Le temps passe vite, très vite, déjà quelques mois que je n’ai plus écrit ici. Il est temps d’y remédier. Aujourd’hui, un sujet souvent peu abordé sur les blogs : le vêtement noir.
J’avais depuis quelques mois l’envie de m’y essayer, mais je ne savais pas par où commencer. Un soir de fin d’été, je reçois l’appel d’une personne ma foi fort sympathique. Celle-ci m’explique rapidement qu’elle tient un blog et qu’elle bosse régulièrement avec une marque française de denim, Phi Denim. Intéressé par sa proposition de collaboration, je lui réponds avec entrain que je suis partant pour tester ce produit et écrire un article sur son blog… Borasification…
Ok ok, j’arrête avec mon humour douteux… vous aviez certainement rapidement compris la supercherie. Comme je le disais, ça fait quelques mois que j’ai envie de porter plus de vêtements noirs (j’en avais très très peu finalement jusqu’à il n’y a pas si longtemps) et je regardais notamment pour un denim noir, deux possibilités : TCB 50’s slim black ou PHI03 black. Je n’ai pas eu le temps de trancher, Boras et phi m’ont aidé à me décider ahah. C’était l’occasion parfaite pour moi d’explorer le côté sombre de la sape.
PHI 03
Je ne représenterai pas la marque, Boras l’avait très bien fait dans son dernier article, je vous laisse lire ou relire tout ça au calme. Pour éviter de me répéter, comme il s’agit de la base de toutes les tenues de cet article, je vous ai fait un petit chapitre sur ce fameux PHI 03 black.
Pour résumer les points clés de ce denim : une marque française de passionnés, un design résolument moderne, une toile japonaise « black on black » (fil de trame et fil de chaîne noirs), une fabrication japonaise, une magnifique poche kimono chinée au Japon, une coupe tapered, agressive à souhait, bref un denim avec de sacrés arguments !
Attention par contre, la coupe est un peu différente des autres modèles, c’est un tapered mais un peu plus généreux, surtout aux niveaux des cuisses et de la taille. Mais pas de soucis, ça me laisse de la marge si je souhaite un jour le passer en machine ou dans le sèche-linge (pour un délavage un peu moins contrasté).
Ca fait maintenant 2 mois que je le porte (pas cumulés, deux vrais mois) et je dois dire que je l’aime beaucoup ! Le fit est vraiment très cool, très agressif, très racé ! Le confort n’est pour autant pas en retrait, j’ai pas mal d’aisance sur le haut (taille et cuisses), c’est parfait pour moi. Cette coupe, différente de ce que je porte habituellement, plus fittée, est un vrai plaisir. Elle me permet de changer totalement de silhouette, ça donne vraiment d’autres possibilités en terme de tenues.
Est-ce que je le recommande ? Oui sans hésitation, si je n’avais pas eu la chance de le recevoir, il serait quand même dans ma garde-robe, ça faisait longtemps qu’il me faisait de l’oeil !
Et mention pour Alexis de l’équipe Phi Denim qui m’a envoyé la version avec la poche kimono qui me plaisait le plus et tout ça sans consultation, bien joué 😉
Déjà, qu’est-ce que le noir ?
Sans vouloir faire un cours de physique, le noir, c’est l’absence de lumière, en effet il absorbe les différents rayons lumineux, il ne renvoi pas de couleurs, il n’est donc techniquement pas vraiment une couleur. Cependant, d’un point de vue non scientifique, plus artistique par exemple, on peut le considérer comme une tel, au même titre que le blanc qui est autre cas particulier.
Tout ça pour dire que le noir absorbe la lumière, un vêtement noir peut donc sembler très “plat”, un aplat de couleur uni et très lisse. Pour éviter cet effet, je mise sur la texture. Le curseur de la couleur étant à zéro, on peut se permettre de pousser un peu plus sur les textures, les matières et le fit. Le tout encore une fois est une question d’équilibre et de feeling, n’ayez pas peur de tenter des choses différentes.
