Borali is back !
Bientôt trois mois depuis le dernier drop. Je ne sais pas si tu le remarques mais on a amélioré les délais. Si le confinement est un calvaire à bien des niveaux, il nous a permis d’avancer au moins sur cette sortie.
Mais ne perdons pas de temps, tu vas le voir, ça va vite en cette fin d’année.
Borali : rapide état des lieux
Comme à chaque sortie Borali, nous te partageons nos avancées. La crise sanitaire ne nous aura pas épargnés niveau délais mais on voit le bout du tunnel ! Quelques mots rapides sur les principaux sujets
Merci pour l’accueil des bracelets
Septembre dernier était une sortie historique pour nous.
Derrière ce superlatif un poil exagéré, c’est vraiment une étape qui a compté pour Borali.
C’était le premier lancement de nos bracelets, une pièce que l’on a vraiment travaillée comme on développe nos vêtements : de A à Z.
Cela a été long, on t’avait tout expliqué ici sur leur conception et la genèse de tout ça.
Franchement, le lancement, j’appréhendais comme jamais. Pour une fois, c’était même moi le pessimiste et Julien qui tentait de me rassurer.
En effet, pour moi, je n’avais pas amené notre projet comme d’habitude, la faute à de trop nombreux décalages de sorties. J’avais un perdu patience et marre des « effets d’annonce ». Du coup, quand on a eu le GO côté administratif, on a lancé l’article prêt depuis 3 mois un peu à la va-vite.
Pour une sortie deux jours après.
En plus, je me battais contre ma mâchoire qui n’appréciait pas plus que ça qu’on l’ait séparée de sa pote la dent de sagesse. Deux semaines que je ne dormais plus, je voyais tout en noir.
Puis le lancement un samedi en plein après-midi, contraire à toutes les stratégies marketing, et boum.
95% du drop était soldout en 14mn.
En pleine forêt à me balader, Julien qui me faisait les updates des ventes, une folie.
Et surtout une fierté.
C’est tout bête mais nous évoluons tous les deux dans des milieux professionnels où la gratification n’est pas au cœur de notre quotidien.
Alors merci, un pu**** de grand MERCI <3
Noragi Borali japonaise imminente
Bon là, c’est moins réjouissant.
Ce mot n’aurait pas autant de mort derrière lui, je crois que l’on aurait appelé notre noragi Covid.
Bien que l’on n’ait pas à se plaindre, nous n’avons pas vu la société couler ou être compromise mais que l’on a été ralenti.
Cette noragi made in Japan devait sortir en Mars.
J’espérais la sortir le jour de Noël.
Comme un cadeau pour Julien et moi de la voir enfin disponible.
Mais voilà, même ça, ça semble impossible.
Alors la bonne nouvelle, enfin les bonnes nouvelles :
- les noragi sont montées
- et ont été lavées
- seront bientôt en transit
Nous allons les tester une à une et les numéroter à la main. Cela prendra un peu de temps, mais sauf drame (le colis qui disparaît), la sortie sera en janvier.
Il y en aura peu, et quand je te raconterai ce qu’il y a derrière cette pièce, je pense que tu saisiras le caractère exceptionnel de cette veste noragi.
Et de ce que l’on a essayé de faire.
Une pièce surprise à venir et des collaborations
Pour finir, une projection sur 2021.
Nous travaillons sur plusieurs pièces :
- notre premier jean : on a plutôt bien avancé, avec déjà des tests et un proto qui fait vibrer (c’est mon rêve depuis que je customise mes coupes…)
- deux noragi made in France : un design revu, une toile française développée pour nous et deux coloris si tout va bien
- deux collaborations : l’amitié et l’artisanat seront au cœur de ces projets
- une surprise : Julien peaufine le proto en ce moment, c’est un truc qui a germé dans mon esprit il y a un an, une pièce de complément.
Alors aucune date, peut-être que nous ne mèneront pas tout à bien.
En revanche, si l’on y parvient, Borali sera définitivement lancée et on pourra penser à y consacrer plus de temps encore.
Afin d’installer notre approche du street heritage sur la durée.
