Il y a bientôt un an (11 mois pour être précis) sortait notre premier drop Borali de colliers tressés à partir de tissus recyclés. Je me souviens encore le stress et toute la petite pression qui est gentiment montée quand j’écrivais les lignes de l’article qui devait te présenter notre philosophie. Que de chemin parcouru depuis ! Je ne vais pas te faire de rétrospective, ça fait bien trop longtemps que l’on annonce l’arrivée de nos bracelets alors parlons-en.
Et Julien va m’accompagner, il est l’artisan de ce bracelet Borali. Donc tous les passages qui s’afficheront comme cela :
Salut, c’est Julien au stylo !
C’est que c’est mon acolyte qui prend le relais.
Go !
Disclamer : l’article a été écrit fin juin, moment où devait sortir ce drop. J’ai pris le parti de ne pas changer le texte et t’explique dans la conclusion pourquoi un tel délais. Bonne lecture !
Borali – des bracelets en tissus recyclés tressés
Une sortie qui a pris du temps
Ce n’est pas faire le vendeur de merguez que de dire que vous avez été nombreux à nous écrire sur les bracelets. Je ne compte plus les relances et les taquineries sur le délai. Je ne peux pas m’en plaindre, on a peut être parlé trop vite de notre envie de faire des bracelets, un accessoire que les hommes portent bien plus facilement que le collier.
On ne voulait pas faire « n’importe quoi », on s’explique.
Le soucis de faire un bijou singulier
Alors même que l’on travaillait sur les premiers colliers, nous avions déjà envie de faire des bracelets. C’est un accessoire que je porte depuis toujours.
En caoutchouc à 2€ comme en argent vintage à xxx€.
Pour Borali, nous ne voulions pas faire dans le « gadget ».
L’upcycling est au cœur notre démarche créative et cela serait un non-sens que de sortir des accessoires qui ne tiennent pas la route. C’est le chemin pris avec les colliers, créer de vraies pièces que l’on garde et non pas des babioles que l’on trouve sur un marché de noël.
Pour nos bracelet Borali, on retrouve le même triptyque :
- sourcing des tissus recyclés
- confection méticuleuse
- du style
Rechercher et développer des solutions techniques
On pourrait croire que l’on parle d’aviation avec un titre pareil !
Pourtant, ce n’est pas surjouer que te dire que l’on a vraiment bossé sur ce bracelet. Borali est un duo (oui je sais sacré scoop!) qui symbolise vraiment la complémentarité.
Si je peux avoir 10 idées à la minute pour une nouvelle pièce, un détail ou une coupe, c’est Julien qui va la matérialiser en produit potentiellement réalisable.
Et il a fait des merveilles pour ce bracelet.
Mais on va l’attacher comment ce bracelet
Évidemment nous tenions à continuer dans l’upcycling et dans la récupération de vêtements portés et de les transformer en accessoires tressés. La technique de fabrication (de la partie tressée) est maîtrisée grâce aux différents drops de colliers qu’on a déjà sorti. Mais il restait une inconnue de taille : comment fermer le bracelet ?
Ça risque de faire un peu pompeux, mais il a vraiment fallu faire de la recherche et développement ! L’idée d’un fermoir avec une boucle de l’autre côté est très rapidement devenu la base de notre réflexion, il restait à trouver quel type de fermoir utiliser.
Bien sûr, l’idée première est d’aller checker sur internet pour voir ce qui se fait, et là on se rend bien vite compte que ça va pas être si simple… on ne trouve que des trucs fabriqués en Chine avec des finitions plutôt nazes (genre « plaqué », on est sûrs que ça ne tiendra pas dans le temps) et des formes qu’on voit partout et souvent qui ne sont vraiment pas stylées du tout…
Développer notre propre système de fermeture
C’était clair : il allait falloir faire notre propre fermoir. L’idée qui m’est vite apparue comme la plus réaliste techniquement, c’était le découpage laser. Rapide, propre, mais on ne peut pas faire une forme réellement en 3D, juste en 2D vu que c’est une plaque qui est découpée.