Pourquoi cette “couleur” est telle si souvent décriée, mal aimée ? J’ai essentiellement deux raisons qui me viennent à l’esprit quand j’écris ces quelques lignes : Le noir serait selon certains un « non choix », traduisant un manque de personnalité et il a dans nos contrées occidentales une symbolique forte, il représente le deuil, la mort, pas forcément facile à porter du coup.
Cependant, s’arrêter à cela serait quand même dommage, tant il peut être intéressant stylistiquement parlant. Je ne pense pas que porter des vêtements noirs traduise un manque de personnalité ou d’investissement personnel. Il s’agit finalement d’un choix comme une autre.
Je trouve d’ailleurs que porter du noir n’est pas du tout la voie de la facilité, tant on peut rapidement faire tenues inintéressantes et fades. Le noir révèle tout son intérêt dans la subtilité.
Pourquoi je (re)porte désormais du noir ?
A force de faire le même genre de tenues, de rester dans le même « style », j’ai parfois l’impression de tourner en rond et surtout de m’ennuyer… Comme tout le monde, j’ai des pannes d’inspiration (D’ailleurs, je pense aborder le sujet dans un autre article). Mais je me connais, pour contrer cela, j’expérimente, j’explore d’autres univers ! Quand je parle d’univers, c’est très large, l’inspiration peut venir de n’importe quoi, un film, une série, un clip musical, un anime ou même un livre, une description et l’imagination fait le reste.
Mais du coup pourquoi le noir ? Essentiellement pour 2 raisons : la diversité stylistique qu’il peut m’amener et sa « simplicité ».
Le vêtement noir apporte indéniablement quelque chose visuellement, il a une touche particulière, c’est une « couleur » vraiment à part, à l’instar du blanc. J’ai donc quand je porte du noir, une façon légèrement différente d’aborder les choses, il offre de nouvelles possibilités, c’est rafraîchissant, c’est inspirant.
Une simplicité qui est à la fois sa plus grande force et sa plus grande faiblesse. Trop lisse, je le trouve généralement très fade et inintéressant. Mais dès qu’on joue un peu sur la texture, il se révèle vraiment.
Grâce à cette simplicité visuelle qu’il amène, j’ai l’impression que je peux me permettre plus de chose en terme de fit, de matières ou de textures, je peux pousser les curseurs encore un peu plus loin. Associé à une couleur, il peut la calmer mais également la mettre en valeur, s’effaçant presque derrière cette dernière.
Full black ou pas full black ?
Je dirais tout dépend de ce que vous souhaitez faire. Si vous le full black vous tente, pourquoi pas. Personnellement, le full black, j’ai essayé mais ce n’est pas vraiment ce que je recherche pour mes tenues. Par contre, ça ne m’empêche pas d’apprécier sur les autres. C’est une esthétique qui m’intéresse, notamment avec certains labels “dark” ou plus “créateur” qui travaillent énormément sur les matières et les textures. C’est un univers qui m’est complètement étranger mais que je trouve super inspirant. Je pense en particulier à un label belge que j’apprécie de plus en plus : Jan-Jan Van Essche.
Crédit : Jan Jan Van Essche
Après quelques mois de tests, je sais un peu plus ce qui me plait dans le fait de porter des vêtements noirs. Ce que je fais régulièrement et qui est très simple à mettre en place : c’est d’intégrer le noir dans un fit comme n’importe quelle autre couleur. Pas de prise de tête, le noir s’accord facilement avec beaucoup de choses. Je fais également souvent du « color block », il consiste à couper la tenue en différente partie en jouant sur les couleurs, les possibilités sont infinies. Je trouve que ça marche particulièrement bien avec le noir, on arrive assez vite à créer cet effet de bloc uni et c’est exactement ce qu’on recherche avec cette approche. Généralement, je fais du color block sur 2 coloris, le noir et une couleur.
