De passage à Metz en mission photo et vidéo pour nos amis de Monsieur Cam, j’en ai profité pour passer quelques pièces. Comme à chaque visite, j’aime faire une tenue, en partant de celle que je porte, et immortaliser tout ça en photo. Puis voyant l’entrain sur Instagram, ça m’a rappelé que je ne postais plus beaucoup de tenue avec une pièce « 100% workwear ». Et en plus avec des marques qui ne me parlent pas plus que ça!
N.B: on le rappelle, voilà 2 ans que nous avons un code de réduction en place sur le magasin en ligne de Monsieur Cam. Tu as 10% avec le code: boras. Et nous, on a un petit rev share de 5%!
Pike Brothers, marque workwear froid ou pas?
Julien, le gérant de Monsieur Cam, sait que j’aime tester des trucs quand je franchis le pas de sa porte. Il sait aussi que je n’aime pas certaines marques, et il essaie toujours de me convaincre. Je sens que ça l’amuse alors j’en joue.
Je lui évoque à chaque fois une idée un peu abstraite: il existe des marques froides.
Des marques qui, quelque soit la qualité, la pertinence ou que sais-je encore de leurs pièces, en mains, ne me procurent aucune émotion.
(réfléchis un peu, je suis sûr que tu aussi un ou 2 noms qui te viendront à l’esprit)
Pike Brothers en fait clairement partie. Et si je surjoue souvent pour faire grogner Cam, c’est un fait, leurs pièces me laissent indifférent depuis des années.
Trop premier degré pour moi le plus souvent, sans avoir le coté « comme avant » d’un Arashi Denim ou « magnifié » d’un Orslow ( sans aller jusqu’à TRMC).
Mais si on met de coté leurs camos qui me donnent des boutons, oui Pike Brothers est une marque où se faire plaisir quand on veut se faire vestiaire « heritage » à prix contenu, sans finir avec des trucs moyens, vendus trop chers (Stan Ray par exemple).
Et cette surchemise, modèle CPO shirt, en moleskine, comme tu l’as vu sur les quelques photos ci-dessus, est une belle pièce du genre.
Quand la moleskine bien workwear rencontre la délicatesse de la soie
En tout cas, la moleskine est un tissu workwear certes, mais qui s’extirpe de son registre assez facilement.
De part son touché duveteux, parfois même d’une douceur bluffante selon la gamme, il a déjà un coté précieux, paradoxalement.
Alors comme je portais ce jour-là un foulard en soie vintage et une pull à col polo en laine mérinos et cachemire, le mariage était plutôt évident.
En plus les couleurs s’accordaient, que demander de plus!
Des boots Astorflex qui ne rebiquent pas, même pas un petit peu!
Je vais faire vite sur la fin de tenue et les boots que j’ai aux pieds. Longtemps, et encore un peu aujourd’hui, j’ai pu être taquin avec la marque Astorflex. Et plus particulièrement les modèles à semelles crêpe avec un toe box (le bout du pied) qui semblait vouloir regarder le soleil dans les yeux.
En voyant sur l’étagère ce modèle de DeukeFlex monté sur une semelle en caoutchouc façon Dainite, cette ligne disgracieuse n’était pas là.
Je garde le reste des infos pour un petit article sur le sujet, ce qu’il faut retenir, c’est que cette version Rubber est vraiment un choix sympa de boots pour du casual / workwear un peu habillé.
Et puis j’ai bien kiffé l’association avec mon jean Borali. Porté nonchalamment bas, il casse sur les boots et le rendu dégage cette petite nonchalance maitrisée qui me plait bien!
PS: en attendant le petite article sur Astorflex, si tu vibrais devant le modèle de Drake’s, dis-toi que la shape est la même sur le modèle sans la couture « demi-chasse ». Tu as juste une marque peu dégourdie en photo d’un coté, et de l’autre, une experte! T’y gagneras un beau billet!