Je me suis donc mis au travail, à passer des heures sur Illustrator pour dessiner le plus de formes possibles, en m’inspirant tout de même de fermoirs existants mais en les modifiant à ma guise.
Nouveau souci, les tarifs des prototypes étaient totalement dingues… il fallait trouver une autre solution pour pouvoir tester en réel.
En restant sur la découpe laser, j’ai pensé à faire des tests sur du contreplaqué. Ni une ni deux, je fais faire pleins de formes pour tester. Une fois reçues, j’ai vite compris que beaucoup étaient finalement pas très jolies en vrai, voire pas pratiques du tout.
Je suis retourné sur Illustrator pour partir des formes qui étaient les plus convaincantes et d’en faire quelques modèles légèrement différents. Retour à la case découpe laser, et nouveaux tests en réel, toujours pas convaincu, mais on s’approchait du Graal…
Re Illustrator, re découpe laser, et enfin on avait trouvé la forme idéale pour le fermoir. Jolie forme, ni trop petit, ni trop gros !
Comment accrocher notre fermoir : la surliure
Pour pouvoir le tester en vrai, il fallait maintenant trouver comment l’attacher au bracelet, et comment faire la boucle de l’autre côté. Nouveau brainstorming… l’idée la plus réaliste pour moi était la surliure. Un système utilisé dans les cordages. J’ai donc testé, et cela fonctionnait plutôt bien, même si c’était pas évident de faire ça proprement et d’être vraiment précis…
C’est ainsi qu’on a pu tester en réel nos premiers bracelets. Nous étions convaincus que tout était bon, alors nous avons fait faire un prototype définitif, afin de le porter le plus possible et voir ce que ça donne dans le temps.
Et encore une fois nous avons eu des soucis… Boras a fait tomber son bracelet dans l’eau (ce qui n’est en soi pas un problème, tout en sachant que des gens gardent leurs bracelets tout le temps au poignet, donc passent sous la douche), et la surliure a commencé à montrer des signes de faiblesse… dans le même temps, je me posais aussi la question de la tenue dans le temps (la surliure est un fil de coton, j’avais peur qu’elle ne se desserre ou que le fil ne se casse…)
Repartir de zéro et trouver un moyen incassable
On a donc décidé de trouver une autre idée pour remplacer les surliures, qui nous auraient probablement posé trop de problèmes. Il n’était pas concevable de sortir un bracelet dont nous ne pouvions être sûrs de sa tenue dans le temps !
J’ai passé pas mal de temps à chercher une alternative, et la meilleure chose était d’utiliser un morceau de métal et de le « sertir » sur le bracelet, un peu comme on serti une cosse sur un câble électrique. Mais comment faire ça ? De quoi partir ? Quel outil utiliser ?
C’était reparti pour des essais qui m’ont pris de très longues semaines, mais j’ai au final trouvé la solution miracle (et comment s’y prendre…), j’ai alors pris mon bracelet test, j’ai viré les surliures et ai placé mes pièces tests en remplacement… Et là, on avait enfin le procédé final pour nos bracelets !
Mis bout à bout, cela nous a demandé des mois de travail !
Et c’est pourquoi nous avons préféré repousser leur sortie, il nous fallait proposer des bracelets tops à tout niveau.
Ce qu’il faut savoir de nos bracelets Borali
Une fois tout cela pensé, il a fallu le mettre en œuvre.
la fabrication
Comme indiqué plus haut, nos fermoirs sont fabriqués à notre demande. C’est le même atelier parisien qui fabrique les bagues pour nos colliers. Leur travail est parfait, nous avons un bon contact, et ça me permet d’aller chercher moi-même les pièces une fois qu’elles sont fabriquées (ça c’est pour le côté greenwanshing, m’voyez haha).
Mais tout comme les bagues, les fermoirs nous arrivent bruts (justes « polis » pour nettoyer les bavures de la découpe laser), et tout comme les bagues nous voulions faire le même vieillissement car le rendu est vraiment beau ainsi.