Drop 5 et … 5 nouveaux colliers faits à la main en upcycling
Hasard total mais le chiffre 5 est donc à l’honneur pour ce nouveau drop Borali. En fait, en regardant de plus près (ne te cogne pas contre l’écran), cela faisait un moment que nous n’avions pas sorti une grosse série de collier.
Quelques dizaines au lancement des bracelets mais sinon, il fallait remonter à février.
C’est corrigé !
Il n’a pas été simple de chiner des pièces à recycler tant le Covid-19 a mis le bazar dans le quotidien. Heureusement, j’avais pu dégotter quelques chemises sans avenir avant mars.
Alors Julien et moi nous sommes dit : on part sur nos colliers signature.
Et voilà 5 colliers à base de flanelles de coton upcyclées !
Avec ou sans olive (BC-GR401)
La couleur Olive est peut-être la plus vue dans les tenues sur le blog Borasification.
Après l’indigo peut-être, faut dire que le jean fausse les stats !
En effet, dans le style street heritage, où les vêtements inspirés par le militaire vintage pullulent, le vert olive est roi.
En revanche, il aura fallu en faire des friperies pour tomber sur un tissu dans ce genre de teinte.
Finalement, je suis tombé sur le Graal : une grosse chemise type workwear US, où il manquait la moitié des boutons. La poubelle lui était destinée alors que son tissu était fou.
On tenait là notre premier collier Olive profond, avec des petites nuances ocres et blanches.
On saute les deux pieds dans le plat avec une tenue qui va faire chuter le temps passé sur une page !
Alors oui, je suis un fan de Birkenstock / chaussettes quand vient l’automne. On aura l’occasion de reparler de chacune de ces tenues dans un nouveau format du blog qui sort bientôt.
Pour revenir sur le sujet, le collier en tissu recyclé Borali, couleur olive ici, j’ai voulu qu’il réponde à la teinte de ma « noragi » d’hiver.
Je mets des guillemets car je ne sais pas ce que c’est.
Dénichée il y a 3 ans sur Grailed, je serais incapable de te dire d’où cela vient. Une forme typique de hanten, doublé mais pas matelassé mais surtout un drap de laine dont le motif rappelle les tapis iraniens.
Porté sur un jean bleach et un sweatshirt jaune passé, c’est un ensemble que je trouve vraiment chouette niveau couleur.
Ainsi qu’en volume puisque j’ai de la place, au point de porter cela en intérieur façon cocooning.
Le collier olive fait le lien.
Orange is the … arrêtons là (BC-GR402)
En février dernier, nous avions déjà sorti un premier orange. Plus punchy et peut-être plus printanier.
(cela reste relatif, chacun ressent les accessoires comme il l’entend)
Sur celui-ci, le ton est plus ténu avec un orange plus rouille et du bleu marine dans le mélange. C’est typiquement un collier qui fera mouche dans des couleurs militaires et du denim. Il apporte du peps dans des tons hivernaux comme la tenue qui suit, sans être criard.
On continue dans le style street heritage avec une tenue classique du genre : surchemise / tee ample / jean tapered size-up / work boots.
Les couleurs et matières aussi, mais le tout respire le moderne.
Le collier Borali Orange vient apporter une touche de couleur au milieu de l’olive et l’indigo encore foncé du jean brut.
Des tons frais menthe à l’eau (BC-GR403)
Alors celui-ci, je le trouve vraiment magnifique, tout en subtilité.
Quand tu le regardes à la va-vite, il peut paraître relativement simple.
Ce qui n’est pas mal en soi d’ailleurs.
Mais c’est plus que ça, les touches de vert et de violet ont des tons doux, comme frais. Un peu comme un sirop à la violette ou à la menthe.
Je mets un billet sur le succès de ce dernier 🙂
Alors oui, la tenue n’est pas forcément de saison mais quand j’ai vu les tresses de test de ce collier, les pièces que tu vois me sont venues à l’esprit instantanément.
Je dis souvent qu’apprendre à associer les couleurs dans une tenue, c’est observer ce qui nous entoure. La nature comme un objet du quotidien.
