux. Peu de sommeil, beaucoup de stress mais l’excitation prend une nouvelle fois le dessus. On a hâte de te montrer notre nouvelle collection ! On a gardé le cap upcycling, on tresse toujours nos colliers à la main, avec toujours l’étendard Street Heritage en toile de fond.
Nous ne nous sommes pas contentés de sortir un second drop en surfant sur le premier, nous avons pensé à améliorer et à singulariser un plus encore nos pièces. Cela a entraîné pas mal de petites choses en plus, ce qui explique aussi ce délai. Je t’explique tout ça dans les lignes qui suivent.
Nous n’avons bien sûr pas abandonné le projet « Noragi Borali », au contraire, et malgré de sacrés rebondissements, on est sur le point de mener les choses exactement comme nous le voulions. Les accessoires demandent beaucoup de temps et d’énergie, je vais vous expliquer un peu tout cela aussi dans l’article.
Avant cela, je tiens à revenir sur le premier drop. Si la préparation a été intense, l’accueil a été époustouflant. On aurait jamais misé sur un soldout aussi rapide. Démentiel ! Vous avez été nombreux à réagir sur Instagram et avec une bienveillance qui m’a vraiment touché. Merci, vraiment. Je vous dois les détails du déroulement et quelques focus sur des points dont je ne pouvais pas parler avant le lancement.
Allez, c’est parti pour le débriefing !
Débriefing du premier drop
Si tu découvres notre projet, tu as tout le détail de la conception et du lancement de nos colliers tressés ici. Je vais revenir sur ce 27 juillet 2019 et ce premier drop lancé à 12h00. Pour que cela reste lisible, je te fais la « big picture » par grandes lignes.
Un soldout en 3mn !
12h03… Il s’agissait d’un lancement test et nous avancions complètement à l’aveugle au final. Si vous êtes étiez nombreux à nous écrire, intéressés, curieux ou simplement nous encourager, nous n’avions pas de statistiques. Les quantités étaient limitées, une petite quarantaine. Avec du recul, on peut se dire que c’était peu. Il reste que l’upcycling limite les quantités de matière et que la manière dont nous faisons nos colliers demande des dizaines et des dizaines d’heures de travail. On pensait avoir un stock qui tienne une semaine. C’était le weekend des grands départs en vacances, et la fin du mois, pas la panacée pour un lancement en théorie.
Ça a conditionné ce second drop : trouver de quoi en faire plus, en gardant l’esprit de « collection » avec une thématique.
La communication
C’est un grand mot, voire un gros mot parfois. Par là, j’entends le dialogue qu’on instaure avec chacun de vous et qu’on essaie d’être le plus transparent et sincère. Pas la transparence marketing ni la sincérité markéteuse non, simplement de te partager les bonnes infos pour que tu découvres nos produits et te fasses ton propre avis. On a trois canaux : le blog, Instagram et l’e-mail.
Le blog : le poids des mots
Chaque article Borali, c’est pour moi l’occasion de partager le plus d’info, de mettre l’accent sur le moindre détail et peut-être le moment le plus « intime » avec toi. A l’heure du « tout pour l’image et la vidéo » des réseaux sociaux, se retrouver ici et être lu, c’est un moment particulier. Et on partage bien plus. 5 000 mots exactement. Les vues ont récompensé « numériquement » l’effort. Avec Julien, nous voulions vous amener avec nous dans notre kiff Street Heritage et l’aventure Borali. Nous sommes allés dans le détail, tant sur la conception et nos objectifs, que dans le stylisme avec des tas de tenues.
Instagram : la force de l’image
Instagram, c’est de l’image, de l’échange direct et un moyen facile de partager les infos comme la date et l’heure d’une sortie. Je pense qu’on a fait ce qu’il fallait, on a essayé de ne pas trop être « relou » en tabassant à outrance. Seuls inconvénients, ce n’est pas un outil universel, certains ne l’utilisent pas et surtout, on ne maîtrise pas l’algorithme. Si tu ne t’abonnes pas à mes posts, rien ne t’assure que tu verras les infos passer. Frustrant quand tu produits du contenu !
