Avec cet été qui n’en finit plus de faire le yoyo, je me retrouve à poster cette tenue un jour où il a fait 30 degrés sur Paris. Et pourtant, c’est bien le genre de pièce que l’on pouvait porter sans transpirer ces dernières semaines. Je te propose de revenir sur ce look dont tu peux t’inspirer, sans avoir avoir un gros budget. Et puis, c’est toujours intéressant de placer un carpenter pants.
Carpenter pants en denim et Converse Chuck taylor 1970
J’ai un peu l’impression de retourner en 2014, au lancement du blog. La Converse CT70 était l’un des modèles que je postais le plus, hors Nike et New Balance.
Ça faisait quelques années que j’avais découvert cette gamme de la classique All Star et j’en raffolais. En plus, c’était encore peu courant à l’époque, il y avait tout pour exciter un chineur: le sentiment d’exclusivité et le défi (de les trouver à pas cher).
Parce qu’une chose n’a pas changé, ça fait toujours un peu chier d’acheter des Converse retail. Bon si tu n’as pas le temps, rien ne sert de t’embêter à retourner tous les distributeurs de la marque.
Garde à l’esprit qu’en 2024, Vinted regorge de ces modèles donc… Go!
Pour le pantalon de charpentier (ou de peintre), c’était du Carharrt à l’époque et c’est toujours la bonne idée si tu veux en dégoter un en seconde main. Même si tu peux faire aussi des bons coups sur toutes les marques « historiques » workwear / denim.
Ici c’est un Lee de la saison SS23 et il a la particularité d’être en coton et chanvre. Plus léger et un poil texturé, ça lui confère un petit charme.
Je l’ai coupé un peu court, alors je le porte bien bas.
(comme si j’avais besoin de cette excuse.)
Les bijoux, toujours les bijoux
L’algorithme de Google va finir par me flasher comme spam tant je me répète à chaque analyse de look. Mais voilà, les bijoux, j’aime trop ça. Un peu comme les coupes plus larges il y a 10 ans, j’essaie de convaincre par l’exemple.
(et le bourrage de crane? qui a dit ça?)
Pourtant, tu vois, dans cette tenue qui n’a rien d’originale sur le papier, je trouve que les bijoux participent au moins autant que les nuances de couleurs et de volume, à rendre le tout sympa.
Bracelets, bagues, colliers, un homme peut tout porter.
Et ici, ce sont mes créations. Je t’invite à lire les légendes des photos si tu veux en savoir plus.
Après, si tu n’as pas les moyens ou l’envie d’acheter des bijoux de créateur, tu peux toujours chiner. Et là, tu as l’embarras du choix. Regarde un max et forge toi un goût, petit à petit.
Rien ne presse, ça reste accessoire les bijoux!
Aller plus loin que le marcel
On dirait un titre d’article de Nicolas quand il nous invite à dépasser les clichés d’un sujet donné. Bien sûr, ce n’est pas aujourd’hui que l’on va redorer l’image du débardeur.
Néanmoins, comme les relations humaines, si tu oublies tes peurs, tu finis toujours par trouver quelqu’un avec qui tu peux t’entendre. Même si c’est pas tous les jours.
(si tu l’as lu premier degré, tu as peut-être déjà quitté l’article)
En tout cas ici, on n’est pas dans le marcel « commun », même si très bien aussi. Il est dans un jersey assez fin, mais qui est plus proche du sweat que du t-shirt. Avec l’encolure et l’emmanchure contrastées, le bord franc, on a un pièce qui booste la tenue.
Même si en 10 ans, il a un peu rétréci (et j’ai un peu enflé).
Et une surchemise militaire en lin pour finir
Parce que les soirées étaient fraiches quand j’ai porté puis shooté cette tenue, une petit veste de mi-saison n’était pas de trop.
Et le lin, c’est une bonne idée.
Alors j’ai sorti cette surchemise de ma dernière collaboration avec Histon. Un design inspiré d’une utility shirt dont je suis fier. Et ici, dans sa version teintée à l’indigo naturel, ça permet de trancher un peu au milieu des différents bleus.
Et puis son volume généreux, sans pour autant avoir une longueur exagérée, équilibre le pantalon.
Et on ne parlera pas de la casquette
Pour finir, je te laisse avec la vidéo publiée sur Instagram, qui permet aussi de voir la tenue en mouvement:
Et oui, porter du Aimé Leon Dore m’est pénible, malgré toutes le contenu écrit sur eux. On en parlera une autre fois.
+++