Borali – colliers tressés & upcycling

nos premiers colliers Borali upcyclés

Nous y voilà. Après plusieurs mois de préparation et pas mal d’aléas, le premier drop Borali peut être présenté au grand jour, enfin ! En février dernier, nous te présentions le projet Borali, sous tous ses angles. C’est en abordant les contraintes économiques et le financement que l’on a évoqué la création d’accessoires avec comme première pièce, un collier de tissus tressés.

La sortie de notre noragi prend du temps, plus que nous ne le pensions. Nous avons suivi plusieurs pistes, des trucs vraiment excitants. Quelle que soit celle qui aboutira, ça va être fort.

Il y a aussi la vie du quotidien, et là, c’est moi qui plaide coupable. Jongler entre un boulot qui prend à minima 50h/semaine et le blog est déjà complexe. Ajouter Borali a déstabilisé ce fragile équilibre. Tu l’as surement remarqué, le blog a repris en régularité ces dernières semaines et j’y tenais. Car si il n’y a rien de plus galvanisant que de bosser sur sa marque, et sans un salaire et un site riche, nous n’irons nulle part.

Voilà le pourquoi de cette attente. Nous sommes les premiers frustrés et vous remercions pour les centaines de messages de soutiens. Franchement, c’est un shoot de Guronzan concentré !  Nous t’en parlerons bientôt avec un peu plus de détails.

Travailler sur ces colliers nous permet de rester dans le palpable, de pouvoir donner vie à nos idées plus vite. C’est un petit bout de l’esthétique Street heritage que l’on peut déjà te proposer. Et si ils venaient à plaire, ils deviendraient aussi une vraie aide financière pour cette première noragi.

Comment nous voyons l’upcycling

C’est le mot à la mode dans notre société où l’on a tendance à mettre le poids du désastre écologique sur les épaules du consommateur. Le concept a fleuri un peu partout et dans tous les domaines. La mode ne pouvait pas ne pas y échapper. Et puis, c’est un nouveau business aussi. Cela attire forcément les entrepreneurs et/ou stylistes, les projets pullulent. Il y a boire et à manger certes, mais c’est une bonne chose. Cela permet aussi de voir des labels comme Overlord apparaître. Et surement d’autres choses sympas dans des styles qui sont éloignés de nos univers.

Les japonais ou le sens de la réccup’

L’upcycling, sans en connaître le terme, je l’ai découvert il y a bien longtemps avec les japonais. Tout du moins, des notions proches.

Le boro déjà. Ce savoir-faire japonais d’il y a quelques siècles où les femmes récupéraient les vieux tissus pour redonner vie à des vêtements. Voire en créer de nouveaux ou du linge de maison par exemple. Ce sont les fameux patchworks avec les surpiqûres en fil de coton, le plus souvent blanc. Le point de sashiko (qui est un art à part entière en broderie avec des motifs).

Plus fou encore à mes yeux, j’ai découvert le sakiori, une autre technique japonaise pour recycler de la matière textile. Pour la faire courte, c’est de transformer des vêtements ou linges en nouvelle matière. Ils sont déchirés en petits morceaux puis roulés en pelotes. Ces « nuki » peuvent alors être tissées à nouveau via un procédé un peu particulier. J’aurai l’occasion de t’en parler plus en détails dans un édito avec un gilet Orslow construit en sakiori. Ce que j’aime vraiment ici, c’est l’idée de tout réutiliser. Aucun gaspillage.

Et plus récemment le rebuilt comme peut le faire Needles ou T.K Garment Supply, qui est de l’upcycling pur et dur. Ils partent de matériaux militaires, workwear, pas forcément des vêtements d’ailleurs, et en font des pièces complètement nouvelles. Avec des finitions haut de gamme. Les prix s’envolent mais c’est beaucoup de travail, on en reparlera.