Les bagues sont travaillées avec un outils électrique pour casser le côté lisse de la surface, mais c’était moins évident d’utiliser cet outil pour les fermoirs. J’ai donc fait quelques tests de « défonçage », le plus joli pour cette pièce était finalement un ponçage, ça donne un petit côté brossé au matériau. Ensuite j’utilise le même produit de vieillissement que pour les bagues, et la même technique de polissage pour avoir le rendu souhaité.
Évidemment le même traitement est utilisé pour les petites pièces qui permettent de fixer le fermoir et la boucle. Ces petites pièces sont par contre entièrement fabriquées de nos petites mains, je n’ai pas encore pu me pencher sur la recherche d’un atelier qui pourrait faire ça en assez grande quantité (ce qui serait top car ça me prend énormément de temps à fabriquer ahah)
Ensuite pour la fabrication du bracelet en lui-même, il est évident que le tressage prend moins de temps qu’un collier de part sa longueur, mais toute la préparation (vieillissement du métal, découpe et mise en forme des petites pièces de fixation, cela fait au final 3 pièces à préparer par bracelet…) et l’assemblage sont bien plus longs.
les matières
Pour le corps du bracelet, évidemment nous restons sur du tissu recyclé et tressé. Le rendu est aussi canon que sur des colliers, autant continuer en ce sens.
Par contre nous avons une petite contrainte : nous avons fait le choix d’un fermoir pas trop gros pour pas qu’il ne prenne trop de place visuellement, ce qui fait que ça limite le diamètre de la tresse pour pouvoir enfiler le fermoir. Nous devons donc choisir les tissus en fonction de cela.
Pour le fermoir et les petites attaches, nous sommes restés sur du laiton car nous pouvons lui donner cette patine qui sied à merveille au tissu tressé.
l’attache
Je vous ai raconté l’histoire du développement du fermoir, mais voici quelques mots sur cette pièce en particulier.
Elle a vraiment été pensée pour être simple d’utilisation, et de part sa fabrication en découpe laser, elle n’aurait de toute façon pas pu être ultra complexe. Il fallait le meilleur rapport taille/look/utilisation possible.
Nous portons tous deux des prototypes depuis pas mal de temps, et pour ma part, le bracelet ne s’est jamais décroché. Bon, certes, j’en ai une utilisation plutôt cool car je l’enlève quand je suis chez moi, je ne le garde pas sous la douche (mieux vaut l’enlever) ou autre. Boras qui l’utilise plus en mode roots n’a lui aussi pas à déplorer de décrochage.
Nous le pensons donc vraiment fiable !
Évidemment, il est affublé de notre signature « • • • » en gravure laser sur une de ses faces !
les tailles
Là, je laisse encore la main à Julien. J’allais minimiser l’importance du sizing sur les bracelets et il a tout de suite pris le lead.
Cela a aussi été un véritable casse-tête ! Il n’était pas envisageable, comme pour nos colliers, de ne faire qu’une seule taille. De part la façon de fabriquer les bracelets, il n’était pas possible de faire un système réglable. Mais comment savoir quelles tailles faire et combien de quantité par taille ?
Nous vous avons donc lancé un appel pour remplir un petit questionnaire pour avoir une sorte de base de données nous permettant de faire des moyennes et de savoir quelles tailles étaient les plus représentées et quel pourcentage par taille faire.
A partir des données, nous avons décidé donc de faire 4 tailles : 16, 17, 18 et 19 cm.
Si vous souhaitez en commander, surtout suivez bien les indications notées dans cet article. Il ne faut pas prendre vos mesures avec une aisance, nous l’avons nous-même ajoutée, et les tissus peuvent se détendre un poil, donc surtout faites attention à la prise de mesure.
Si vous être entre 2 tailles, bah comme pour un vêtement, ça dépend de comment vous voulez le porter : si vous voulez qu’il reste au-dessus de l’os du poignet, prenez la taille en-dessous, si vous voulez qu’il descende plus bas sur le haut de la main, prenez la taille du dessus.
Donc les gars (et les filles aussi d’ailleurs), n’hésitez pas à nous solliciter en commentaire ou sur Instagram. On sort l’article 3 jours avant aussi pour discuter avec vous sur ce sujet.
