Face au succès de la première édition, on ne pouvait pas ne pas revenir avec les 5 kiffs, la « nouvelle » rubrique du site.
Et parce que le timing, c’est important, il ne nous aura fallu qu’un an après la première édition pour qu’on te propose la suite!
L’idée est toujours la même, partager avec toi des trucs qu’on aime, qu’on les ait découverts récemment ou non.
Au programme, un pot pourri de ce qui nous influence dans la vie et dont on discute entre rédaction d’articles et craquages sur Vinted. Et à peu près tous les sujets pourront y passer, tant qu’on ne parle pas de sapes. J’annonce d’ores et déjà quelques entorses sur ce point.
N’hésite pas à commenter ou à nous attraper au vol sur Insta pour en discuter, on relance aussi cette rubrique pour pouvoir bavarder!
BLESSED
Je suis assez obsessionnel avec la musique. Les morceaux que j’aime me suivent généralement longtemps. Pendant des mois. Dans toutes les situations.
Je connais deux personnes qui fonctionnent un peu de la même façon et avec lesquelles je suis assuré d’écouter TOUT LE TEMPS les mêmes trucs. L’une d’entre elles a créé Borasification.
La bonne idée aura été de faire écouter Blessed à Boras il y a quelques mois.
Mais pour commencer, un peu de contexte.
Blessed, c’est un son de Ocean Wisdom sorti en 2019, avec en feat Dizzee Rascal, pape incontesté du courant grime.
Découvert au détour d’une recommandation Spotify bien sentie, le choc a été total. Et pourtant, quand tu t’appelles « La sagesse de l’océan », difficile d’être pris au sérieux. Il suffit néanmoins des quelques secondes d’intro et des premiers mots de Dizzee Rascal pour que l’énervement monte. Juste assez pour être à point après le premier refrain.
Spoiler alert: c’est avec le deuxième couplet que la fête commence. Ocean Wisdom, c’est le fils spirituel de Busta Rhymes et Eminem, la vitesse en plus. Il livre une leçon de flow qui raisonne comme une patate dans la mâchoire et qui t’amène « tranquillement » jusqu’à la fin de ta journée en cas de coup de mou.
Et avec Boras, avec qui on partage le même amour du hip hop, ça a été l’hymne de notre semaine studieuse passée en Bretagne fin août, qui a servi à poser les bases du futur du site.
Si par un miracle que je ne saurais expliquer cette description donne envie d’aller plus loin, ça se passe ici.
LOVE DEATH AND ROBOTS SAISON 2
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai découvert par hasard il y a quelques semaines que Netflix avait sorti la saison 2 de Love Death and Robots.
Une série expérimentale assez unique disponible sur la plateforme, qui tranche nettement avec le reste de son offre.
La saison 1 m’avait cloué au sol, non pas par sa qualité exceptionnelle, mais parce que le format et le propos sont totalement différents de ce qu’on peut voir habituellement.
Des courts métrages animés plutôt orientés science-fiction, qui traitent de sociétés dystopiques, de l’avènement des robots et plus simplement du futur. Tous les mots clés pour que je fonce tête baissée.
La saison 2 est moins ambitieuse (8 épisodes contre 18 pour la première) mais s’emploie davantage à raconter des histoires lorsque certains épisodes de la première saison relevaient plus de la simple démo technique. Après, si comme moi tu mesures la qualité d’un film au nombre de morts par balle…
Je retiens notamment l’épisode ICE, qui raconte l’histoire de Sledge, adolescent de 16 ans qui veut s’intégrer au groupe d’amis « augmentés » de son grand frère sur une planète gelée. C’est visuellement bluffant, et ça rappelle l’univers visuel de Gorillaz.
La saison 3 est déjà en préparation et devrait sortir en 2022, et moi je me frotte les mains!
PUEBCO
J’ai entendu parler de Puebco totalement par hasard. C’était il y a 2 mois en errant comme une âme en peine sur différents eshop à la recherche de sapes.
Le genre de moment où tu passes des dizaines de pages sans savoir ce que tu cherches et où tu espères qu’en cliquant sur l’onglet « chemises », la magie opérera. Tout le monde le sais, mais je vais quand même le répéter, la magie n’opère jamais. Nous sommes condamnés à voir briller sur nos tronches le reflet blanc de l’écran sans pouvoir rentrer notre numéro de CB.