Tracer notre chemin

Bon tu l’auras compris l’upcycling a toujours existé, à l’origine plus pour rationaliser des matières premières rares et/ou limiter les dépenses d’un foyer modeste. Aujourd’hui, c’est devenu un enjeu de société dans un monde où notre planète est à l’agonie. Et même si on peut le voir comme une goutte d’eau, c’est bien que des designers soient inspirés et montent des labels (à bien différencier des entrepreneurs, as du marketing, qui te font croire que tu vas sauver la planète en achetant leur fringues au marketing brillamment orchestré).

Nous avions envie de créer des choses dans cet état d’esprit, qui puissent venir compléter des silhouettes, apporter la petite touche en plus. Et ce, en redonnant une seconde vie à du tissu sans avenir.

Je t’explique tout.

Colliers Borali en tissus tressés : récit d’un premier produit

Je réalise qu’à chaque nouvel article sur Borali, je prends un temps fou à l’écrire. Et pourtant, je ne suis pas devenu un littéraire entre temps (mais ça tu l’as constaté !). J’y pense pendant des semaines, je bloque devant mon brouillon WordPress. Pas que rien ne me vienne, au contraire même. Cela bouillonne dans ma tête, et je suis toujours tiraillé entre tout te partager et en faire trop, que ça sonne doctrine marketing. Et quand c’est avant tout une passion, tu ne veux pas en arriver là. Accessoirement, je te perdrais dans la foulée !

J’ai pourtant envie de te parler de nos colliers avec plus que trois jpeg et quelques tenues. Avec Julien, nous avons bossé sur cette première étape, durement. Et te le partager, c’est aussi montrer ce qu’il y a derrière Borali.

Pourquoi partir sur des colliers

Dans un but mercantile pur, paraîtrait que ça n’est pas forcément la meilleure idée pour un premier lancement. Ni de l’écrire dans l’article de lancement ! Et pourtant à nos yeux, ces colliers sont une évidence.

Borali, nous l’avons pensé comme un label qui viendrait enrichir le vestiaire du style street heritage. Rendre accessibles des pièces pointues. Les accessoires sont parties intégrantes des tenues. Ce style est l’hybride de plusieurs courants comme le workwear et le streetwear. Bracelets, bagues, boucles d’oreilles, colliers et bien d’autres. Et c’est le collier qui a rapidement pris le dessus dans nos discussions.

L’upcycling était la base de notre idée et je portais déjà quelques colliers du genre. D’obscures marques japonaises et les très réussis Jinji en bandanas. Cependant, je ne ne trouvais rien d’autre qui m’emballe, qui puisse booster mes tenues.

Julien, lui, n’en portait pas vraiment. Il a testé les miens quelques jours et les a vite adoptés. Il ne passe d’ailleurs plus un jour sans nos colliers. Si il était de la génération « je snap tout », tu pourrais le constater sur son insta !

Voilà comment nous sommes partis sur des colliers en tissus tressés.

Comment sont conçus les colliers

Une fois partis sur cette idée, nous nous sommes pas mal triturés l’esprit sur la taille, les couleurs, l’esprit, la façon de faire… Il fallait que l’on soit cohérent stylistiquement et éthiquement, je m’explique.

Le design : trouver la bonne forme

Il a fallu penser notre collier. Et ce n’est pas si simple que ça. Les prototypes se sont enchaînés. Trouver la bonne longueur, la bonne épaisseurs et le bon tressage, c’est long. Sur le blog, la notion de silhouette est au centre des tenues postées. C’est souvent une histoire de volumes et de longueurs. Un collier en tissus tressés doit être un minimum bien pensé. Trop fin, il devient une cordelette « invisible », trop épais une laisse pour chien. La longueur est elle moins importante, nous sommes partis sur quelque chose de neutre, ça ne se joue pas à 2cm près.

