Coucou, Hanh, nouvelle rédactrice!

look femme hiver avec paraboot michael
manteau vintage Ici et Maintenant – pull Avoca – sous-pull Uniqlo – jean vintage Otto Kern – chaussettes Royalties Paris – Paraboot Michael – sac Le Feuillet – bonnet Monoprix

Depuis le temps qu’on en parle avec Boris, voici mon premier article sur le site Borasification. Pour ceux qui ne me connaissent pas, une présentation rapide s’impose. C’est parti!

Hanh, nouvelle rédactrice pour parler de style

Je m’appelle Hanh et je vis à Lyon. Ma mère travaille comme couturière et brodeuse alors j’ai toujours baigné dans l’univers du vêtement.

Petite, j’imaginais des pièces que l’on fabriquait ensemble le dimanche après-midi. Je choisissais le tissu, la coupe du vêtement, la forme des manches, le détail des boutons…

Puis mon père lui, m’a sensibilisé au monde de l’horlogerie. Il est ancien horloger et j’avoue que j’ai un petit faible pour les petites montres vintage dorées.

Tous les trois, on allait très régulièrement chiner en brocante, c’est sûrement là qu’est née ma passion pour les vêtements de seconde main. Voyant aussi que ma mère ne portait plus certaines de ses pièces, j’ai commencé à lui en piquer quelques-unes.

Cela faisait plus d’un an que je n’avais pas porté de noir alors que cette « couleur » envahissait mon placard. En retombant sur quelques vêtements noirs empruntés du vestiaire de ma mère j’avais envie de proposer un look « bring back black » . Des pièces qui ont quasiment 30 ans et qui n’ont pas pris une ride. Des coupes amples comme j’aime en porter, des matières qualitatives et des détails les rendant uniques.

Un manteau majestueux

La première pièce qui saute au yeux est ce grand manteau ample en laine. Il me vient de ma mère. A l’époque, elle l’avait acheté avec toutes ses économies. Elle rêvait d’un beau manteau alors celui-ci a une signification toute particulière pour moi.

Il est noir et a des très grands revers gris au niveau du col et des manches.

Je trouve que ce contraste lui donne un côté majestueux qu’on aurait pas sur un manteau monochrome. Ce gris contrastant donne du volume tandis que la courbe de l’encolure apporte de la rondeur et adoucit ce côté très structuré.

Le manteau est comme un manteau 2 en 1.

On a d’abord une partie qui se ferme grâce à un zip et une partie sur le dessus qui se ferme grâce à des boutons, pour les frileuses comme moi, c’est parfait. La première partie permet d’avoir un col qui remonte très haut et de bien protéger le cou, la deuxième est plutôt dégagée. Les revers sur les poignets permettent une bonne lisibilité et une cohérence avec ce grand col.

Les manches raglan facilitent le port de plusieurs couches sans être à l’étroit et suivent la rondeur du col. On peut d’ailleurs voir quelques marques sur le col, des trous que j’ai recousus tant bien que mal pour que ça soit le plus discret possible. Mais ces trous sont témoins des nombreux ports (ou des méchantes mites qui se sont attaquées à cette si belle pièce !)

détail matière pull aran femme
on peut voir le détail des cols

Un pull aran pour tenir chaud

La deuxième pièce que l’on voit c’est ce pull irlandais en laine écru appelé pull « Aran » qui tient ses origines de l’archipel des îles Aran, sur la côte ouest de l’Irlande. C’est une terre de pêcheurs et d’agriculteurs où le climat est rude, pluvieux et venteux.

Ce dernier avait donc pour but de les protéger et les tenir bien au chaud durant l’hiver. On le reconnaît grâce à sa laine particulièrement épaisse et robuste qui possède un très fort pouvoir thermique. Il est généralement fait de laine vierge de mouton et est de couleur naturellement écrue.

Peau sensible s’abstenir, c’est une laine qui a tendance à gratter. D’ailleurs, c’est pour ça que j’ai mis un col roulé en laine mérinos en dessous !

On y voit différents motifs qui ont chacun une signification différente.

Sur mon pull, on peut y voir la torsade « cable » en anglais, le plus célèbre motif Aran. Il représente les cordages des pêcheurs et symbolise la chance. On retrouve également les losanges ou « diamonds ». Celui-ci représente les mailles des filets de pêche et la prospérité.

J’ai chiné ce pull sur Vinted, j’en cherchais un depuis longtemps mais les motifs ne me convenaient pas (ou alors ils étaient très chers). Et comme j’aime surtailler tous mes vêtements, je pense que celui-ci est une taille L.