La newsletter : le sens du timing
Et c’est à cela que e-mails et newsletters sont censés répondre. On peut partager un message à quelqu’un qui a donné son accord et on maîtrise l’heure d’envoi et donc potentiellement de lecture. Idéal pour lancer un produit (toutes les marques DTC type entrepreneur d’école de commerce, reposent sur des stratégies de mailing par exemple). Nous, nous avons deux bases, le blog et le site Borali. En grand génie du marketing, j’ai découvert le jour du lancement que celle du blog ne marche pas bien depuis des lustres et tout s’est envoyé au compte-goutte. Certains recevant le mail alors que nous étions déjà soldout… Mes excuses, j’ai encore beaucoup à apprendre (et le problème n’est pas réglé donc n’hésite pas à t’inscrire sur la liste Borali ici).
La bienveillance
Je peux te dire que ça me change de mon milieu pro ! Malgré le soldout éclair et les soucis de newsletter, vous avez été des dizaines et des dizaines à nous écrire et pas un mot déplacé. Moi le premier, quand je me plantais sur un drop de sneakers il y a quelques années, je maudissais la terre entière et si j’avais pu parler sur IG au responsable, je ne sais pas forcément si j’aurais réagi sympathiquement.
Vous, ça n’a été que félicitations et messages d’encouragement.
Franchement, nous vous remercions.
Vraiment.
Ça nous a donné le double de force pour lancer un second drop qui soit à la hauteur.
L’accueil
Vendre nos colliers, c’est cool. En 3mn, c’est incroyable, mais si ils ne plaisaient pas à réception, je l’aurais vécu comme un échec. Et vous m’avez mis la pression avec des messages comme « je voulais te soutenir, je sais pas trop si j’arriverais à le porter 🙂 ». Ou comment être partagé entre le plaisir d’être soutenu et l’appréhension de décevoir.
On en discutait avec Julien quand on préparait nos petites cartes et l’envoi (on voit tout ça juste après), on en menait pas large. A partir du moment où l’on a porté les enveloppes à La Poste, l’attente a été presque plus longue que lancement du drop.
Et une nouvelle fois, ça a dépassé nos espérances. Les MP et mails ont fusé, tous positif, quel pied !
Je ne vais pas te refaire l’histoire de Borasification, mais le partage de ma passion est le cœur de tout ça. Borali en est la continuité. Amener un délire stylistique comme des colliers pour homme, pas si commun, et voir que cela convainc. Un aboutissement !
Pour l’anecdote, l’un de vous ne s’est pas vu le porter et l’a revendu sur Vinted. Si tu me lis, je te remercie de ne pas avoir demandé de renvoi, encore une preuve de bienveillance. On prépare d’autres accessoires hors collier, peut être qu’il te convaincront cette fois.
Les choses dont on ne parlait pas dans le premier article
Si nous avions quasiment tout détaillé, il restait des choses d’omises volontairement. C’était la surprise pour les premiers clients de Borali. Ces colliers, c’était une manière de lancer notre projet pour de bon. Pour financer notre noragi ainsi que construire notre marque. Et un truc nous anime : faire des pièces qui vous marquent.
Par le produit bien sûr, ça reste le nerf de la guerre, mais aussi les « à cotés », sans que cela soit du superflus. Faire de l’upcycling mais du gaspillage en packaging, ça aurait manqué de sens. Alors on a fait simple et tout à la main. Parce que les accessoires Borali, au final, c’est de l’artisanal et ça nous plait !
Le packaging
Encore et toujours une idée de Julien, il s’agit de petites enveloppes faites à partir d’une technique d’origami et de papier kraft. Un coté à l’ancienne, sans colle, fait main, très Street Heritage non ? Et le tampon Borali, notre logo. C’est un truc que l’on aime vraiment, qui nous rappelle un peu le coté vintage militaire tampon sur les documents, le matériel… Qube nous a fait de belles photos.
Les cartes numérotées
Là, c’est mon passif de collectionneur qui a parlé. Quand j’étais gamin, j’ai découvert et suis tombé amoureux du basket avec les cartes des joueurs NBA Uper Deck & Fleer (pour les amateurs, ma toute première carte était celle d’A.C Green quand il jouait au Suns). Certaines étaient numérotées, ça avait un coté exclusif que j’aimais. Et plus tard avec les sneakers, j’ai retrouvé ce plaisir particulier d’avoir une paire que l’on sait limitée et avoir son numéro, ça renforce ce coté « exception ».