Le thème

Il fallait donner une direction à nos recherche de matières. En upcycling, on peut vite partir dans tous les sens en voulant transformer tout et n’importe quoi. Avant de se lancer dans la collecte et les tests, on a délimité l’esprit de ce que nous voulions. Le style street heritage est vaste alors on a tiré trois grands axes : worker / military / denim. L’idée était de créer des colliers qui puissent aller dans des tenues où au moins l’une de ces touches stylistiques étaient présentes. Nous étions en hiver à ce moment-là et l’autre point important était d’avoir une polyvalence des saisons. En gros, que tu puisses porter ton collier avec un short comme sous une parka, sans que ça ne dénote. On a délimité des couleurs / teintes : rouge, bordeaux, navy, indigo, blanc, olive, beige, jaune et rose. Il n’y avait plus qu’à chercher !

Le tissu : chercher des couleurs, textures et matières

Je vais être transparent avec toi, c’est la partie la plus excitante. Les couleurs déterminées, tu as des images en tête qui crépitent. Une fois devant les pièces « recyclables », ce n’est plus la même chanson et ça devient tout de suite moins « évident ». On a étendu nos recherches de nos placards aux friperies, brocantes, en passant par notre atelier Borali. La texture et l matière, ce sont deux choses à dompter aussi. L’impact sur le rendu peut varier pour une histoire d’épaisseur, même minime. Nous avons réuni une dizaine de pièces. Il nous restait à les tester.

Les tests : créer des samples et choisir

Démonter un morceau, le préparer pour le tressage et l’assembler, c’est comme quand tu t’imagines associer plusieurs pièces dans ta tête pour faire une tenue. Le passage devant le miroir peut jeter un froid comme amener un gros kiff. Ici c’est pareil. Et nous avons essuyé un paquet de déconvenues. Certains tissus, tu te disais « ça va être terrible » et une fois tressés, un pétard mouillé. On a également mélangé des tissus, avec différentes techniques et combinaisons. Tu l’auras compris, on a coupé les cheveux en quatre…vingt dix !

Nous avons retenus trois combinaisons une fois tressées répondant à notre cahier des charges : deux flanelles de coton et un mélange de deux tissus japonais. Voilà ce que ça donne :

Voilà, nous avons trois colliers bien différents pouvant s’intégrer dans un tas de tenues street heritage, workwear ou même casual. Avant de voir cela en détail, j’aimerais aborder un dernier aspect de notre démarche upcycling.

L’upcycling à la Borali : objectif zéro gaspillage

« A toute bonne chose ses travers » – Mode et bienpensance écolo – Boras (2019)

Oui la vanne est un peu éclatée, tu auras cependant compris l’idée. J’ai beaucoup de mal avec le discours écologique, souvent rattrapé et cuisiné à toutes les sauces, surtout celle marketing. Cela peut accoucher de projets malhonnêtes et je n’ai pas envie que tu nous associes à tout ça.

Faire des accessoires à notre échelle, on ne va pas sauver le monde et on ne cherchera pas à te le faire croire. C’est un petit pas, et on tient à le faire proprement. L’upcycling, c’est bien si on ne le fait pas de façon sauvage, sans rationaliser. Nos capsules Borali upcycling suivront toutes la même philosophie : tendre au zéro gaspillage.

Cela se traduit par différents choix.

Favoriser l’irrécupérable

Nous ne détruisons pas des vêtements qui pourraient avoir une seconde vie et être portés à nouveau. On le verra à la suite de l’article, nous cherchons avant tout des pièces usées (une chemise au col HS par exemple) ou altérées (une retouche maladroite). L’idée est de faire quelque chose de ce qui n’a vraiment plus aucun futur sous sa forme originelle. On ne tape pas sur ceux qui le font, loin de là, c’est qu’à notre échelle et pour des accessoires, on peut essayer de venir recycler les miettes.

Et certaines miettes tiennent plus de la pépite !

