À une estivale exception près, chacune de mes entrevues avec Boras a été ponctuée d’un froid polaire ! Aussi, quand j’ai su que j’allais passer une journée entière, en plein mois de février, à arpenter Paris en sa compagnie, je n’ai pas eu à consulter les prévisions météorologiques pour deviner à quels sibériens caprices du mercure j’allais être confronté !
Et quand il fait froid, du genre vraiment froid, il n’y a pas de secret: rien de mieux que l’accumulation de couches à l’infini !
J’ai testé les mailles luxueuses, les tissages les plus denses, les lainages aux propriétés improbables, ben c’est de la merde ! Quatre ou cinq couches de matières pourries seront toujours plus efficaces qu’une veste hors de prix.
Problème, le layering c’est bien, mais pour que ça marche il faut une dernière pièce assez large qui puisse couvrir tout ça, à la manière d’une grosse couette complice, mais tout en épargnant la silhouette !
Une gageure en somme !
Pourtant mon manteau Arpenteur remporte haut la main ce défi, et je lui suis très reconnaissant de ne pas pour autant me transformer en gros patapouf ratatiné.
Là dessous on cale un peu tout et n’importe quoi sans vraiment de logique, parce qu’on est en voyage et qu’une valise ne peut pas contenir une garde-robe entière. Dans l’ordre, un heattech Uniqlo ultra warm, invisible, mais diablement efficace. Un vieux sweat Carhartt chiné à Emmaüs, au molleton doucereux. Une surchemise militaire, parce qu’il y a une poche camo sur le sweat et que ça fait combattant du blizzard. Et enfin une trucker Diesel au délavage so 2000, également trouvée en friperie. Ouf. Ça passe !
Pour lier tout ça niveau couleur et silhouette, et faire une transition avec le bas: une écharpe oversize Acne Studios. J’en ai deux, et elles m’ont fait la plupart de mes tenues cet hiver. Le bonnet vient de chez Homecore et à été acheté la veille, et les gants en pécari doublé cachemire, caution luxe de la tenue, trouvées dans un panier de Vélo’v il y a maintes années ! Pour finir la partie accessoires: comme ils n’arrêtent pas de répéter dans le métro parisien qu’il y a partout des pickpockets terroristes pervers pédophiles, j’ai pris une banane Uniqlo, ultra pratique pour garder ses affaires en sûreté.
Enfin, la moleskine du treillis suédois Bleu de Paname est idéale pour braver les températures négatives. Et si vraiment vous redoutez encore la pneumonie, je ne peux que vous conseiller la double paire de chaussettes, mais attention, important: dans une paire de CT70 couleur soleil, comme une incantation, un dernier espoir, un appel à l’aide.
Merci Boris pour cette merveilleuse journée…
Si tu souhaites lire un peu plus sur le layering et les manteaux longs, ça se passe ici
Pour d’autres tenues en treillis suédois Bleu de Paname, une série d’article là.
Les références
bonnet : homecore
écharpe : acne studios
manteau : Arpenteur
veste en denim : diesel
surchemise : uniqlo
sweat-shirt : carhartt
pantalon : bleu de paname
chaussures : converse
gants : uniqlo
banane : Uniqlo
Stylisme : TriplePape