Finalement, j’aborde et porte le vêtement noir comme si c’était une couleur « classique ». Je m’amuse par exemple sur le principe du camaïeu : avec du noir, des nuances de gris et pourquoi pas du blanc également (techniquement, ce n’est pas vraiment un camaïeu mais peu importe vous comprenez l’idée). Je trouve que ça permet vraiment de jouer sur le layering, de créer plus de volume en fractionnant les couches.
Une autre alternative que j’aime beaucoup : porter du noir avec une touche de couleur. Sur la couleur, je me laisse de la marge, je sais que le noir va de toute façon calmer le tout, donc je peux partir sur des choses un peu plus forte qu’à mon habitude. A l’inverse du color block, ici les blocs ne sont pas distincts et bien marqués.
Finalement, il y a une infinité de manière d’aborder une tenue avec du noir, il n’y a pas plus de règles qu’avec les couleurs. N’ayez donc pas peur de tenter et d’expérimenter, ce que je vous conseille. C’est toujours sympa de sortir de ce qu’on connaît, ce ne vous sera que bénéfique dans votre approche de la sape (c’est d’ailleurs valable dans plein d’autres domaines).
Revirement stylistique ?
Il ne s’agit pas d’un virage stylistique, mais plutôt d’une expérience qui viendra s’ajouter à mon approche de la sape. La maîtrise s’acquiert par l’expérimentation. C’est finalement juste ma manière d’essayer “d’avancer” sur cette route sans fin du style. J’envisage ces expériences comme une manière de nourrir ma créativité, un moyen de développer ma sensibilité et mon ouverture d’esprit. Toutes les excuses sont bonnes pour s’essayer à de nouvelles choses, le vêtement noir en est une.
Donc non clairement je ne peux pas parler d’un virage de style, l’idée c’était surtout d’aborder des vêtements dont je n’ai pas l’habitude mais toujours avec ma sensibilité et ce que j’aime dans les fringues. Prenons l’exemple du fit, je joue toujours sur ce mix fit/loose dont je parlais dans mon précédant article, je garde également cet intérêt pour la matière et les textures, pour les associations de couleurs. C’est plutôt une évolution, qu’une transformation radicale de mon style.
Après ce long blabla, je vous montre concrètement comment je porte du noir et ce au travers de quatre tenues différentes, enchaînons tout de suite avec la première !
HEADHUNTER
Ma première “vraie” tenue noire depuis des années. Une tenue qui s’est construite assez naturellement, parfois on a ce “flow” d’inspiration et tout se combine comme on l’imaginait, ce n’est pas toujours le cas mais ça devient plus régulier avec un peu d’expérience et de feeling. Dans cette tenue, l’idée était de jouer sur une silhouette très sombre mais d’amener une touche très discrète de couleur, du bleu navy en l’occurrence. Cette pointe de couleur est ici amené par le gilet et les chaussures. Tout est en nuance et en subtilité.
Ts(s) belted vest | uniqlo | Phi Denim | Clarks x Beams wallabees GTX
Ce gilet, il vient de la marque Ts(s), petit label japonais très sympa. Acheté en solde sur Elevation store. Je suis très peu les shops, mais heureusement j’ai quelques potes qui sont un peu plus au courants que moi (big up les gars), c’est pratique pour ne pas passer à côté de certaines bonnes affaires. Il est cousu dans un coton navy qui ne demande qu’à être porté et délavé pour devenir encore plus beau. J’ai vraiment flashé sur cette pièce, le design “ceinturé”, les poches, le petit détail du col, bref une chouette pièce et vraiment cool à porter.
En dessous, un tee à longues manches épais de chez Uniqlo, pièce simple efficace, le fit est très cool, légèrement loose même pris à sa taille. Son col montant du tee se glisse parfaitement sous le col du gilet, c’est un petit détail que j’adore personnellement, je trouve que ces deux pièces vont vraiment bien ensemble !