Maximiser chaque tissu

L’autre point est que nous optimisons au maximum la pièce qui fera don de sa matière. Il serait facile et rapide de découper un peu à l’arrache ce qui nous intéresse et bazarder le reste. Cela n’aurait d’upcycling que le nom, pas la vertu. Il faudrait alors jeter un paquet de tissus à la poubelle. Sans parler de green-washing, on aurait l’impression de marcher sur la tête. Nous démontons donc chaque pièce entièrement pour maximiser tout le tissu qui deviendra une pelote à tresser.

Cela permet d’ailleurs de mettre l’accent sur le temps que cela nécessite. Monter une chemise, ça prend un peu de temps n’est-ce pas ?

Et bien, dis-toi qu’avec notre approche, on va la laver, la démonter entièrement, trier les pièces utilisables, les repasser, en faire une pelote (c’est long au possible si tu veux sortir des colliers réguliers) puis tresser collier par collier. Et bien sûr tout est fait à la main par nos soins. On peut parler de Made in France !

On a réussi à limiter au maximum la perte et nous gardons les rebuts pour le moment dans une boîte, pour peut-être un jour s’essayer au sakiori (Julien va m’étriper haha).

Colliers Borali : le « lookbook »

Borasification est avant toute chose un blog de streetstyle, où le cœur du propos est de proposer des tenues. C’est ce que l’on aime faire créer des silhouettes, basiques ou pointues, et de les partager avec toi. Borali est là pour agrémenter ce travail et quoi de mieux que des idées de looks pour te présenter ces colliers hein ?

Allé parlons en jpeg.

Collier tressé en flanelle de coton navy / burgundy / blanc

On a été chercher la matière sur une chemise en flanelle de coton dit check shirt ou chemise écossaise / à carreau. Elle avait été trop cintrée par son ancien propriétaire, elle était difficilement portable et lui trouver de nouvelles épaules s’annonçait compliqué. Le tartan est un mélange de couleurs du « brief ». Du blanc, du bordeaux, du bleu marine et même une touche de noir.

Une fois tressé, le tissu nous a surpris par ces jeux de couleurs et son irrégularité dans l’ordre des couleurs. Il lui a immédiatement trouvé un charme de dingue. Il a été le premier où l’on s’est dit « lui, il fera partie de notre premier drop ».

Et il se marrie vraiment bien avec le vestiaire workwear / military. Je te laisse te faire ton avis

Des idées de tenues estivales

La tonalité de ce collier est plutôt neutre, tu peux donc l’associer à pas mal de couleur sans que cela ne jure. Tu peux partir sur un haut foncé, il viendra se fondre avec. Ce sont les petites touches de bordeaux et de blanc qui pimenteront l’ensemble.

GAP navy tee – Drapeau Noir fatigue pants – Standard Fair sneakers – Borali necklace

Nous sommes ici sur un ensemble inspiration militaire de la tête aux pieds. Le combo navy en haut et olive en bas fonctionnera toujours. Il peut paraître un peu terne. Un ou deux colliers et le tour est joué.

Le mélange de couleur du collier permet de pigmenter le haut sans effet « coucou j’ai mis un collier les gars »

N.B : tu peux couper un peu en longueur les franges, on t’a laissé le choix (et ça permet de voir le tissu d’origine)

Tu peux aussi partir sur un first layer (une chemise ou un tee) très clair, comme cette chemise open collar blanche. Il va tout de suite contraster et apporter un plus visuellement.

L’avantage est qu’il s’associe avec une majorité de couleurs donc que tu ajoutes un petit outwear léger le soir ou le matin, pas de soucis. Ici j’ai enfilé une veste de travail d’été en olive foncé, voire vert forêt et c’est harmonieux.

un short en denim en bas et hop, tu as une tenue facilement réalisable avec d’autres pièces. Cela respire l’été et tu gardes une dégaine racée.

Et je n’en possédais pas pour te montrer, mais je verrais très bien un blazer déstructuré d’été porté détente avec ce collier. Il y a des choses à faire à la croisée des styles. Je m’y essaierai bientôt je pense. La graine commence à germer.

