Attention, ça va piquer! Devoir à faire chez toi: prendre les pièces qui ont le moins de rapport entre elles et en faire une tenue. On essaye? Je vais te donner quelques pistes pour essayer, de temps en temps, de sortir des vêtements de leur zone de confort, et de la tienne par la même occasion.
1/ le fit, le fit, le fit!
Evidemment, si tu lis ce site régulièrement, il ne t’aura pas échappé que les mots « fit>all » reviennent tellement souvent qu’on dirait un mantra!
La première chose qu’il faut donc faire quand on veut mixer des influences, c’est avoir un fit global cohérent. Pas besoin d’être un génie pour comprendre qu’un pantalon trèèèès large et un justaucorps de danse, ça ne va pas bien marcher ensemble.
Ici, tout est très (trop?) large. Ca permet d’éviter de se poser des questions au premier regard sur la cohérence des pièces entre elles.
2/ Des matières cohérentes.
Deuxième conseil pour que la sauce prenne, porter des matières qui se répondent. Pour faire simple, mélanger un velours côtelé aux grosses raies et une laine tropicale, c’est plus compliqué que ce même velours et un canevas ou un denim.
Rien n’est impossible évidemment, mais plus tu simplifies l’exercice, plus ça a des chances de fonctionner. Des matières lisses (popeline, laine tropicale et autres cotons tissés finement) avec des matières lisses, des matières rugueuses (denim, velours, canevas, etc…) avec des matières rugueuses.
Ici, le costume étant en laine tropicale, je choisis de le porter avec un tee-shirt imprimé marinière et un gilet en coton à l’armure fine.
Ca adoucit le mélange des genres. Je crois.
3/ Des rappels fort (peu) discrets
En effet, pour avoir l’air de savoir ce qu’on fait, le mieux est de le faire volontairement.
Du coup, costume bleu marine, collier bleu, marinière bleue, paf, on dirait que c’est fait exprès.
Et surtout, gilet et casquette avec le même motif. Pas exactement les mêmes couleurs, mais le même motif. Et ça, c’est bien lourd comme rappel. Ca fait genre j’ai fait n’imp’, mais je l’ai fait en toute connaissance de cause.
4/ Des pièces pour lier le tout
Ici, il y en a peu. Les chaussures et les accessoires.
Une paire de grosses godasses aurait trop dénoté, une paire de baskets minimalistes aussi, alors qu’une paire emblématique re-designée, ça mélange les genres. La 574 est une des shapes les plus classiques et emblématique de New Balance. On peut la trouver partout, dans tous les styles, du casual au streetwear. Retravaillée en interne par Tokyo design en lui ajoutant une semelle énorme, ça change toute la dynamique de la tenue.
Et des colliers et bagues, peut-être trop pour beaucoup, je n’y prête plus attention, et de toute façon sous les manches de la veste et sous la barbe, on ne les voit presque pas haha.
5/ Faire contre mauvaise fortune bon coeur
Quand tu sors des pièces de leur univers, il te faut accepter d’essuyer quelques plâtres de temps en temps. C’est évident, mais sois à l’aise avec l’ensemble de ton vestiaire avant de commencer à mélanger les styles diamétralement opposés.
De plus, il est des univers qui sont plus faciles à marier que d’autres. Casual et streetwear, minimalisme et streetwear, sartorialisme et workwear, etc…
Pas la peine de tenter des grands écarts dès le début, un simple pont entre deux univers proches peut t’emmener loin dans ta quête d’un style personnel et abouti.
Les Références
costume: sillage
tee manches longues: anglan
gilet: vintage
chaussures: new Balance
casquette: binly project