Laisser le temps au temps
Je rajoute une petite couche sur la notion de temps car c’est ce qui manque aujourd’hui dans le vêtement. Tout va vite et même dans des schémas plus vertueux et responsables de marques sérieuses, il faut sortir plus, avant l’autre ou telle période de l’année.
Cela donne parfois des produits mal pensés et / ou non testés avec tout ce que cela peut engendrer pour la suite du vêtement.
Produit pour rien.
Loin de nous l’idée de la jouer moralisateur, c’est une situation compréhensible et un équilibre fragile.
Simplement avec Borali, on a envie d’autre chose.
Sûrement utopique et nous en reviendrons peut-être mais nous ne tenons pas à entrer dans cette course à la croissance, devoir être toujours plus gros, sortir plus.
On veut arriver à en vivre un jour, bien sûr, mais en préservant notre approche « à l’ancienne ».
Ces bracelets sont le résultats d’un travail à la main, que l’on pourrait « brander » comme artisanal / éthique / éco-machin.
Cela ne serait pas usurpé.
Créer des bracelets en tissus recyclés, sans gaspillage, faits à la main en France et surtout vraiment réguliers : ce sont des heures de travail.
Mais ce n’est pas de ça que l’on mettra en avant à tout va.
Non, nous voulons avant tout que tu trouves nos pièces « ouf ».
Moi j’ai besoin de vibrer devant ce que j’achète quand cela concerne mon style et ma passion. Au premier coup d’œil, la pièce doit me parler.
(je n’achète pas une machine à laver quoi haha)
Alors comme pour la sortie des colliers, nous t’expliquons une fois le cheminement, parce que cela reste intéressant.
Pour aussi valoriser l’importance laissée au temps.
Bracelet Borali – un drop de 3
Trêve de bavardage, il est temps de laisser place au JPEG. Parce que si l’on trouve important de partager notre aventure, ce que l’on aime c’est parler de style et de proposer des silhouettes.
On te laisse découvrir les 3 coloris sur lesquels nous sommes partis, avec une tenue pour chaque.
Je n’ai pas pris la peine de tourner cette partie sur comment porter un bracelet, je pense que toi comme moi sommes d’accord pour dire qu’il suffit de choisir ce que l’on aime et c’est parti.
Un accessoire discret comme le bracelet est une démarche personnelle, tu portes ce que tu aimes.
(et nos bracelets Borali restent plutôt polyvalents je pense)
Un coton bleu à petit pois
présentation du bracelet
Je commence par celui que tu as surement déjà vu puisque c’est officieusement le tout premier bracelet Borali. Tous nos tests ont été réalisés à partir de ce tissu en coton bleu à petits pois blancs imprimés.
C’est un tissu de très bonne facture d’ailleurs puisqu’il vient d’une chemise Gustin qui nous a été donnée par un ami car plus portée.
Nous, on a tout de suite accroché.
Dans un premier temps, la question se posait de le mélanger à d’autres couleurs. Idée tombée rapidement à l’eau, les petits touches de blanc façon blanco avaient un petit truc de sympa.
Ce bleu se marie aussi bien avec les parties en laiton que pas mal de vêtements niveau couleur. Anecdote : on devait le présenter dans une tenue beaucoup plus habillée / casual chic. Je portais le proto parfois avec un blazer en laine grise, une chemise blanche et un jean brut (cette tenue en gros).
Quelques petites photos en plus avant de le voir porté.
Blazer workwear en velours et tenue street heritage « habillée »
Ce bracelet bleu, tu l’as déjà vu dans tes tenues style street heritage « pur jus ». C’était donc l’occasion de faire une tenue un peu différente et mettre en avant une pièce de mi-saison que j’adore le blazer Kenmore cord de Kestin.
C’est un velours léger de la maison britannique Brisbane Moss, une pointure lorsque l’on parle de cette matière. C’est d’ailleurs une étoffe de chez eux que l’on a sourcé pour une petite surprise Borali cet hiver.
Enfin si on parvient à vendre nos noragi et bracelets (marketing du miséreux).