Et tu connais cette photo, ça fonctionne aussi avec une noragi Borali (et d’autres hein !)

N.B : un exemple de tests menés. Ici la longueur était encore trop courte pour ce que nous voulions, nous avons multiplié les essais.
Noragi Borali sample 100% silk raw & hand-made necklace

Des idées de tenues plus automnales

Et parce que nous voulions que ce premier drop soit toute saison, je vais te donner un peu chaud en ce jour de canicule extrême (on se rappellera qu’il faisait 43 degrés à l’ombre raaah).

Ce que j’aime dans le style street heritage, c’est que les combinaisons de l’hiver en termes de couleurs et d’inspirations peuvent se transposer à l’été. Les matières et volumes peuvent varier, quelques pièces aussi, mais on garde une ligne cohérente. Oui j’ai une pensée émue pour les amateurs de slim et/ou de full black !

La tenue tenue fera l’objet d’un article complet en octobre. D’ici là, ça te donne une idée de déclinaison.

Spellbound & Soulive jackets – Visvim shirt & denim – Paraboot Michael shoes – Borali necklace

Nos colliers se portent aussi avec des chemises plus classiques, ici une oxford blanche. On peut passer une trucker en gros denim sans soucis. Le reste de la tenue, on en parlera cet automne !

Collier tressé en flanelle de coton rouge / bleu / jaune

C’est le petit frère du premier collier et il n’a failli ne jamais voir le jour. Il provient d’une chemise en flanelle similaire à ci-dessus, avec les mêmes altérations. Sauf que je détestais le tartan, c’est une chemise que je n’aurais jamais portée et la regarder me piquait les yeux : rouge vif, du bleu azur, du vert foncé et une touche de jaune. Eurk ! Julien a littéralement insisté pour tester… Depuis, c’est celui que je porte le plus !

collier Borali en tissus tressés à partir d'une chemise en flanelle - mode upcycling

On retrouve les même irrégularités que le premier collier. Le tressage a donné un mélange de couleurs insoupçonnable.Il prend bien la lumière et apporte un peu de peps dans ta tenue sans être flashy. On tenait notre second collier !

Il fonctionne très bien avec des pièces indigos et military. On regarde cela en détail.

Des idées de tenues estivales

Ce collier se démarque par une teinte plus forte avec un rouge assez vif qui est adouci par le mélange de vert et de bleu. Il est assez difficile à capter en photo, surtout si tu n’as pas un écran HD (sur ton ordi, sur les smartphones, en général, c’est ok). C’est le compagnon idéal du tee blanc ou des vestes et surchemises militaires olive.

FUCT SSDD BDU shirt – Maison Cornichon tee – APC rescue denim – Clarks Wallabee low shoes – Borali necklace

Voilà une tenue purement street heritage avec une BDU shirt revisitée sur un classique tee blanc pour le coté héritage. Le jean bien size-up et une paire de Wallabee aux pieds pour le coté street. La silhouette est dynamique par ses volumes et le collier vient apporter du peps visuellement.

Promis, le matching avec les broderies au dos n’était pas voulu, je te vois venir !

Tu peux le voir, ça fonctionne tout seul avec du military et du denim. Et quelque soit ton budget, c’est le genre de tenue que tu peux reproduire avec du TRMC comme du Uniqlo !

De plus, tu n’as pas besoin de partir sur des tenues très typées pour porter nos colliers. Un tee et un short chino accompagnés d’une paire de sneakers blanches et c’est parti (si tu peux éviter les Stan Smith, c’est quand même un vrai plus).

GAP tee – Norse Projects Aros chino shorts – Visvim Hockney boat shoes – Borali necklace

On est ici sur une tenue casual street, la version loose du casual chic (oui j’ai inventé le terme haha). Le look aurait tout aussi bien fonctionné avec un tee plus ajusté et des bateaux plus classiques. C’est un bon moyen d’accessoiriser une tenue basique. Un tee-shirt et un short chino, on peut difficilement faire plus simple.