Et bien je voulais quelque chose comme ça pour nos colliers. Nous les faisons tous à la main, l’upcycling implique des quantités limitées, c’est chouette d’avoir une carte qui nous le rappelle. Et ça nous permet de vous laisser un mot derrière.
C’était aussi le seul moyen de « brander » nos pièces. Le chiffre est apposé à la main et la carte signée. Il n’y avait pas de moyen d’apposer notre marque. Mais ça nous y avons remédié, on parle dans la suite.
Le prix
J’étais resté vague dans l’article, nous les avons lancé à 27 euros. C’était un positionnement « agressif » si l’on regarde un peu le coût chez d’autres label qui en font. Et vu l’épaisseur de pièces, le fait-main en France, le packaging et la carte, ramené au temps passé, c’est un très bon deal !
Il n’y avait pas de stratégie sur le prix. Si je le voulais moins élevé, c’était pour essayer de démocratiser cet accessoire chez les hommes et que certains se disent « aller, à ce prix je tente ». Le prix ne sera pas au centre de notre marque. Je l’expliquais dans l’article de février, le nivellement par le bas n’est pas vertueux pour la création et tue les projets audacieux qui ne reposent pas que sur un business model savamment orchestré. Le drop 2 verra une augmentation du prix, mais tu comprendras très vite que cela s’explique.
Second drop : les détails
Il est temps de rentrer dans le vif du sujet : la nouvelle collection de colliers Borali ! Nous avons gardé la même approche créative que le premier lancement. Et je tenais à apporter un truc en plus à nos colliers.
Allons-y !
Le thème
Nous étions encore dans l’émulsion créative de la première collection où l’on avait brassé un tas d’idées. L’enjeu était plutôt de se mettre d’accord sur ce que l’on pouvait lancer comme second drop. Sur quel(s) facteur(s) se baser ?
La saison ? Non, peu d’impact. Sauf exception, nos colliers se veulent toute saison.
La tendance ? Non, mais je pense qu’il n’y a pas besoin d’expliciter ici.
La concurrence ? Non plus, on s’est juste engagé à ne pas faire de bandana car tous les labels sympas en font déjà, on aurait rien à apporter de plus de vraiment différenciant.
Chifoumi ? Non, même si ça teinterait d’une touche japonaise le choix, essayons d’être responsable.
Le premier drop ? Bah non, tout est parti en peu de temps et on a plus de tissus.
Et pourtant, on avait une statistique, même si c’est un bien grand mot. Nous avions la chronologie des commandes. Même si cela s’est joué dans un mouchoir de poche, nous avions un soldout par modèle : BC03 > BC01 > BC02.
En français : le coton japonais suivi de la flanelle à dominante navy et enfin celui à dominante rouge.
On en a rapidement déduit les grandes lignes de notre thème :
- au moins une matière japonaise
- du bleu ou de l’indigo
- avec de l’irrégularité
- si possible un contraste dans le tissage
le thème autour d’un coton japonais comme le BC03 nous bottait bien. Et ça là que Julien m’a dit : « il me reste pas mal de matière d’un plaid en patchwork que je me suis fait l’hiver dernier ». Il me montre… Bingo !
Expression du Moyen-Âge mais on tenait en quantité « conséquente » une matière qui avait un super potentiel. Un test tressé sur quelques cm et on sent le truc. On tenait notre fil conducteur avec ce coton bleu japonais.
Il fallait maintenant trouver d’autres tissus qui puissent matcher avec. On voulait continuer à proposer plusieurs modèles et avoir plus de quantités. Le seul moyen était de mixer ce tissu à d’autres, en plus faibles quantités.
Un thème « coton japonais et mariage mixte ».
Le début d’une longue période de recherches, plus ou moins fructueuse.