Et comme accessoire, je porte un bracelet avec une masse d’un mouvement mécanique (une chouette idée de chez Akrone pour récupérer quelques masses défectueuses). Encore une fois, un léger rappel de bleu qui vient rajouter un petit truc intéressant à l’ensemble.
Aux pieds, une paire que je ne pensais pas porter un jour … Les iconiques Clarks Wallabees ! C’est une paire que je n’aimais pas il y a encore pas si longtemps, mais bon à force de les voir, notamment sur un bloggeur, j’ai fini par les apprécier. Cette paire est un peu différente des Walla habituelles, il s’agit d’une collab entre Clarks et Beams, le shop et label japonais. Elles se différencient par deux points : la semelle vibram qui remplace la semelle classique semelle crêpe et une membrane Gore-tex.
Au final, je suis fan ! Une paire extrêmement confortable, pratiquement dès le premier port. Elles seront parfaites pour affronter l’hiver belge souvent froid et surtout pluvieux. Elles sont parées à tout encaisser avec cette membrane et ces semelles !
SHINOBI
Handmade noragi coat | Handmade noragi wool | Uniqlo | Phi Denim | Nike Bowfin
Alors cette tenue, comment dire, c’est vraiment un gros kiff perso. Je sais qu’elle ne plaira pas à tous, mais qu’est-ce qu’elle m’enflamme ahah ! J’ai toujours été fasciné par les ninjas, depuis l’enfance, avec les dessins animés, les jeux vidéos, les films, ça fait parti d’un univers visuel qui m’a marqué, pareil pour les samouraïs, y a une esthétique qui m’attire, je ne sais pas vraiment pourquoi.
Le manteau, mon dernier DIY fini, j’ai encore plein de trucs sur le feu mais pas forcément le temps pour tout faire. J’adore les noragi et ça fait longtemps que j’avais envie de faire un manteau inspiré de celles-ci. Je voulais absolument 3 éléments : une construction proche de la noragi, du kimono, un mix de deux matières et une capuche.
La construction rend le le fit est assez loose, il me permet d’empiler les couches et de faire du layering sans problème. J’adore le drapé au niveau des épaules et du torse. Comme j’envisageais ce coat comme un vêtement de pluie, je me suis tourné vers des matières qui ont une résistance naturelle à la pluie : le coton moleskine et la gabardine de coton. Tout deux ont des tissages très serrés, ce qui a tendance à empêcher l’eau de pénétrer dans le tissu, jusqu’à a certain point évidemment (ils ne sont pas du tout imperméables). Mais, j’envisage de le waxer ou de le traiter avec un DWR (Durable Water Repellent, un traitement déperlant durable pour les non-anglophones).
A l’origine, le moleskine était vert sapin, le mélange était très sympa mais j’ai choisi finalement de le teindre en noir pour avoir un rendu plus discret. Une fois la couture finalisée, sans réfléchir, je passe le manteau en machine pour la teinture…Grave erreur. J’ai sous-estimé la capacité de la gabardine à s’effilocher… Et je n’avais évidemment pas surjeter ou cousu les bords des coutures…. Je me suis donc retrouvé avec coat à moitié éventré sur l’avant, comme tranché par un grand coup de katana (on n’y voit que du feu, ça rajoute un truc au storytelling ahah).
Je ne vous cache pas que j’étais légèrement tendu, j’ai bien cru que j’avais mis à la poubelle quelques heures de travail. Finalement, je suis revenu dessus le lendemain avec une idée, pourquoi ne pas faire du boro et utiliser les chutes des deux tissus. Après quelques essais et quelques heures de couture à la main (oui ça prend du temps, mais surtout que je n’ai pas l’habitude), voilà le manteau réparé et en un seul morceau. Finalement le résultat me plaît beaucoup, ça lui rajoute un peu d’usure et de personnalité. En dessous de ces deux couches handmade, un tee uniqlo U vert sapin qui apporte un peu de couleur. J’adore le fit et la matière épaisse de ces t-shirts, vraiment la pièce que je porte absolument toute l’année, par tous les temps et toutes les saisons. Il amène une petite touche de couleur bienvenue dans cette tenue monochromatique.