Ces close-up illustrent bien son bon fonctionnement avec des hauts indigos. Le collier se mélange bien au tee et contraste ce qu’il faut. Et puis l’été, c’est la saison pour apporter un peu de fantaisie à son style !

N.B : ce collier permet de communiquer avec les plus dangereux félins. Pratique si tu t’aventures hors de chez toi !

Des idées de tenues plus automnales

Tu peux aussi le porter dans tes tenues aux couleurs plus neutres et sombres. C’est souvent le cas des compositions durant l’automne et les mouvances héritages en sont férues. Julien porte une veste militaire au camo foncé avec un sweat gris anthracite et le collier tranche sans choquer.

A.P.C camo field jacket – Benjamin Jezequel x Bonne Gueule sweater – Pure Blue Japan jeans – Red Wing work boots

Julien les porte d’ailleurs souvent différemment de moi, et tu en feras surement de même. Qui a dit que j’avais écrit tout cela pour rien !?

Quelques close-up en plus.

Il est également possible de porter le collier avec le nœud non apparent (je te conseille de couper un peu les franges si jamais tu préfères ainsi). On a alors un autre tombé. Il n’y pas de mauvaise solution.

A.P.C camo tigger field jacket – Visvim Lhamo shirt – Soulive tee & denim – Clarks Wallabee – Baars sunglasses

Collier tressé en coton japonais beige et indigo

Pour ce dernier collier, on voulait trancher avec les deux autres. Avant tout dans le sourcing, puisqu’il s’agit des chutes de deux tissus japonais que Julien a utilisé pour différents projets DIY pour le blog (notamment ce pantalon). La matière réunit ce que l’on connait du savoir-faire japonais et c’est là une belle occasion de ne pas en gaspiller et surtout de créer un collier unique. Avant même de le tresser, nous étions persuadés qu’il serait une réussite. Nous tenions notre troisième et dernier collier de ce premier drop.

collier Borali en tissus tressés à partir d'une chemise en flanelle - mode upcycling

On te l’avait présenté dans l’article de présentation de Borali. Tu as ici un collier bicolore avec deux matières texturées et à motif sur l’envers. Ces détails apportent de jolies nuances une fois la matière tressée.

Il est polyvalent et peut s’exprimer dans pas mal de tenues et styles différents.

Des idées de tenues estivales

Cette déclinaison est peut être la plus polyvalente, elle s’intègre dans un paquet de combinaisons, sans sourciller. L’aspect vintage du tissu et des tons neutres comme explication. Ce collier sera rarement HS et viendra apporter une nuance de couleur et de texture plus qu’un contraste.

Ici il fait écho au short en denim bien usé et jauni, les deux teintes se complètent. Il se fond dans le camo sans ressortir. C’est une autre approche de l’accessoire au final. Quand tu enlèves ta veste, il prend plus de stature et complète un simple tee.

N.B : nos colliers ne protègent malheureusement pas des rayons du soleil, pense à mettre de la crème solaire !
Edwin chore jacket – H&M tee – Diesel vintage shorts – Visvim FBT sneakers

Tu peux aussi mélanger les colliers en les superposant. Julien en porte quasiment toujours deux en même temps. Ça permet aussi de casser la réflexion et se dire « je les porte comme je le veux ».

Ça roule tout seul. Ajouter de l’accessoire sur ce genre de tenue très « militaire premier degré » (la montre, le cargo, les GAT) permet vraiment de casser le coté trop « surjoué ». On est loin du cosplay bidasse bien sûr, disons que la superposition des colliers ainsi que les bracelets, ça donne tout de suite une dégaine plus « chill ».

