Il y a une semaine, je te présentais Sylvie et sa marque de bijoux homme (et femme) Gilbert Gilbert. Plusieurs fois, j’ai utilisé le terme « ma bijoutière », en teasant à demi-mot pourquoi. Plus qu’une simple relation artisan / passionné, nous avons noué une chouette relation et rapidement eu l’envie de faire quelque chose. Ça ressemble à mon histoire avec Arashi Denim, d’ailleurs on garde la même griffe.
Découvrons ensemble Gilbert Gilbert by Boras, une ligne de bijoux pour homme et notre première pièce : le Mood Rings.
Gilbert Gilbert by Boras : créer des bijoux en argent pour homme
Avec Borali, nous faisons déjà ce que je considère être du bijou. Et nous les créons dans cette optique (d’ailleurs teaser, surprise en octobre). Toutefois, créer un bijou avec une bijoutière, c’est encore autre chose.
Créer mes bijoux ou la réalisation d’un rêve
Aussi loin que je me souvienne, j‘ai toujours été attiré par les bijoux. Gamin, ma tante m’avait donné une boite de colliers fantaisie pour offrir à « mon amoureuse ». Mais déjà plus jeune, je n’achetais pas l’amour et j’avais tout gardé pour moi.
(souvenirs racontés par ma mère, je ne me souviens que de mes Gi Joe en vrai)
Début d’adolescence, j’avais mon collier Nike autour du cou puis des chaines en argent en tout genre. Je t’épargne les JPEG. Puis beaucoup de bracelets. Le premier, un élastique de couleur que j’avais vu au poignet de Kevin Garnett aux JO de 2000.
Puis il y a une grosse dizaine d’années, en plongeant dans le style et la mode, j’ai développé un goût pour le bijou en argent.
De Gotti au vintage amérindien, en passant par les brocantes ou la bijouterie japonaise.
Malgré une collection riche de pépites que j’aime toutes plus les unes que les autres, j’ai toujours eu « un manque ».
L’envie d’imaginer mes propres bagues et bracelets.
Tantôt prêt à tout quitter pour apprendre le métier et devenir un maître de l’argent au fond d’une forêt, tantôt lucide sur mes capacités manuelles.
Cette ligne à venir Gilbert Gilbert by Boras, c’est un rêve qui devient réalité.
Travailler avec Sylvie était une évidence
Rencontrer Sylvie a tout débloqué.
Clairement, penser et créer un bijou de zéro quand tu n’es pas bijoutier, c’est l’assurance de faire un truc pas fou.
Plus que le design, ça c’est du feeling, les contraintes techniques et le savoir-faire sont indispensables pour la création.
Donc partir de son travail, marier sa patte à mes envies et idées, ça devenait tout de suite plus concret.
En plus Sylvie a semblé convaincue dès le début.
(je garde secrète la première idée de bague, il n’est pas dit qu’elle ne voie pas le jour, un jour)
Du rire et des idées en pagaille, je pense que l’on n’a pas toujours eu l’impression de travailler.
Et pourtant, après les croquis et l’idée validée, Sylvie est retournée à l’atelier.
L’atelier de la marque de bijoux Gilbert Gilbert
Alors, je ne vais pas te faire le reportage de la création de notre première bague, avec les photos immersives et tout le vocabulaire de l’artisane qui travaille à la main.
Trop vu et lu, pas toujours vrai, du moins trop souvent enjolivé.
Pourtant, tout serait vrai !
Du coup, j’ai pris des photos sans mise en scène du lieu, simplement pour que tu mettes des images sur le récit.
D’autant plus que l’atmosphère qui règne dans l’atelier de Sylvie est particulière, on a envie d’y passer du temps et de créer.
Encore et encore.
On aura bientôt un reportage vidéo sur ce lieu, ça vaudra le détour je pense !
Le Mood Rings – deux anneaux en argent un peu spéciaux
Je pense qu’il y avait peu de suspens sur cette sortie, voilà presque 6 mois que je le porte, tu l’as souvent vu mais il a à présent un petit nom : le Mood Rings.
Avec un « s » puisqu’il est composé de deux anneaux.
L’idée de départ
Prépare-toi, c’est le moment storytelling pour être en plein marketing de l’émotion.
Mais en vrai, c’est vrai de vrai !
Ado, j’avais lu dans un article de Rap US (je lisais aussi Science&Avenir à l’époque hein) l’interview d’un rapeur dont j’ai perdu le nom. Les questions tournaient autour de ses tatouages et leur signification. Il y a en une qui m’avait marqué.
En gros, il se tatouait des mots sur le flanc des doigts, la partie orientée vers lui. Il y inscrivait ses moteurs de vie.
De la philosophie pure du genre : money / power / respect.
(non ça n’était pas un membre de The Lox)
J’ai commencé à faire pareil les jours de match, ou quand une journée s’annonçait compliquée avec les potes. Gamin avec beaucoup de bazar dans ma tête, je cadrais mes humeurs comme ça.
J’ai longtemps fait ça.
(au style)
Le lien avec une bague ?
On a toujours les yeux sur nos mains de nos jours.
Pour beaucoup, et peut-être toi là tout de suite, on a (trop) souvent notre smartphone dans les mains, les yeux rivés dessus.
Les journées ne sont pas toujours simples, on dit souvent qu’un sourire ça aide.
Avoir un smile en visu des heures durant, ça ne peut être que bon pour le moral non ?
Voilà comment est né le Mood Rings.
Bon et puis pour le fun, il peut faire la gueule.
Plus proche de ma tronche en photo !
Un détail égoïste ou la subtilité pour soi
Tu peux choisir de le montrer ou non, tu orientes les anneaux comme le veux.