Sur le site de Royalcheese, je tombe, non pas sur ma prochaine pièce de coeur, mais sur un tablier. Inhabituel pour le shop.
En y regardant d’un peu plus près, il s’agit en fait d’un upcycling de pantalon cargo. Couleur Olive. Une grosse poche en plein milieu. 15€. Banco. Je tiens mon achat du jour.
Je vais le chercher quelques jours plus tard et je découvre que la photo ne lui faisait pas honneur. J’appréhenderais presque de le couvrir de sauce.
Du coup, j’ai envie d’en savoir un peu plus sur la marque. Je découvre qu’elle a été fondée en 2007 à Tokyo par Hirotaka Tanaka. Il parcourt régulièrement l’Asie à la recherche d’objets et de matériaux à recycler et réutiliser pour en faire de nouveaux objets du quotidien. La marque propose des sacs, vêtements, accessoires de voyages ou encore des objets de déco. On trouve d’ailleurs pas mal d’objets d’inspiration militaire.
Mon chien n’est d’ailleurs pas passé loin du panier en toile de tente upcyclée. Une idée qui n’a malheureusement pas fait l’unanimité à la maison…
TOKYO VICE
Après avoir lu le Dernier des Yakuzas, le second livre de Jake Adelstein, j’ai eu envie de me pencher sur son premier bouquin, Tokyo Vice.
Pour la petite histoire, Jake Adelstein est le premier journaliste occidental à avoir bossé pour le Yomiuri Shinbun, un quotidien japonais. Ce qui en fait immédiatement une curiosité. Le mec a sans doute des choses à raconter.
Il retrace dans Tokyo Vice son début de carrière, son intégration parfois difficile, ses rapports avec la police ou encore avec les Yakuzas, et sa recherche perpétuelle du dernier scoop pour pouvoir exister.
Pas de scoop ici, j’ai pris mon pied tout le long.
Ce livre permet de comprendre un peu mieux les rapports complexes qui lient les journalistes, la police et les mafieux au Japon.
Loin d’être un simple récit froid, cette histoire raconte comment la vie de Jake Adelstein souffre de son quotidien dans le Tokyo sombre et glauque qui est le sien. Mais aussi comment ses relations personnelles et professionnelles s’entrecroisent, et comment la frontière entre les deux devient de plus en plus floue au fil du temps.
Une fois qu’on gratte la surface, l’histoire s’emballe et prend une tout autre dimension. Compliqué d’en dire plus sans trop en dire. Il faut juste y aller.
LE DERNIER DROP NOAH
Oui j’ai menti. J’ai dit qu’on ne parlerait pas chiffon. On va faire une entorse pour cette fois, parce que j’ai pris un énorme coup de chaud en préparant la news sur le 2ème drop de la collection automne hiver de NOAH. Mais j’irai vite.
Cette sortie tombe extrêmement bien, puisque je viens de récupérer une cap de la collab avec Barbour (qu’on devrait voir ici sur ma grosse tête sous peu), et que je me vois bien compléter l’uniforme.
Je ne reviendrai pas sur l’histoire de la marque ou encore son esthétique. Cela mériterait un Zoom ou un dossier à part entière. En revanche, comme il s’agit des kiffs de l’équipe, on va s’attarder sur ce qui nous a fait kiffer.
J’ai des goûts simples, et c’est le hoodie qui m’a fait voltiger. Et plus particulièrement les couleurs proposées. Que ce soit le bordeaux ou le vert, les deux teintes sont particulièrement réussies. Facile de m’imaginer les porter cette saison.
Et Boras, pour reprendre ses mots: « je pense que je vais partir sur la CPO, dans un beau et subtile cachemire violet, et je ne me ruinerai pas trop puisqu’elle ne coûte que 1398 dollars« .
Je pourrais continuer un moment, en abordant les casquettes et autres bonnets, toujours aussi réussis que les précédents. Mais je m’arrêterai là, parce qu’il faut savoir dire stop, et que je ne me ferai pas livrer depuis les États-Unis.
On se donne rendez-vous fin 2022 pour la troisième édition des 5 kiffs de l’équipe!