Article concis aujourd’hui pour souffler un peu au milieu de l’écriture du tome 2 du dossier noragi. Et quoi de mieux que de marquer une pause en revenant sur le look qui a illustré ce tome 1. Quand j’ai fait la photo, je t’avoue que visuellement, j’étais content de moi. Elle avait de la gueule, vos nombreux retours sont aussi allés dans ce sens. Je trouvais la tenue vraiment chouette et puis j’y portais les prochaines sorties Borali. Je me suis donc relevé à l’aube et j’ai shooté ce qui est surement ma veste noragi favorite : la Visvim Sanjuro jacket.
Allé c’est parti pour du style street heritage à la campagne.
Une exemple de tenue avec du volume et une noragi
Visvim Sanjuro jacket, un kosode de samouraï
Promis je ne te refais pas un cours d’histoire du kimono, c’est simplement marrant d’analyser certaines pièces avec un autre œil à présent.
C’est le cas de cette Sanjuro jacket de Visvim, un modèle présent depuis au moins 2012 dans les lookbook de la marque japonaise.
Elle aura eu de multiples interprétations.
Cette version en sergé noir n’est pas la plus folle, et pourtant, c’est probablement celle que je porte le plus. Parce que si les matières très singulières, les patchworks et autres détails forts visuellement font sincèrement rêver, la simplicité tire souvent son épingle du jeu.
En effet, j’ai en tête une réflexion de Yanagi Sōetsu où il expliquait qu’appréhender le beau, c’était être capable de l’apprécier l’esthétique du simple, d’avoir cette sensibilité.
Et si Visvim peut sortir des pièces venues d’ailleurs, on retrouve avant tout ce beau ordinaire. Une pièce lambda qui ne l’est pas, où chaque détail est pensé et bien réalisé.
C’est le cas de cette noragi, une coupe suffisamment ample pour s’y sentir bien, une confection sans faille et une nuance de noir passé par le temps singulière.
Si l’on met de coté le design atypique pour nous européen, on a là une pièce discrète, qui ne va pas attirer tous les regards. Pourtant, de près et sur les épaules, elle se révèle superbe.
Un basique sans l’être.
Le beau dans l’ordinaire.
Pour finir, je parle de noragi mais cette pièce est inspirée du personnage Tsubaki Sanjuro, un film de chanbara. Hiroki aurait tiré l’inspiration de son kimono, enfin kosode qu’il portait avec un hakama. Ce bretteur était un rônin, pas un fermier.
Du coup … peut-on parler de noragi ?
Cette version de Sanjuro, alors qu’elle est plutôt récente, s’en rapproche beaucoup au final. On retrouve ce que j’aime beaucoup dans son costume, des manches 2/3 courtes avec un volume sympa. Pour le reste Hiroki Nakamura a amené sa patte et la pièce est devenue folle.
(oui le cœur parle)
Look street heritage version loose-fit
Après l’épisode sur la version slim-fit, je tiens à te rassurer, c’était un exercice ponctuel ! J’aime le volume et « c’est moi » mais je continuerai à varier les silhouettes pour que chacun s’y retrouve.
Non pas par opportunisme et m’adapter à un goût « mainstream » mais vraiment pour le kiff de m’essayer à d’autres choses. Un bon styliste doit être caméléon et j’aspire à cela (tu le vois le demi-scoop).
Donc, pour revenir à cette tenue, on est dans du boras style classique avec de bons volumes qui rappellent que la belle saison arrive.
Alors il va falloir être encore plus confort dans nos vêtements.
Je ne reviens pas sur la Sanjuro jacket, je l’ai associée à une sorte de pull en coton manches courtes Zara.
Oui oui le géant espagnol présenté comme un tueur de la planète. Bon, niveau style, Zara n’est pas le marque de fast-fashion que j’apprécie. Je n’y ai pas mis les pieds depuis deux ans mais tout du long de ma longue existence, je n’ai pas réussi à y dénicher masse de bonnes pioches.
Lui en fait partie et il me faisait penser à des marques comme Transit Uomo. Des mailles aérées et des tons sables.
Pour le bas, mon désormais fidèles Hatski, en attendant de pouvoir enfin porter mon jean Borali.
Et aux pieds une paire de Wallabee low, parce que c’est un des meilleurs choix possibles au printemps. Increvable, légère, confortable et bien sûr ultra stylée.
(oui je parle encore avec le cœur)
Teasing Borali avec un collier et notre bracelet
Roooh oui je n’allais pas terminer sans mon petit coup de pub’ pour Borali.
En vrai, tu sais que moi, les accessoires font partie intégrante de mon style. Je me surprends d’ailleurs à de plus en plus passer de temps à en chiner au dépend des fringues. J’aurais l’occasion d’en parler un plus cet été.
Un nouveau collier tressé Borali arrive
Honnêtement, je fais l’idiot à vous parler de publicité mais c’est aussi l‘occasion de vous remercier. Julien et moi restons toujours sur le cul de voir vos messages d’encouragement et vos sollicitations pour que l’on continue.
Alors nous n’avons pas lâcher et cette période de confinement, Covid-19 oblige, nous l’avons mise à profit pour travailler d’arrache-pied aux prochaines sorties.
Ce collier sera un QS, on ne fera pas d’article dédié mais exceptionnellement, j’en parle ici avant.
C’est un tissu de coton teinté à l’indigo et à petit motif beige.
Voilà, ce n’est pas la présentation de l’année mais il arrive fin mai.
Et bonus, quelques photo de notre premier bracelet Borali
Pour les plus attentifs, un proto de notre bracelet Borali avait déjà été vu ici.
Depuis on l’a bien avancé et là, pour le coup, il y a un article dédié pour suivre toute la création de cette pièce.
Une réelle fierté pour nous.
On a passé un cap et on peut dire que l’on a apporté plus qu’une façon de choisir nos tissus, on a créé un modèle unique.
Je t’en parle début juin.
Voilà, article qui touche à sa fin. Plus court pour te faire un contenu agréable à consommer vite-fait aussi. Je te prépare un équivalent vidéo (je me suis pris au jeu avec la vidéo pour Babyliss).
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Tu peux retrouver une tenue avec une autre veste noragi type sanjuro ici, etdes idées de look pour homme avec des colliers Borali là.