L’avantage de réaliser une pièce handmade, c’est qu’on peut vraiment tout faire, les seuls limites sont nos compétences en coutures et notre imagination. Au final, on se retrouve avec un vêtement vraiment unique et personnel. Cette noragi a été mon premier pas vers la couture et cette nouvelle passion. Elle date de l’époque des tutos DIY de Julien que j’avais vraiment adorés, ça m’avait tellement inspiré que j’avais eu envie de faire ma propre noragi… Mais bon je n’avais aucune expérience en couture, honnêtement j’étais un peu perdu…
J’ai la chance d’avoir une tante qui coud, et plutôt bien en plus, oui elle est couturière de formation. Je lui ai parlé de mon projet et de ce que je souhaitais, elle a tout de suite compris ce que je voulais et m’a conseillé tout au long de la création (c’est clairement plus facile quand le dialogue est aussi simple, sinon ça peut rapidement devenir une sacré prise de tête).
J’ai donc choisi de partir sur une noragi peu conventionnelle, plutôt typée hiver. En effet, elle est en laine grise à chevrons et entièrement doublée. En plus d’être chaude, elle est super confortable grâce notamment à cette doublure en satin de coton, très douce et à sa coupe généreuse (ça été le début du loose fit pour moi, je n’ai plus su en sortir ahah). Dans cette tenue, elle amène un peu de lumière grâce à son tissu gris moyen dans cette tenue très sombre, mais également de la texture.
Et pour finir une petite paire de Nike, ici les Bowfin, un modèle que je trouve vraiment réussi au niveau du design, plein de petits détails, un jeu de matières intéressant et un look bien racé, elles sont hyper photogéniques en plus ! Par contre, le gros bémol, la qualité de finition, clairement on est pas sur une paire de New Balance made in US ou UK, des traces de colles partout, des matériaux sympas mais pas incroyables. Bon c’est pas un scoop, mais c’était à mentionner. J’essaye quand même d’éviter d’acheter ce genre de paires mais bon parfois je craque…
Les 3B : Black Blue Borali
A Day’s March | Gap | Phi Denim | Converse tripanel
Une troisième tenue un peu plus simple dans la construction mais j’ai essayé de jouer sur des petits détails, des rappels de couleurs, des accessoires et un surtout sur le fit. Ce qui est cool avec la sape, c’est que l’on peut vraiment ajuster son curseur de complexité au minimum et réussir à avoir une tenue relativement intéressante. Par contre, le fit se doit d’être encore plus « on point » que d’habitude, au risque d’avoir une tenue simpliste. De toute façon, le fit c’est déjà plus de 50 % de la tenue. J’ai rarement vu une tenue géniale sur une base d’un fit approximatif, c’est pas impossible mais c’est rare. Pareil pour les couleurs, ici très simples mais je trouve que ça se répond plutôt bien avec des ces rappels de couleurs.
La surchemise en laine, c’est vraiment une de premières pièces que j’ai achetée depuis que je m’intéresse aux vêtements. Elle vient de chez A Day’s March, un label suédois minimaliste, en tout cas il y a une vraie intention de faire des pièces simples et efficaces. Elle fait vraiment partie de mon uniforme de base pour l’hiver, je peux la porter seule ou sous un coat, si il fait vraiment froid. Je préfère le layering aux grosses couches de vêtements.
Pour rendre cette tenue un peu plus intéressante, un collier Borali. J’adore le combo en ton sur ton avec ce tee Gap teinté à l’indigo, vraiment une super pièce ce t-shirt super épais (merci Bo’) ! La bague en laiton apporte un petit détail contrasté du plus bel effet. C’est un détail tout simple que de rajouter un collier (ou un autre accessoire d’ailleurs) mais je trouve que ça apporte vraiment un peu de détail et de ‘complexité’ à la tenue, qui est finalement très basique au départ.
