Alors que l’hiver n’a jamais autant ressemblé à un début de printemps, il semblerait que le froid revienne. Avec la pluie et le vent en supplément. Et ça tombe bien, j’avais profité d’une vidéo réalisée pour Instagram, pour prendre quelques photos d’une tenue que j’aime. Je pourrais même dire que j’adore! Elle est une évolution de ce que je portais déjà l’année dernière et c’est un réel plaisir quand j’arrive à ajouter des petites choses à ensemble déjà abouti. En plus, c’est l’occasion de voir que l’on peut mélanger une matière naturelle comme une laine Harris Tweed à du plus technique et synthétique comme un nylon rembourré Primaloft.
Porter ses tenues favorites, encore, et encore!
« Il est sympa le père Boras mais il ne sait plus quoi raconter. L’eau ça mouille, merci »
Reste que rappeler cette évidence n’est jamais superflu, surtout lorsque l’on est un média qui partage des centaines de tenues par an.
En effet, ça peut créer un biais et donner l’impression que je ne porte jamais les mêmes choses. Poster (quasiment) les mêmes looks sur Instagram en mode « 365 outfitts challenge« , je n’y vois pas trop d’intérêt. Au final, je partage les nouveautés, des idées et parfois des tenues à thème.
Pourtant, j’ai, comme probablement la majorité d’entre-nous, des uniformes. Des looks que je porte semaine après semaine et année après année.
Et très clairement, ce combo orchestré autour de ce pardessus De Bonne Facture, modèle Raglan Parisien, a été mon préféré de l’hiver dernier.
Si je te parle de tout ça, c’est parce que j’ai acquis quelques pièces qui m’ont permis de varier ce combo et d’enrichir cette tenue.
(et puis, ça permet d’enfin faire un article dédié autour de ce pardessus)
Faire évoluer une tenue année après année
Je ne sais pas pour toi, mais j’ai toujours un peu la bougeotte avec mes fringues. Et j’ai beau aimer certaines combinaisons, j’ai toujours envie de changer, tester des trucs. On ne va pas se mentir, le minimalisme n’est pas pour moi alors, même sur mes tenues préférées, j’essaie de les modifier, d’apporter des petites nouveautés. Alors oui, ça peut faire un peu « pénétration backdoor de brachycère » mais ça reste avec les petits détails que l’on s’amuse le plus. Allez, dis-oui stp!
Garder une base autour du raglan parisien De Bonne Facture
En gros, je n’ai pas touché au bas de la tenue et gardé les mêmes pièces.
On retrouve le bleu du motif tweed avec ce jean japonais bien patiné par 4 bonnes années de port. De plus, la toile plus claire à certains endroits, permet d’éviter un bloc trop sombre sur le bas du corps.
(il est plus clair que sur les photos)
Pour les chaussettes, j’ai pu prendre du vert bouteille qui lui aussi appartient au motif du manteau. Comme mon jean est bien, bien court, il valait mieux éviter de caler une paire violette et d’avoir un matching « trop criard ».
Pour les chaussures, des noires, c’est toujours une bonne idée. Et ces Max Sauveur sont des mocassins à la forme vraiment chouette.
Du violet et de la chaleur avec la Loft V d’Arpenteur
Allez, on passe direct à la nouvelle pièce qui change la tenue: la Loft V Arpenteur. Et en violet, c’était, à mes yeux, la grosse surprise de la marque lyonnaise cette saison.
Bien que nos hivers soient réellement froids que par intermittence, l’âge avançant, j’ai de plus en plus de mal à me passer d’une bonne parka. Et je délaisse vite mes beaux manteaux en laine.
(les Mephisto aux pieds me guettent)
Alors quand j’ai vu cette Loft V, je l’ai tout de suite imaginée venir ce glisser sous ce manteau. Mine de rien, va trouver une pièce, autre qu’un pull, qui tienne vraiment chaud et en plus, dans le bon violet!
C’est la doudoune Uniqlo bleu marine, mais des amateurs de street heritage.
Avec son rembourrage en isolant Primaloft, ce manteau devient un bonheur à porter même quand il fait beaucoup trop froid.
Et en ajoutant notre intercollar Borali, le froid ne s’immiscera pas par le cou!
Une cerise verte sur le gâteau avec la chamar hat a Kind of Guise
Et pour finir en beauté une tenue, quoi de mieux qu’une casquette?
Le genre d’achat qui n’a pas grand chose de responsable si l’on prend en compte les ayatollah du « faut consommer comme ça », puisque j’ai acheté cette casquette uniquement pour la porter avec ce manteau.
Mais j’ai 2 circonstances atténuantes!
La première, j’ai le blazer dans la même Harris Tweed, je multiplie donc son usage. Oui je me raccroche un peu aux branches.
Et la seconde, j’ai attendu de la trouver en seconde main, histoire de laver ma conscience. Et alléger mes dépenses, surtout. Même si une casquette laine et cachemire, confectionnée en Allemagne, soutenir ce genre de démarche, en l’achetant neuve, n’a rien de grave!
Comme toutes les casquettes montées sur une laine épaisse ou fluffy, la forme perd en grâce. Elle reste cependant un plaisir à porter et un bon petit booster de style dans un look.
Un détail qui change tout sur ce raglan parisien
Un design réussi a parfois un élément qui saute aux yeux. Parfois, c’est une accumulation de petits détails. Je ne sais pas où placer ce raglan parisien de De Bonne Facture, la seule chose que je peux dire, j’ai craqué pour une chose.
La patte de serrage des manches en pointe.
Mais plus que la forme, c’est son histoire. En effet, ce manteau est inspiré d’un vieux trench aperçu sur une passante dans la rue. Il a tapé dans l’œil de la créatrice. La patte été déchirée, usée par les années.
Voilà comment on capte mon attention… Et que l’on me prend mes économies!
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