Tout ça pour te dire qu’un blazer déstructuré, léger et bien héritage dans les détails, c’est une idée sympa de style workwear en été. Le velours marron s’associe tout seul avec un jean bien délavé et une paire de pompes en cuir.
Notre bracelet Borali vient apporter une petit touche de couleur qui fait échos au jean.
Sans faire rappel grossier façon streetwear bancal.
une flanelle rouge et des touches de marine
présentation du bracelet
L’utilisation de la flanelle dans nos colliers est un peu une signature Borali. Notre premier drop en comportait deux et depuis, nous avons toujours essayé d’avoir au moins une pièce par drop.
Vintage ou actuelle, la flanelle a toujours été utilisée en chemise et l’on trouve de chouettes nuances à tresser et recycler.
J’avais envie d’un bracelet à dominante rouge.
Je porte beaucoup de vêtements militaires, surtout des field jackets et surchemises, en majorité vert olive. Les touches de rouge sont toujours bien venues pour pimenter une tenue du genre. Je n’avais pas envie d’utiliser le bandana, des spécialistes en Asie le font très bien en collier (et aussi le fournisseur de notre ami Jinji) et ce n’est pas la nuance que je voulais non plus.
Quand je suis tombé sur cette vieille chemise, il lui manquait des boutons et elle était déchirée à l’aisselle mais que l’étoffe était sympa. Le rouge n’était pas trop vif et le quadrillage avec des bandes bleu marine. Et par expérience maintenant, je me doutais que le tressage avait du potentiel.
Au final, c’est un bracelet qui ira à merveille avec des pièces military oui, mais pas seulement olive. Le bleu navy, les denim brut ou bleach… Il y a de quoi faire
Surchemise militaire olive et des vêtements noirs délavés
Je ne poste pas souvent de noir et pourtant, par touche, c’est un plus à mettre dans une tenue. Déjà les chaussures noires, gros classiques. Et surtout, un bon jean noir qui a vécu, c’est un vrai plus pour ton style. D’autant plus que tu n’en verras pas tant que ça puisque les principaux acteurs de conseils en mode masculine l’ont longtemps dénigré.
Va comprendre ces règles !
Toujours est-il que trouver un vieux 501 noir, deux tailles trop grandes minimum, le couper et en faire un short, c’est s’assurer un pure pièce pour l’été. Le mien est un Made in USA, ça se touche beaucoup là-dessus sur Instagram. Je pense que c’est un moyen pour les select store en vintage de faire un peu de cash. Pas un mal, c’est bien mieux que d’acheter un jean bancal fait au Portugal ou Maroc avec une toile japonaise chinoise bas de gamme.
Tee lui aussi noir bien délavé, un Nike du début 2000 en taille XL et qui passe tout seul avec le short. Les deux volumes s’équilibrent et font une silhouette loose bien de saison.
Cela met en valeur cette surchemise Kestin, modèle Neist, dans un coton ripstop olive teint sur pièce. C’est ma pièce favorite de la saison.
Prix accessible, coupe vraiment (très) bien pensée, typiquement la pièce qui amène ta tenue à un autre niveau.
(Non je ne suis pas payé par Kestin, simplement fan de sa collection SS20 et je tiens à soutenir cette petite marque qui fait un taf vraiment chouette)
Je te disais plus tôt que le bracelet rouge avait été pensé pour les tenues à base de pièce militaire. Je pense que les photos parlent d’elles-même.
De toute façon, une tenue avec une surchemise OG 107, un jean bleach, tee blanc et ce que tu veux aux pieds. Tu ajoutes la touche de rouge du bracelet et tu teintes ta tenue.
(en plus, tu ne retrouveras pas des centaines de personnes avec le même, c’est aussi ça le charme de l’upcycling limité façon Borali)
Un chambray rosé
présentation du bracelet
C’est la couleur sur laquelle Julien et moi avons hésité le plus longuement.
Non pas que l’on en doute, au contraire mais nous avions deux autres coloris de testés et validés. Sachant que nous partions déjà sur un rouge, est-ce que ce chambray rose (que certain voient d’ailleurs comme un rouge pâle) n’allait pas faire doublon.