Le choix des tissus
On a notre tissu japonais, un bleu assez profond (on ne sait pas si c’est de l’indigo alors on préfère ne pas dire de bêtises) avec beaucoup d’irrégularité à la fois dans la main mais aussi de par son tissage. Son envers le montre :
Ça ouvre la porte à pas mal de chose, beaucoup de couleurs vont avec le bleu, en théorie. Dans notre petit atelier de fortune (ma seconde chambre en gros), on a amassé pas mal de sacs de vieilles pièces ou chutes de tissu. On a de quoi faire. Et pourtant, à l’essai, le tressage n’était pas toujours convaincant et ça a rarement provoqué le « wow, on tient un modèle ».
Sa texture le rend difficile à mixer à des tissus plus lisses et c’est en testant sans grande conviction que Julien a trouvé la solution : le lin.
Il lui restait un chute de lin bleu clair d’un proto de Noragi pour femme. C’était une belle matière forcément, elle avait été choisi pour un sample. Une main sympa et de la texture. Restait à la tresser. L’essai nous a bluffé !
Mais ça ne suffira pas, il nous faut plus de tissu. Nous voilà reparti à chercher, dans nos stocks et les friperies. On a finalement dégoté un beau lin beige sur chemise, au fit douteux. La couleur contrastait bien avec notre coton japonais. Les tests l’ont confirmé. On avait un second « mariage mixte »
A ce moment, nous avons nos trois modèles mais il reste une inconnue : combien de colliers aurons-nous à la fin. Et oui, chaque matière réagit différemment au tressage et on peut avoir plus ou besoin de longueur pour chaque. Il nous fallait une troisième option.
Et là, on s’est rappelé de notre brainstorming où le tartan avait bien marché et personnellement, on adore le rendu. On a trouvé plusieurs chemises à carreaux. Une seule a fait mouche une fois tressée. Et on retrouvait une pointe de rouge. Un boost visuel dans une tenue.
La conception
Je passe assez vite sur cette étape déjà bien détaillée dans le précédent article. En gros, les points sensibles ici étaient :
- les longueurs : trouver la bonne longueur pour chaque matière, éviter le gaspillage et avoir des colliers aux mesures uniformes
- le mélange : ça parait simple mais fallait tester les combinaisons : 1 brin coton japonais, 2 brins second tissu / 2 brins coton japonais / 1 brin second tissu
On a rapidement eu nos 4 modèles de prêts. Il restait un point important et la principale nouveauté.
La nouveauté
Idée évoquée plus haut, nous avions ce désir de rendre nos pièces un peu plus singulières encore. Le premier drop, le gros du travail avait été sur les dimensions. On voulait un collier assez long et plus épais que ce qu’il se faisait. D’une part pour être complémentaire dans une tenue : tu peux porter un Jinji avec un Borali, leur différence de volume est harmonieuse (Romi le fait très bien sur Insta). De l’autre, c’était un gage de bonne tenue. Non pas au sens « look » mais qui se tient bien. Nos colliers sont plus lourds et ont un tombé sur le torse plus franc.
Mais ça ne suffit pas, sans entrer dans le logobox, apposer son nom est important.
Je te passe le brainstorming, nous sommes passés par des bouts de tissus à coudre et un tas de trucs. On s’est arrêté sur l’idée d’une bague. Idée vague, j’ai challengé Julien sur ce coup. Et il a fait des merveilles.
Une bague en laiton travaillée et siglée à la main
Le titre spoil un peu beaucoup le résultat des courses. Je te raconte quand même comment on en est arrivé là.
Alors que je partais sur des idées de perles en verre, de bagues en bois, Julien m’a tout de suite arrêté. Il avait déjà en tête quelque chose autour du métal. Avec son frangin et pendant ses vacances, il avait fait quelques essais sur du laiton et c’était franchement cool. Les prémices de quelque chose de solide !
Problème, on n’avait pas de matériel. Il a fallu tout acheter et honnêtement, heureusement que Julien est bricoleur !
De quoi découper les tubes de laiton
Entre les tests de diamètre et la découpe, quand tu n’as pas du matériel de pro, ce sont des heures et des heures. On se retrouve avec une petite pièce de laiton qui scintille, c’est là que tout commence et qu’il y a un paquet d’étapes :
- l’ébavurage : il faut aplanir chaque bord afin d’enlever les zones coupantes qui peuvent blesser ou endommager le collier et le vêtement. Et ça donne un truc en plus visuellement.