Gustin tee – Orslow cargo pants – German Army Trainers AdidasSeiko watch – Jimmy Fairly sunglasses – Borali necklaces – ****** bracelet

Des idées de tenues plus automnales

On arrive sur la fin alors je vais nous épargner un peu de texte, je pense que tu sauras quoi en faire quand le mercure se rappellera que nous somme dans une région au climat tempéré. Ces looks, tu les as déjà vus sur instagram ou dans des précédents articles. Je te mets quelques photos pèle-mêle.

comme porter une veste en jean avec un layering olive et blanc cassé
Retrouve l’ensemble de l’article iciblog mode street heritage homme - Bonne gueule neppy veste -NN07 exclusif frenchtrotters alberto shirt - Borali necklace - maison cornichon tee - visvim voyager moc kicks
Plus de photos sur l’article de Julien ici

Les présentations sont faites, et la suite ?

Ne t’inquiète pas, je termine pas l’article sans te partager toutes les infos sur le lancement. Du moins celles que j’ai à date. Les nuits vont être courtes jusqu’au lancement. Vous avez été nombreux sur Instagram à nous soutenir, prendre des nouvelles, nous chambrer, nous encourager, avec un tas de question. Merci !!

Et je vais essayer de répondre à toutes ces questions.

Bon, ils sortent quand vos colliers ?

Ils seront disponibles à la vente le samedi 27 juillet 2019 (oui je précise l’année, y a des gens taquins dans l’assemblée !). L’heure, cela sera soit 11H soit 14h, tout dépendra de notre capacité à tout boucler.

Ok, et où seront-ils dispo stp ?

C’est le dernier gros chantier sur lequel nous travaillons, un peu à la bourre. Dans le pire des cas, ils seront disponibles sur mon vide-dressing. Notre but est d’arriver à pousser un e-shop dédié à temps.

On filera le bon lien dans notre newsletter donc pense à t’inscrire pour être averti dès le lancement. Tu peux t’inscrire sur Borali ici et il y aura toujours celle du blog (suffit de scroller en bas du site et tu peux entrer ton mail).

Et le prix alors ?

On ne sera pas sur une babiole à 10€ ni sur un garrot à 40€. Borali n’est pas un label que l’on veut voir jouer la course aux bas prix, il y a Tati pour ça. Nos accessoires sont faits à la main en France, découlent d’un procédé créatif, responsable et réfléchi. On a bossé dur dessus, une belle partie de notre temps libre.

Un détail aussi, le prix de colliers ne varient pas d’une matière à l’autre. On estime qu’en redonnant une seconde vie à ces matières, elles repartent toutes à égalité.

Si je garde le suspens, c’est que l’on a réservé quelques petites « surprises » à ceux qui auront participé à ce premier lancement. Nous sommes allés plus loin que le produit lui-même, on pose déjà des bases de ce que sera Borali quand on aura le budget pour produire notre première noragi.

On a hâte de vos retours !

Niveau quantité, cela donne quoi ?

Tu l’auras compris en lisant cet article, on sera sur des quantités limitées. Nous travaillons à la pièce et sauf lot, chacun de nos accessoires sera produit en peu d’exemplaires selon la matière que l’on a pu recycler. Vous le comprendrez après le lancement. On en dira un peu plus.

Attention, ce n’est pas un argument marketing pour que tu te précipites ! On veut simplement attendre les premières livraisons.

Vas-y, je t’en réserve 3, c’est bon ?

Premier arrivé, premier servi. Même les copains ne seront pas avantagés. Aucune assurance que ça parte vite ou non, on tient seulement à travailler correctement à tous les niveaux. Je me répète : inscription à la newsletter pour le lien et suivre Borali / Borasification sur instagram peut être une bonne idée !

Y aura du restock ?

Non monsieur ! C’est logique mais je préfère le souligner. On travaille en collection capsule unique. Le charme de l’upcycling.

Mais il y aura d’autres séries ?

Je peux être transparent avec toi, on a déjà avancé sur plusieurs capsules et d’autres nouveautés. La réussite de cette première série va néanmoins conditionner la suite de notre aventure. Borasification est un blog de niche, qu’on rêve voir grandir chaque jour certes, mais nous restons petits. Et c’est sûrement la pire période pour sortir un produit. Que veux-tu, on est stratégique ou on ne l’est pas haha

Blague à part, on espère que ces colliers trouveront une place dans vos tenues et que l’on pourra avancer sur la suite. On adore cet univers et on veut le pousser plus loin !