C’est bête mais comme lors du premier drop de collier, Nous essayons de penser aux tenues qui iront avec. Le stylisme, c’est le cœur du blog et le MOTO de Borali.
Personnellement le rose est l’une de mes couleurs favorites en vêtement. Elle va avec tout ce que je porte : olive / indigo brut ou délavé / beige / blanc / noir… même avec le fameux gris du débutant.
Et puis ce chambray respire l’été alors c’était le bon moment.
On ne peut pas faire des lookbook à rallonge mais je l’imagine aussi dans une tenue légère, genre un popover dans un coton fin ou du lin, un pantalon un peu ample à la A.B.C.L / taille haute à la Officine Général et une paire de vans un peu défoncée.
(Je sais que 80% d’entre-vous me diront « des espadrilles » mais je ne peux pas l’écrire haha)
Noragi indigo Borali et style street heritage
Allé on termine sur du street heritage style 100% pur jus !
L’occasion de revoir notre première noragi portée dans une tenue d’été au final très simple.
Tee blanc, shirt ample et léger et une paire de kicks.
Le short est peut être le seul à te conseiller d’acheter neuf (avec le Kestin en velours). Il est à un prix vraiment raisonnable (80e) et surtout il a un vrai parti pris stylistique. Partir d’un short de bain, caler un seersucker japonais olive et ne pas faire une coupe slim …
Pari gagner pour le premier short Drapeau Noir.
Je le porte à l’heure où je t’écris, il fait 30 degrés à Paris et c’est un bonheur. Sans publicité déguisée.
(je l’ai pris en L, bien size-up donc loose, choix stylistique).
Notre noragi Borali passe toute seule niveau volume avec. Les Visvim parce que mon amour pour tout cela part de là.
Cette tenue sent le soleil. Tout comme le bracelet Borali rose qui vient apporter sa petit dose de couleur lumineuse dans tout cela. Tu constateras que, sans surprise, cette couleur se lie bien avec l’indigo et le vert olive.
On a ici un bel exemple de textures variées : coton vintage / seersucker / chambray et de nuances subtiles de couleur : rose / indigo / olive / ivoire.
Les combinaisons sont multiples !
Ce qu’il faut retenir du premier drop de bracelet Borali
Quasiment trois long mois ce sont écoulés avant de pouvoir les sortir. La raison est simple, nous avons du migrer de structure d’entreprise afin de préparer au mieux les mois (et années) qui arrivent. Cela s’est éternisé, faute de temps et de compétences. J’en profite pour remercier Simon sans qui nous aurions mis une décennie !
Maintenant Borali est bien lancée et nous pouvons avancer plus sereinement. On peut à présent s’arracher les cheveux avec les ateliers et fournisseurs en toute tranquillité haha
Revenons à notre drop, voici l’essentiel à retenir pour les flemmard(e)s et les dissipé(e)s :
- Premier drop de bracelets tressés Borali
- en tissus recyclés à partir d’anciens vêtements usagés
- comme les colliers donc
- nous avons dessiné et développé un système d’attache en laiton spécifique
- usiné à Paris et vieilli à la main par nous-même
- ce qui nous fait un bracelet 100% Made in France
- Il y a 3 modèles : bleu / rose / rouge
- (les couleurs sont bien sûre plus nuancées mais je résume)
- Il y a 4 tailles et le « guide » est ici
- On les sort ce samedi
- le 12 septembre 2020
- à 15h
- pour que les amateurs hors Europe puissent aussi en profiter
- On préviendra sur la Newsletter et Instagram
- ah oui et le prix sera entre 43,32 et 47,76 euros
- Plus élevé qu’un collier du fait du temps de confection plus long
- et du coût de l’attache
- En parlant de collier
- il y en aura trois disponibles aussi en même temps
- en petite quantité, c’est un QS pour marquer le coup
- n’hésite pas à nous poser toutes tes questions en commentaire ou sur IG
- merci pour ton soutien et à samedi !
° ° °
Julien & Boras