- le ponçage de la surface : cela permet d’apporter de l’aspérité à la pièce de métal, un coté buriné par le temps. On le fait de façon complètement aléatoire et chaque pièce aura un rendu différent. Cela brille toujours.
- le vieillissement et le polissage : afin de donner du cachet à notre bague, il fallait vraiment lui donner une patine particulière. Le coté Heritage / vintage d’un vieux meuble d’atelier par exemple. Julien avait quelques essais à son actif sur de la déco. Il a su apporter la touche visuelle qu’il manquait. Le résultat m’a scotché perso
Des heures et des heures de travail pour arriver à cette bague qui va à présent habiller nos colliers Borali. Il reste encore un petit détail à expliciter.
Les trois points ° ° °
Beaucoup des designers m’ayant le plu inspirés dans la vie ajoutent quelque chose en plus à leurs produits, un détail qui n’est pas leur logo ou leur nom, mais que l’on reconnait directement. Je pense à Martin Margiela et les points de coutures visibles de ses étiquettes, à Visvim avec ses triangles en point de sashiko ou encore Hedi Slimane pour Dior Homme qui avait une couture « cicatrice » sur les épaules de ses vestes et chemises ainsi que sur les poches des jeans. Et cela ajoute un plus au style ou au design le plus souvent, ce n’est pas ostentatoire.
Les trois points m’ont toujours suivi, dans l’écriture comme dans le dialogue d’un manga, ce qu’ils signifient dans une discussion, au cinéma et d’autres choses plus perso. L’idée de suspension, que rien n’est fini, que tout reste à faire. Et visuellement, ça me plait tout simplement.
C’est un caprice que j’avais un peu imposé à Julien pour notre fiche technique de Noragi et au final, ça nous a sauvé la mise sur nos colliers. Tu nous vois graver le logo ou le nom !?
Autant que possible, on retrouvera toujours ° ° ° sur nos accessoires et pièces.
Une amélioration produit
Et oui, si c’est avant tout motivé par la singularisation nos colliers, cette bague en laiton vient aussi apporter un vrai plus. Je rappelais plus tôt le souhait d’avoir des colliers qui se tiennent bien sur le buste. Cette bague vient le lester et on a un meilleur maintien encore.
On a fait d’une pierre deux coups ! Je pense qu’on a fait le tour de toute la partie produit et nouveauté, on va pouvoir parler un peu plus en JPEG. On espère que tu vas kiffer notre nouvelle collection !
Colliers Borali : « Coton japonais et mariage mixte » – le lookbook
On garde la trame du premier drop avec une présentation par modèle et quelques tenues pour les voir portés. Nous avons fait un peu plus simple cette fois-ci, faute de temps pour shooter tout ce que nous avions prévus. La pluie est venue contrecarrer plusieurs journées de shooting. L’idée est là et comme ils quittent rarement nos tenues, on les retrouvera dans des articles Look et aussi sur Instagram (le compte sera beaucoup plus alimenté à présent).
C’est parti !
Collier tressé avec un tissu en coton japonais bleu sur trame blanche
Ce tissu provient d’une chute de rouleau qui a servi à faire un plaid. C’est une matière faite au Japon et qui est inspirée des tissus historiques japonais.
Il est le fil conducteur de la collection, le premier modèle devait donc être tressé entièrement avec. Sa trame blanche lui donne une couleur très particulière qui évite d’avoir un collier uni. On pourrait même croire que la tresse comprend un brin blanc.
Il est polyvalent et ira dans beaucoup de tenues, qu’elles soient d’inspiration workwear / heritage ou plus casual.
Des idées de tenues
Un look que tu peux faire et porter au quotidien avec une base simple : un liner de M65, une chemisette à motif, un jean délavé et une paire de mocassin (habillée ou non, ça le fera). En gros, tu as une pièce militaire, une chemise ou un tee blanc et le reste tu t’amuses.
Ce collier rend aussi très bien sur des hauts sombres, même noirs.
Il se mélangera aussi à une tenue en denim et tee blanc, il habille tout de suite et apporte une touche pointue.