Et bien là, c’est l’harmonie de couleurs de notre collier qui m’a fait me dire « mais une tenue avec ces associations, ça va être méchant ».
Voilà.
Le classique polyvalent (BC-GR404)
Une flanelle blanche et bleu marine, c’est facile à porter dans une tenue, son pendant en collier aussi.
Celui-ci fera le bonheur des mecs ou nanas aimant porter du denim, du chino, du tee blanc ou encore du sweat-shirt gris.
Enfin, tu te l’approprieras comme tu le veux !
Cette tenue est là pour rappeler à toi qui hésites que porter un collier Borali n’est pas forcément réservé à des looks « poussés ».
En réalité, c’est même dans une tenue basique, je préfère dire « simple’, que nos accessoires font sens.
En effet, ils vont la relever ce qu’il faut pour apporter une petit touche perso.
Ici un sweat-shirt gris d’inspiration sportswear vintage et un jean brut.
Un collier Borali avec un jeu de couleurs discret comme ce mélange de bleu et blanc cassé, le tour est joué.
Pluie de couleurs(BC-GR405)
Enfin pour clôturer la présentation, le collier qui met le plus en avant l’intérêt de l’upcycling.
En effet, redonner une seconde vie à une chemise délaissée, c’est chouette. Peut-être plus encore quand c’est une chemise pas vraiment jolie à la base.
Cette flanelle avait des couleurs fortes, en trop grande quantité.
Pas des plus heureuses à porter. Et surement la raison de son abandon sur un rack.
Passée entre les mains et le cutter de Julien, on lui découvre un autre visage et cela en fait un collier avec des nuances chouettes.
Un accessoire qui apporte du punch, comme un bonnet orange ou une paire de sneakers ocre.
On ferme la marche avec ce qui pourrait être un basique en 2020 du style de notre forum.
Une chemise en denim, un gilet et surtout un jean Levi’s 501 vintage et une paire de Paraboot Michael.
Enfin, le jean est un Orslow 107 mais c’est tout comme, te ruine pas et fais les friperie et ressourcerie pour te dégoter un équivalent pour moins de 20e. Et pour 40e sur Vinted si tu manques de temps pour chiner (et je connais les bons contacts si tu veux).
Le collier ici s’apprécie de près, dissimulé entre la chemise en denim et le tee-shirt blanc.
Sa couleur bien foncée fait échos au jean encore bien brut.
Un détail presque égoïste.
Les infos à retenir de ce drop 5 Borali
On termine avec un petit rappel de ce que sont les colliers Borali :
- tressés à la main par nos soins à Paris
- à partir de tissus récupérés sur des vêtements sans avenir
- avec le moins de gaspillage possible
- upcycling / recyclage (du vrai)
- la bague en laiton avec notre signature
- est réalisé par un atelier parisien
- Made in France t’as vu
- les clients peuvent témoigner des attentions niveau packaging
Nous tenons à le rappeler car si nous mettons autant de temps entre chaque drop, c’est que je passe des heures à chiner dans les friperies et autres ressourceries. Mais surtout, c’est l’extrême rigueur de Julien dans la préparation des tissus qui font que les colliers Borali ne peuvent pas être produits en série.
De plus, c’est ce qui leur donne, à notre sens, ce design que l’on ne retrouve pas ailleurs.
Trêve de bavardage, j’enchaîne avec ce que tu attends depuis le début de l’article : les informations de la sortie.
Alors :
- exceptionnellement, elle n’aura pas lieu un weekend !
- on va essayer de livrer pour noël
- (même si tu te fais un plaisir à toi-même)
- on lance le drop de collier ce mercredi 16 décembre à 20h
- comme toujours sur notre e-shop ici
- tu peux t’inscrire à la newsletter pour recevoir les infos
- et bien sûr suivre Borali sur Instagram
- Le prix ne change pas du dernier drop
- et niveau quantité, comme toujours, limité
- l’upcycling sans filouterie ne permet pas de gros volumes
Julien et moi restons disponibles sur Instagram et dans les commentaires en bas de l’article (ou sur le forum, sur le sujet consacré à la marque)
À mercredi.
#streetheritage
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