Du coup, si tout se vend, ça vous finance les noragi ?

Si jamais nous faisons soldout rapide, dis-toi que cela paiera l’investissement d’une nouveauté upcycling que l’on prépare. Ce n’est malheureusement pas ces quantités qui peuvent payer une production japonaise ou française… On compte sur ce premier lancement pour évaluer ce qui peut plaire et investir pour la suite.

Et là, on repensera les quantités. Cela nous prend beaucoup, vraiment beaucoup de temps. Comprends que si on vend 4 colliers, nous avons beau être passionnés, il faudra reconsidérer les choses. Et trouver à financer notre noragi par d’autres moyens (rien d’obscur hein !)

D’ailleurs, les noragi, ça avance ?

Oui ! On a clairement fait un grand pas. On aura l’occasion d’en parler dans un article dédié. On doit maintenant vraiment confirmer l’atelier. On a peut être vu trop grand mais on ne veut pas lâcher une piste.

Il y aura quelques surprises d’ici là, Borali devrait encore raisonner.

Moi je ne peux pas vous aider ?

Partage mon ami ! La seule chose dont nous avons vraiment besoin, c’est de gagner en notoriété. Si tu es convaincu par le blog, ou même un article, n’hésite pas à le partager à un pote ou qui tu veux d’ailleurs. Nous ne sommes pas équipés pour lutter dans la jungle du SEO et des moteurs de recherche, le bouche à oreille reste notre meilleur levier marketing. Idem avec Instagram. A 33 ans, je ne fais pas la course aux likes et followers, c’est simplement que c’est un moyen de partager notre travail et que l’on n’a pas forcément les faveurs du géant américain. Un « @ » à tes potes que ça peut botter et bim !

Bon si tu as 5 000 euros en cash dont tu n’as pas besoin, MP haha

En résumé, ce lancement de collier Borali

Tout le monde n’a pas forcément envie de lire donc petit résumé de cette première capsule Borali :

  • nous lançons une série de colliers en tissus tressés
  • les matières proviennent de vêtements ou tissus en fin de vie
  • on parle d’upcycling
  • que l’on veut avec le moins de gaspillage possible
  • nous avons travaillé autour du workwear / military
  • et forcément un peu street heritage
  • ce qui a mené à trois pièces
  • deux flanelles de coton
  • l’une à majorité bleu marine et bordeaux
  • l’autre rouge avec des touches de bleu et de jaune
  • et une troisième bicolore en tissus japonais
  • on a développé un tas de conseils et idées looks
  • mais ça tu dois scroller vers le haut si tu veux le voir
  • et on a répondu à des questions
  • les principales sur le lancement
  • qui aura lieu samedi 27 juillet
  • entre 11 et 14h, on te préviendra par mail
  • donc inscription aux newsletters recommandée
  • on y donnera aussi le lien du shop
  • les quantités sont limités
  • pas de restock
  • et puis si tout se passe bien
  • des nouveautés suivrons rapidement
  • merci

J’arrête là cet article plus long que d’ordinaire. C’était aussi l’occasion de partager pas mal de tenues de saison. Borali est l’occasion de créer des pièces, Borasification c’est toujours de les associer et de partager de l’inspiration !

Julien et moi sommes disponibles pour répondre aux commentaires et MP sur instagram !

A samedi 😉

+++

Par Boras

Pas un héros de l'orthographe, pourtant j'écris des articles sur des bouts de chiffon que je prends en photo. J'aime porter des kimono mais je ne fais pas de Kendo, mon style se perd entre street et workwear. Je suis aussi un amoureux de basket et des C's, qui voue un culte à DJ Premier.

Un style pointu et des conseils simples

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