Collier tressé avec un tissu en coton japonais marié à un lin bleu
C’est le premier mariage réussi de cette collection. Le lin, matière irrégulière par définition, s’est révélé être le binôme parfait pour créer un collier tout en nuance de bleu. La matière vient d’un coupon déniché par Julien pour un proto de noragi pour une amie. On ne sait pas d’où il vient, comme souvent avec ce genre de tissu. La main est belle, c’est ce qui importait.
Ce que j’aime avec ce modèle, c’est d’avoir réussi à créer un nuancier de bleu qui va avec tout (et oublions l’adage « ce qui va avec tout, ne va avec rien », le tee blanc est appelé à la barre pour témoigner). Les deux tissus ont une trame blanche mais différente, le collier reste bien lumineux.
Des idées de tenues
On a déjà montré pas mal de basiques au premier drop alors partons aussi sur des tenues plus poussées, du style Street Heritage comme je l’aime. Une blazer à motif « de papy » comme m’a dit un collègue, mais porté loose sur une chemise hawaïenne. Un jean délavé par les années et les voyages, bien droit et size-up et une petite paire de kicks ethnique. Le collier vient se fondre au motif et apporte un détail discret quand on se rapproche. Il me sert aussi pour mes lunettes l’été. J’aime ce genre de détails.
Tu peux très bien transposer cette tenue dans un style beaucoup plus classique et casual chic. Un blazer déstructuré d’été, un simple tee ou popover, un chino léger et une paire de mocassin. Tu auras la petite touche avec le collier.
Il manque une tenue plus automnale, merci à Dame Nature et la pluie. Je te mets quelques souvenirs de vacances où j’avais ce collier avec moi. Tu me pardonneras la pose « à la con », je faisais l’idiot avec mon pote et DA de fortune, Anck. Le pantalon blanc se porte en toute saison, ça peut te donner aussi des idées.
Toujours utile pour les lunettes, tu noteras aussi qu’un tee texturé passe plutôt bien avec ce collier aux touches de blanc.
Collier tressé avec un tissu en coton japonais marié à un lin beige
On voulait un second collier avec un mix de lin tant le premier nous avait convaincu. On a trouvé une chemise dans les tons beiges 100% lin qui avait été victime d’un re-cintrage des plus extrêmes. On frôlait le corset. La couleur contrastait bien le coton japonais bleu, c’était parti !
Pour être franc, quand on l’a vu, on s’est dit « on tient le petit frère du BC03 du premier drop« . Si on peut se fier à une pole position sur une vente en 3mn, c’était votre favoris. L’upcycling ne permet pas les réassorts alors on tenait là une évolution sympa et tout aussi intéressante. Pour ceux qui l’on manqué cet été, c’est l’occasion de se rattraper.
Et tu sais déjà avec quoi il va. C’est un collier parfait à mixer avec du denim et du chambray par exemple.
Des idées de tenues
Une première tenue classique avec une chemise en chambray qui a la particularité d’avoir plus de teintes pour un effet camo. Le reste est en nuances de blancs (cassés) et bien texturés avec le lin du tee et le neppy du jean. Une paire de Wallabee en suède cola parce que je suis un fan. Des derby en cuir retourné ou une paire de sneakers en canevas feraient tout aussi bien l’affaire.
Le collier reprend un peu des tons de chaque pièce. Honnêtement un coup de chance mais ça te montre les possibilités d’associations de couleurs. les textures se répondent aussi. C’est franchement du bonus.
Tu peux aussi marier les colliers entre deux, c’est l’avantage de ce drop. Et Julien, lui, les mixe couramment avec les premiers.
Les deux colliers se marient bien et trouvent leur place au milieux de toutes ces nuance d’indigo. Et profitez, on ne reverra pas des Adidas de si tôt ici (pour les German Amry Trainers, gros classique allemand, ça se défend).
Collier tressé avec un tissu en coton japonais marié à un tartan rouge et bleu
Le dernier tissu trouvé pour cette nouvelle collection. C’est un tartan qui provient lui aussi d’une chemise fatiguée au col. Pour l’anecdote, c’est une APC qui doit avoir une petite dizaine d’année. Les carreaux bleus et rouges apportent du peps et c’est ce dont on avait besoin pour diversifier la collection.
