On me demande parfois encore si « je m’habille vraiment comme ça tous les jours » ou « même pour aller bosser », cet article sera donc une réponse pour les derniers suspicieux puis que c’est à une pause que l’on a shooté. Nous allons parler de Grenson aujourd’hui. Pas une présentation de la marque, on le fera un autre jour, je tenais ici à rappeler qu’on peut faire de supers affaires sur leur Outlet / en soldes. Et comme nous avons passé commande ensemble, ma pote Ju’ m’accompagne sur les photos. Je me suis dit que ça pourrait aussi être intéressant pour toi, on a tous une nana / amie / sœur / grand-mère pour qui on peut être amené à vouloir (devoir^^) faire un cadeau. Et bien sûr toujours une tenue street héritage comme je les aime.
Grenson, une maison anglaise qui se réinvente
Quand vient l’heure de parler d’excellence en matière de footwear, les maisons anglaises se posent en solides taulières. Church’s, Crockett & Jones ou Tricker’s, c’est du haut de gamme, c’est beau, ce sont des classiques mais pas forcément accessibles à tous le monde. Je n’en possède d’ailleurs pas, quand je pose un gros billet, je préfère souvent aller vers les japonais Yuketen ou Visvim, plus designés, plus clivants (les conservateurs diront plus « fashionista » ^^). Et bien Grenson est surement la première maison que j’ai eu aux pieds, j’avais flashé sur la Archie 5 avec la Vibram sole blanche, il y a 5 ou 6 ans je crois.
Vous êtes pas mal à m’écrire sur Insta (je t’invite d’ailleurs à me suivre et me contacter principalement par ce biais, c’est là que je réponds le plus vite 😉 ) en me demandant où trouver des chaussures / boots dans le style cité plus haut mais à prix abordable. Et je manque souvent de réponse. Grenson a récemment commencé à diversifier ses designs et il y a de plus en plus de paires un peu « badass » qui peuvent parfaitement faire l’affaire dans des tenues workwear / street heritage (j’y reviendrai dans un article).
Si les puristes regretteront qu’une partie de la fabrication soit délocalisée en Asie (je ne me suis pas documenté sur le sujet pour le moment), Je trouve que la maison anglaise se positionne très bien, entre classicisme, modernité et prix encore « raisonnables ». Je dis « raisonnables » car trouver des paires de boots / chaussures en cuir de qualité et avec un vrai design réussi (classique ou mode) sous les 300e, c’est compliqué sans tomber dans des horreurs à la Bobbies. Et pour les plus petits budgets, en étant opportuniste, il est possible de se faire grave plaisir sur leur Outlet / soldes / seconde main. Les deux paires de cet article en proviennent.
On va en parler dans la tenue qui suit et si tu veux aller te faire plaisir, jette un œil au site de la marque.
Street Heritage et mocassins ne sont pas incompatibles
Le Street Heritage comme je le vois, c’est piocher dans différents styles et vestiaires, se jouer de leurs codes, et composer des tenues avec des silhouettes agressives, dynamiques, avec du layering et des pièces size-up. Rien de nouveau sous le soleil si tu me lis fréquemment.
Avec cette tenue, je viens chatouiller deux sujets : les mocassins (loafers pour les Angliche Spikingue)et le rose.
J’ai toujours aimé cette couleur, je portais déjà des converses et des dickies roses au lycée (je n’ai pas de photo pour le prouver, les smartphones n’existaient pas #oldschool :p ) et elle va à ravir aux hommes. Et tout particulièrement dans des tenues avec des pièces d’inspiration militaire. Les couleurs olive et kaki se marient vraiment bien et ça apporte une touche visuellement plus douce, moins premier degré. Tiens, y a un an je parlais de l’intérêt du rose avec le denim et l’indigo dans cet article.
Pour revenir à la tenue, je suis parti sur une association classique avec une field jacket / une tee blanc / un jean et donc … des mocassins. C’est un combo qu’on trouve parfois chez les amateurs de sprezzatura qui peuvent associer M65, jeans blanc et loafer (mais des trucs à talonnette, genre tassel). Ici, on est sur un truc plus street grâce au jean size-up, à la semelle en gomme blanche et à la field jacket revisitée.
Revisitée car on retrouve toute la force de Visvim dans cette pièce. C’est aller chercher un design vintage, ici une jungle jacket du Vietnam, travailler le fit, utiliser une matière à l’opposé comme le velours (les matières étaient plutôt légères pour la chaleur de la jungle à l’origine) et un coloris que l’on ne verra jamais ailleurs, comme ce vert d’eau, un peu pastel. On a au final une veste que je trouve pleine de poésie, de vie, contrastant avec la mort et la guerre ^^
Et j’en profite, si tu veux en savoir plus sur la Jungle jacket de l’armée US, Thibaut Lévêque , un passionné de vintage militaire, a écrit un article vraiment bien documenté sur ce modèle de field jacket sur le blog VGL. Cela permet aussi de voir tout le taf qu’il y a pour en arriver à la CAF 🙂
Et toi, le rose ?
Tu l’offres à ta copine ? Tu le portes ? Tu l’aimes dans ton cornet de glace ?
je suis curieux de connaître ta position, sur la tenue comme en général, n’hésite pas à laisser un commentaire et on en discute 🙂
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