Toutefois, je l’ai pensé pour être porté sur un coté de ta phalange et qu’il ne soit visible que de toi.
Hermès parle de « détail égoïste » pour une finition particulière à la discrétion de son porteur. Même si différent, le résultat est proche de ce que j’ai souhaité.
Porter un bijou, bague, bracelet ou autres, c’est avant tout pour soi.
Alors une subtilité appréciable que de soi, c’est un détail qui me parle.
L’argent, le métal cohérent avec l’esprit street heritage
Un mot sur l’argent, 925 forcément pour ne pas avoir un matériau mou qui se déforme.
Je suis un amoureux de ce métal car il vit.
Comme pour le vêtement, j’aime ce qui se patine et évolue dans le temps, en se bonifiant. C’est tout le charme de l’argent qui est toujours plus beau après 6 mois de port qu’en sortie d’écrin.
À l’image du denim ou d’un coton HBT, les marques du temps en fond une pièce unique.
Là encore à soi.
La touche Gilbert Gilbert
Le concept et le matériau actés, il fallait encore penser la forme et le style.
Là, c’est Sylvie qui est entrée en piste, c’est son domaine.
Nous avons regardé ensemble ce qu’elle avait réalisé, ce que j’aimais le plus dans sa façon de travailler l’argent et nous avons statué sur :
- des anneaux un peu plus larges qu’à son habitude
- une surface martelée
- un polissage succinct pour garder les irrégularités
- l’aspect brut Gilbert Gilbert
- utiliser la ciselure pour les yeux et la bouche
Après 2 protos, nous étions satisfaits, et même enjoués.
Je les ai passés au doigt et j’ai vu le visage apparaître, et le sourire communicatif.
Aller plus loin dans le style et avoir la touche new heritage
J’ai commencé à porter mon Mood Rings tous les jours, sans jamais l’enlever.
Même pour les tractions et les pompes sur le bitume.
Très rapidement, le bijou n’a plus fait neuf.
Il devenait de plus en plus chouette et cohérent avec le design et l’esprit qu’on lui prêtait.
Pourtant, je savais que demain, tu aurais du mal à avoir ce rendu, c’est comme si j’avais passé plusieurs heures dans la salle du temps.
(t’as la référence ? Si oui lâche la en commentaire haha)
Alors j’ai appelé Sylvie et lui ai dit que ça serait chouette de pouvoir le sortir en l’état.
J’ai laissé les bagues à l’atelier et elle a travaillé sur un nouveau moule à partir de mes anneaux.
Une fois le travail de fonderie fait, elle retravaille chaque anneau à la main, polissage et ciselures.
On avait notre Mood Rings fin prêt !
Du #newheritage
Un Mood Rings, deux finitions : polie ou oxydée
Quand l’argent se patine, c’est un mélange de frottement pour les traces sur la surface et d’une réaction chimique pour la couleur.
On parle d’oxydation dans ce cas, il noircit.
L’argent est brillant à la préparation, poli et il devient mat avec le temps.
Beaucoup de temps.
Il existe des procédés pour l’oxyder.
On n’avait pas prévu de le faire mais comme il était difficile de rendre en photo les détails évoqués avant, nous avons noirci mon Mood Rings. Sylvie a travaillé le polissage ensuite, pour faire ressortir les aspérités.
Du coup, Jordan a trouvé ça chouette, nous aussi et on s’est dit qu’on le proposerait avec deux finitions.
N.B : l’oxydation va s’estomper avec le temps et l’argent sera moins noir après quelques jours / semaines. Tu le verras avec les photos d’après. Tu peux aussi le refaire briller avec du dentifrice ou du bicarbonate de soude et l’huile de coude.
le mood rings en image
Maintenant place au JPEG.
Ce mood Rings est celui que j’ai porté depuis le début, sa patine et ses cicatrices ont encore évolué depuis. Le tien, aura un peu moins de trace et tu pourras lui écrire sa propose histoire.
Pour les photos, on lui a fait une finition oxydation, puis je l’ai beaucoup porté avant cette dernière série. Tu pourras te projeter sur le rendu après des semaines de port.
NB: les photos sont prises quasi en macro pour voir le travail sur l’argent, porté, c’est plus discret (cf les nombreuses photos sur mes mains)
Ce qu’il faut savoir pour t’offrir le Mood Rings GGBB
Si cette première création t’a plu et que tu as envie de l’avoir à ta main alors voici les infos à retenir
- ce premier drop Gilbert Gilbert by Boras
- est une précommande
- disponible dès maintenant
- qui durera jusqu’au vendredi 1 octobre
- deux anneaux de 5mm d’épaisseur chacun
- en argent 925
- martelés et griffés
- + un aspect #newhéritage
- faits à la main en France
- enfin à Paris pour être précis
- par Sylvie
- deux finitions possibles : polie ou oxydée
- dans tous les cas
- le Mood Rings va évoluer dans le temps
- moi je participerai aux paquets
- je ne vais pas gâcher son travail
- pour ta taille, tu peux voir ça ici
- si tu es à Paris, une mise à la taille en venant à la boutique est possible
- (sinon c’est une dizaine d’euros chez ton bijoutier de quartier)
- et le plus important
- Retrouve le Mood Rings à vendre
- sur le site de Gilbert Gilbert ici
- voilà
Je pense t’avoir tout dit, que tu passes à l’achat ou non, j’espère que tu as apprécié l’histoire, notre réalisation et que tu suivras le suite avec intérêt.
Et en attendant, je suis dispo ici en commentaire ou sur Instagram.
Des bijoux et des hommes part 1 !
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