On retrouve une touche rouge au milieu du bleu qui va pouvoir aller avec toutes les tenues workwear / military que tu peux faire. Proche du BC02 du premier drop, les couleurs sont moins vives et il pourrait être le rejeton des deux premiers sorties en Juillet.
Des idées de tenues
Il n’y aura qu’une, je n’ai pas pu shooter la mienne, il pleuvait trop. Julien te montre comment il peut rendre au milieu de pièces workwear. Il porte une chore jacket et un gros denim japonais. Tout est harmonieux.
Dans le tartan, les autres touches de couleurs apportent ce qu’il faut pour accompagner la veste. On est sur du détail de geek mais c’est toujours sympa à relever.
Et quelques photos de famille pour finir
Suite à vos commentaires, quelques photos des colliers ensembles. Je n’y avais pas pensé les ayant sous les yeux, mais c’est vrai que vous aidera à vous faire idée des couleurs et des associations pour votre choix.
Ok et il reste des infos à avoir sur ce drop ?
Comme pour premier lancement, nous recevons pas mal de questions et on va y répondre ici pour que tout le monde soit informé au mieux. Si jamais un truc reste en suspend à tes yeux, n’hésite pas à nous écrire.
Alors, c’est pour quand ?
Très simple, ça sort ce samedi 5 octobre 2019 à 12h00 (12:00 pm Paris Time). Chacun devrait être réveillé et ça nous laisse le temps le matin de faire les derniers ajustements.
Ok, je me lèverai, et je dois me rendre où ?
On a gardé le même site que pour le premier lancement donc pourras trouver les 4 modèles sur le store Borali. On lancera peut être les fiches produits un peu en avance mais sans possibilité d’acheter « coming soon ».
Comme la dernière fois, on lancera une newsletter pour faire le rappel. Je te conseille d’inscrire à celle de Borali, on n’a pas rencontré de problème la fois dernière.
Niveau politique tarifaire ?
En augmentation monsieur !
Non blague à part, on répercutera sur le prix l’ajout de la bague en laiton coupée, travaillée, vieillie et gravée à la main. Je le disais avec humour plus haut et je le répète, nous ne faisons pas la course au prix le plus bas.
Le prix ne sera bien sûr plus de 27€ mais ne dépassera pas les 35€. Les colliers Borali sont faits à la main en France et sont le fruit d’un processus créatif, responsable et réfléchi.
Et maintenant que c’est plus un secret, il y a un packaging fait à la main et une carte d’authentification personnalisée en plus. On a d’ailleurs revu cette dernière, elle aura plus de gueule !
Ok, et la question qui fâche, les quantités ?
Pas de poker menteur, on a pas loin du triple de quantité. On a poussé les murs au maximum pour proposer une collection cohérente et plus fournie. Tu vas me dire « oui mais ça a tenu 3mn en juillet donc mathématiquement, on en aura pour 10mn max ».
J’aimerais que tu aies raison, si c’était de la proportionnalité j’aurais déjà lâché mon job pour préparer un drop de 1 000 colliers. Blague à part, on ne connait pas le seuil de la demande, on ne sait pas si les premiers acquéreurs vont en reprendre, bref beaucoup d’inconnues.
J’ai aussi beaucoup moins fait de teasing, ça aura peut être un effet !
On ne peut toujours pas réserver ?
Et non toujours pas, on garde notre ligne de conduite. Sur le premier drop, on a eu pas mal de potes sur le carreau mais les seuls qui ont un droit avant le lancement sont Julien et moi. Faut bien en avoir à montrer après haha.
On partagera les infos aussi sur instagram avec des rappels en story des deux comptes Borali / Borasification.
Il se passe quoi après ce drop ?
Là encore, tout dépendra du succès mais voici dans les grandes lignes la suite (le tiercé n’est pas dans l’ordre) :
- on continue les drops de colliers tressés : nous avons déjà plusieurs thèmes dans les tuyaux. Nous garderons la même façon de lancer et annoncer ces drops. Nous en lancerons aussi des exclusifs en petites quantités de manières aléatoires. Nous annoncerons à chaque fois le tout sur Instagram.