Astuce de style: je le rentre entièrement dans le jean si j’ai la place, ou alors je le rentre juste sur le devant.

look femme avec veetement vintage
on voit mieux le jeu de superposition de mes deux pulls et la coupe de ce jean vintage Otto Kern

Un jean bien vintage

Il faut un bas qui ait de la structure, et qui ne fassent pas des jambes « baguettes ».

Et comme on parle du jean, voici ma dernière trouvaille dans le dressing de ma mère. Il faut savoir que je vais y faire un tour plusieurs fois par an. Au cas où je serais passée à côté de quelque chose…

Et je finis toujours par repartir avec une pépite !

Ce jean de la marque Otto Kern, probablement des années 90, a été fabriqué en Italie. Et puis, cette coupe droite taille très haute, avec cette patine noire, j’ai tout de suite accroché. Bon compromis quand on déteste voir le noir mal se délaver au fil des lavages !

Je trouve aussi que ça renforce son côté vintage.

On aperçoit quelques détails qui le rendent unique: un passant rouge avec le logo « OK », un petite tâche de peinture blanche sur le mollet…

passant jean brodé
et le grain de la toile!

De plus, cette coupe droite comme je disais, est à mon sens impérative pour équilibrer le manteau et le gros pull.

Pour rester cohérent avec les gros revers du manteau, je fais de même sur le jean. En réalité, j’ai toujours eu une préférence pour les gros revers de jean.

Est-ce mon côté « je ne veux pas faire comme les autres » qui ressort ou celui « j’ai la flemme de faire un ourlet alors que je fais de la couture » ?

Comme on dit, ce sont les cordonniers les plus mal chaussés.

Des Michael, encore et toujours

Heureusement, je ne suis pas cordonnière car je suis plutôt bien chaussée.

Une paire que vous connaissez probablement déjà si vous suivez Boras… Et qui a fait fondre mon petit cœur il y a déjà 4 ans. Mes fidèles Michael, toujours présentes pour donner du caractère à ma tenue.

Pour moi, c’est LA paire qui va avec tout: un jean, un pantalon fluide, une robe, un short… Elle s’associe parfaitement à ce look, déjà parce qu’elle est de couleur noire. Mais surtout par sa présence. C’est une chaussure que l’on remarque et que l’on reconnaît grâce à son bourrelet joint. La grosse semelle en gomme végétale accentue la robustesse de la chaussure. Et pour être robuste, elle l’est avec son cousu norvégien.

Dans cette tenue, une chaussure fine est à exclure pour ne pas casser son harmonie.

paraboot michael modèle femme
Les gros revers du jean sans que les Paraboot Michael ne soient mangées

Les accessoires indispensables

On aperçoit des chaussettes à chevrons ocre et ivoire. Elles proviennent de la marque Royalties qui fabrique toutes leurs chaussettes en France. Elles sont hyper qualitatives et ont toujours des motifs originaux.

Cette paire n’y déroge pas.

Tout d’abord par son motif zigzag qui rappelle celui du pull Aran. J’aime cette couleur ocre qui donne de la chaleur et de la luminosité vers le bas. Elles permettent aussi de bien délimiter le jean et les chaussures.

Cette couleur, je la retrouve aussi sur mon bonnet. Je n’aime pas faire des rappels trop évidents mais ici les chaussettes ne sont que partiellement de la même teinte. C’est un bonnet que j’ai trouvé chez Monoprix en collaboration avec une marque dont je ne me rappelle plus le nom…

hanh rédactrice mode femme sur borasification
Alors le noir, il parait que le noir c’est chiant?

Je ne sors jamais sans mon sac à main, voici celui qui me suit depuis plus d’un an.

Un modèle en cuir lisse fauve Le Feuillet.

Cette marque créé chaque pièce en France avec des cuirs de haute qualité.

Ce sac, au style minimaliste me permet d’emporter avec moi l’essentiel. La fermeture aimantée renforce la pureté du sac et le sécurise. La bandoulière en double position : sac porté épaule ou sac en bandoulière, rend le sac ultra polyvalent.

Cette couleur fauve s’accorde avec mon bonnet et mes chaussettes et donne de la chaleur à l’ensemble de la tenue.

Pour finir, l’indispensable à toutes mes sorties : mon Fujifilm x100v.

J’espère que ce premier article vous inspirera et que vous aurez un peu mieux compris comment je compose mes tenues. Je vous retrouve très vite pour un prochain look !

 

Merci à @alex.mrna pour les photos de qualité.

 

Par Hanh

Je prends des photos et j'écris parfois. Je pique les vêtements de mes parents et je m'habille trois fois trop grand. J'aime leur histoire, leurs trous, leurs tâches, leurs imperfections.

Un style pointu et des conseils simples

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