Et pour terminer, une paire de Converse, ici un modèle un peu différent, les « Tripanel ». Elles font partie de la gamme Renew qui se veut un peu plus « écologique et respectueuse » de l’environnement (gros guillemets). Il ne faut pas oublier que ce genre de produits sert plus souvent à communiquer et à avoir une bonne image auprès du grand public, qu’à vraiment avoir un impact positif sur notre environnement. Le mieux reste de limiter sa consommation, une production quelle qu’elle soit aura un impact sur l’environnement.
Enfin, dans tous les cas, une paire que je prends beaucoup de plaisir à porter, elles passent avec énormément de tenues. Je suis vraiment fan de ce colorway et de l’assemblage des couleurs : denim bleu clair sur la languette, denim bleu sur l’intérieur et denim noir sur l’extérieur. On a presque deux paire en une ! Je sens que je vais pas mal les porter, je suis curieux devoir si le denim va bouger, se délaver au fil du temps.
ITACHI
O project | Rebuild by Needles | Uniqlo | Phi Denim | Jordan 1
Encore une fois un parti pris pour une esthétique japonisante, c’est ce qui me plait généralement le plus. Je ne fais pas que ça mais j’y reviens très régulièrement.
Commençons par le haut, il s’agit d’un sample O Project. C’est un label belge, une « sous marque » de Jan-Jan Van Essche (on y revient). C’est un label qui se veut un peu plus accessible en terme de tarif, souvent des modèles unisexes avec beaucoup de volume. Ici une magnifique veste avec un col montant, entièrement en maille. La couleur est vraiment somptueuse (je suis amoureux), une sorte de lie de vin, bordeaux, que je trouve vraiment magnifique. Parlons en justement de ce bordeaux, une couleur que j’avais abandonnée au fil des années. Mais cette pièce sur laquelle j’ai littéralement flashée, comme pratiquement toutes celles que j’ai d’ailleurs, me donne envie de réessayer de l’intégrer par touche dans mes tenues.
La pièce est couverte de petit détail très sympas : des boutons pressions différents de ce qu’on a l’habitude de voir, des plis sur haut du torse avec un joli point de couture pour les marquer, une coupe ample et confortable. Que dire de plus si ce n’est que j’adore cette pièce et que je vais essayer de la porter plus régulièrement dans mes tenues. Je l’ai reçue récemment, elle est toujours en « mode essai », il me faut toujours un peu de temps pour intégrer de nouvelles pièces.
En dessous, je porte une chemise en flanelle de chez Needles, de leur gamme Rebuild. Construite à partir de chemises vintage, il y a un vrai parti pris esthétique. Il s’agit d’une version relativement « soft » avec des couleurs beaucoup moins fortes que sur certaines autres variantes. Au final, une pièce vraiment originale et qui matche parfaitement avec les tons de la veste. Elle passe beaucoup plus facilement qu’on ne le pense, à condition d’assumer évidemment (ce n’est pas la pièce la plus discrète sur terre, on est d’accord).
Aux pieds, une paire de Jordan 1 que j’avais déjà présentée dans un précédent article et que je trouve toujours aussi efficace.
Ne vous enfermez pas
Je terminerais cet article par un conseil dernier « conseil » : ne vous limitez pas à votre style actuel (sauf si vous vous sentez parfaitement à l’aise avec et que vous en êtes totalement satisfaits), il y a temps d’univers et de choses à explorer. Essayer, s’intéresser ne veut pas dire tout remettre en cause et changer du tout au tout, mais simplement s’ouvrir à d’autres approches du vêtement, toutes aussi intéressantes que notre propre manière d’aborder cette passion. On a tous à apprendre des autres.
Ne vous enfermez pas
Merci de m’avoir lu et à bientôt,
ps : merci Boras pour le titre 😉