- on prépare un nouveau type d’accessoire : on va se diversifier, je l’avais teasé dans un article. Upcycling et made in France resteront les leitmotivs.
- On développe actuellement de nouveaux colliers : je ne peu pas en dire plus pour le moment mais on travaille sur un truc vraiment différent. J’ai hâte de voir le premier proto.
- Et le cheval bonus : il y a des choses encore à l’état de brouillon et ça nous mène à 2020, on a le temps d’en parler.
D’acc, et là, vous aurez de quoi financer la noragi, où ça en est ?
Alors, je vais répondre en deux parties même si les deux sont liés.
On a vraiment avancé et on a maintenant notre matière et l’atelier en cours de négociation. La bonne nouvelle est que l’on va faire exactement ce que l’on voulait et que ça devrait être assez dingue. La mauvaise, c’est qu’on a du essuyer une déconvenue assez brutale de la part de notre fournisseur sur les stocks. Il a mis 6 mois à nous dire qu’il lui restait 4 fois moins de matière que prévu.
Si l’on voulait voir la production relancée, il fallait en commander quasi le double. Nous étions déjà justes pour le montant initial, là, nous étions hors-jeu.
Mais nous n’avons pas paniqué et plutôt que de tout annuler et partir sur notre plan B (qui n’a de B que le nom), on s’est dit qu’on allait aller jusqu’au bout de notre projet, quitte à en produire moins. Tu l’auras compris, le premier drop de noragi Borali sera extrêmement limité.
Mais il sera fou et assoira notre façon de voir et faire les choses.
De facto, arrive la seconde bonne nouvelle ! Si cette deuxième collection de colliers tressés rencontre un succès rapide, nous serons capable de payer et la matière et l’atelier !!
Nous avons commencé à travailler pour enchaîner rapidement sur un second drop avec notre deuxième piste. Tout est vraiment sur le point de se décanter.
Et on peut vous aider autrement ?
Notre seule vitrine est le blog et pour être visible, Borali a besoin d’un blog fort. L’équipe de rédacteur s’est renforcée et on prépare des choses sympas, tu vas voir. On n’est jamais de trop donc n’hésite pas à m’écrire si tu sens et que tu as l’envie d’apporter ton point de vue et ton énergie.
Je recherche toujours une âme charitable pour m’aider sur le SEO, je n’ai pas le temps d’approfondir le sujet mais j’apprends vite avec un bon professeur.
Pour le reste, on continue notre « balade de l’indépendance« , c’est dur mais que c’est bon quand ça avance.
Second drop : ce qu’il faut retenir
Comme à l’accoutumée, je te résume les grandes lignes si tu n’as regardé que les images jusqu’ici (et je te résume même le premier article, je suis sympa)
- nous lançons un second drop de colliers en tissus tressés
- les matières proviennent de vêtements ou tissus en fin de vie
- on parle d’upcycling
- que l’on veut avec le moins de gaspillage possible
- nous gardons le style street heritage comme étendard
- et avons développé un thème autour d’un coton japonais bleu
- que nous avons mixé à différents tissus
- du lin beige et bleu
- et un coton à carreau rouge et navy
- ce qui nous fera 4 colliers sur ce drop
- on a présenté chaque pièce avec quelques tenues
- moins que prévu mais il a beaucoup plu ces derniers jours
- enfin scroll vers le haut et tu jugeras par toi-même
- et on a répondu à des questions
- les principales sur le lancement
- qui aura lieu ce samedi 05 octobre
- à midi pile
- on te fera un petit rappel par mail
- donc inscription aux newsletters recommandée
- le shop est ici
- les quantités sont limitées
- pas de restock
- mais du lourd à venir par la suite
- merci )
Voilà, j’ai pu te donner tout ce que j’avais en stock sur le prochain lancement et sur le futur de Borali. On a hâte de voir vos réactions et ressentis sur cette nouvelle collection.
Julien et moi sommes dans les starting blocks donc n’hésite pas à nous envoyer tes questions, commentaires ici sous l’article ou sur Instagram, nous sommes là !
A samedi 😉
° ° °