Lancé au début des années 2000, MHL est le sous label « plus accessible » de l’emblématique marque britannique Margaret Howell. Sous-label ne signifiant pas ici « de mauvaise qualité », comme c’est parfois le cas pour les marques de designers. Si les matières utilisées sont effectivement moins nobles et la production portugaise (pour la ligne européenne. Elle est chinoise ou japonaise pour la ligne japonaise), MHL est loin d’être une version low-cost du label principal. Car son accessibilité reste tout à fait relative, avec des tarifs qui la positionnent dans le haut du panier des marques masculines d’inspiration utilitaire.
Proposant des pièces moins classique que chez Margaret Howell, plus typées workwear et « mode » dans l’approche (coupes plus larges, silhouettes loose), MHL est une marque qui conçoit l’élégance par le prisme de la sobriété. Un luxe qui s’efface par l’épure, la précision d’une coupe, l’honnêteté d’une matière.
Date de création: 2003
Fondateur: Margaret Howell
Pays d’origine: Royaume-Uni
Style: Workwear
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Ce qu’on aime chez MHL
MHL, c’est une vision de la mode masculine que l’on pourrait qualifier de « modeste » et de raffinée à la fois. Ou d’« understated », pour utiliser un mot anglais peut-être un peu plus juste. Ce quelque chose que l’on peut retrouver chez Arpenteur, Still by hand ou Lemaire dans une moindre mesure. Cette conception du beau qui s’appuie sur une certaine austérité. Dans l’approche du lookbook, de la page produit, de la fringue en elle-même. Une marque difficile à comprendre avant d’avoir essayé une pièce en personne, car tout semble véritablement se jouer dans le détail.
Si la ligne MHL Europe est déjà très intéressante, il faut également mentionner MHL Japon. Une branche quasi indépendante qui pousse les curseurs encore plus loin, ajoutant dans l’équation des matières japonaises comme le washi et développant des pièces exclusives pour un marché particulièrement friand du travail de la designeuse britannique.