Ce n’est pas sans émotion que je vais écrire cet article. Il y a les précoces, celles et ceux qui accomplissent des choses tôt dans leur vie. Et puis, il y a les retardataires, qui prennent leur temps. Aucun doute, je suis de ceux-là. J’ai toujours rêvé de sortir mon jean, une coupe que je n’ai jamais trouvée ailleurs. On va le voir, il est le fruit de longues années de rêveries, de compréhension et d’affinage de mes goûts. Alors à l’aube de la sortie de ce jean Borali, je suis comme Kevin Garnett au coup de sifflet final du game 6 de NBA Finals 2008. Je trépigne de caresser mon Graal. Et pour le savourer vraiment, il va falloir que je vous convaincs que ce jean à la coupe loose tapered bien singulière, peut devenir #yourdailyjeans.
RESTOCK ALERT: suite au soldout éclair de lundi, nous travaillons à un réassort rapide pour les déçus. Nous allons vous expliquer tout ça via notre newsletter et vous solliciter pour assurer un drop ciblé exceptionnel. Pense à t’inscrire à la NL Borali ici.
Le premier jean Borali : récit d’une aventure commencée en 2001
Avec un premier proto réalisé en 2021 sur le pouce lors de la confection de notre noragi japonaise, on peut dire que cette sortie au printemps 2023 se sera faite attendre. Moi le premier, j’ai rongé mon frein. Et même si l’on est pressé par le temps, je vais le prendre pour te raconter cette aventure.
La big picture
Mais avant ça, comme j’aime à le dire, laissons parler les JPEG. Plus qu’une fiche produit détaillée ou une belle histoire, Borali vend du style et de la silhouette. Les images se doivent de te toucher, avant tout le reste.
Maintenant que les présentations sont faites, on entre dans le vif du sujet!
La coupe : un loose tapered fruit de 20 ans d’amour du jean
S’il est toujours facile de jouer la carte de l’émotion et du lien particulier que l’on a avec une pièce comme levier marketing, impossible de faire autrement avec le jean.
Spoiler: si tu veux vite passer la partie « Histoire » scrolle jusqu’à : Pourquoi Borali est le meilleur jean loose tapered du marché?
Mon premier jean : un Levi’s 501 anti-form
Enfant des années 90, mon histoire avec le jean a commencé au lycée début 2000 quand il a fallu abandonner le survêtement Lacoste. Tout est parti d’une publicité à la télévision pour un nouveau jean Levi’s 501.
Le slogan: « 501 jeans avec anti-form ».
Véritable claque! Je n’avais pas un trait du jargon d’aujourd’hui mais je venais de trouver celui qui me ferait oublier les joggings. Je vivais basket, hip hop et bmx, c’était le compromis idéal entre le baggy et les jeans « de vieux » (j’ai 16 ans à l’époque).
Sauf que Levi’s c’est cher, le jean coute 105€, je me souviens encore du prix et mes parents n’ont pas les moyens.
Un an et quelques Levi’s d’occasion en brocante plus tard, je trouve mon Graal à -50% dans un Levi’s Store à Valence en Espagne lors d’un voyage scolaire.
C’est un coup de foudre et sans le savoir, le début de mon histoire d’amour avec les vêtements loose-fit et la recherche de toujours avoir une silhouette relax.
Dsquared anti-fit et du Rick Owens Drop Crotch : l’importance de la fourche et de la bonne longueur
On passe quelques années sombres à base de Diesel, qui pourtant enrichiront cet attrait du jean. Je suis toujours curieux de découvrir des délavages, des détails, je scotche sur des trucs étranges (au secours les jeans cirés Dior Homme).
Alors en études supérieures, où l’ennui me consume, je découvre coup sur coup 2 marques qui changeront à vie ma vision du style. Et ce sont leurs coupes de jeans et pantalons qui sont au centre du débat.
On est en 2007 / 2008, Hedi Slimane a retourné le monde de la mode et l’on est à l’aube d’une page bien sombre :l’avènement du slim / skinny.
( Puis du « tout porté trop petit »)
Ce qui me sauve? Je traîne sur des forums de mode où je découvre que le vêtement ne s’arrête pas aux magasins de la ville où j’étudie.
Là, je découvre les défilés de la marque Dsquared et un truc me saisit au milieu de l’exubérance et du coté bling bling des frères Caten : la coupe de leurs jeans. En mettant de coté les tailles basses et délavages improbables, il y a une coupe qui ressort et me brise la rétine : les anti-fits jeans.
Ils ne sont pas sans me rappeler mon fameux 501 du lycée mais la coupe est plus dynamique. Ils sont larges aux cuisses, portés sur les hanches avec une grande fourche. Purée, c’est beau en mouvement, le jean vit.
De plus, les jeans sont courts, parfois très. Résultats? La ligne de jambe est racée et je découvre une agressivité dans le fit qui va changer pour toujours mon approche du jean. Hors de prix et introuvable en France, je bricole, économise et retourne eBay.
Je le passe, c’est absolument génial. C’était il y a 15 ans et je peux le dire aujourd’hui, c’est ce jean qui est la grand-père du jean Borali.
Bien que conquis, je suis jeune et avide de découvrir de nouvelles choses. Je tombe sur Ricks Owens, encore peu connu hors du cercle avant-gardiste. Il fait des pantalons et short drop crotch. En résumé, des coupes bien amples avec des fourches bien bien longues. Là encore, c’est le coup de foudre.
Avec lui, je comprends mieux l’architecture d’une tenue : étager les couches, casser les proportions…
Bref, jouer avec ses fringues et s’amuser.
Denim japonais, selvedge et frustration
Enfin, arrive 2011, les études prennent fin, je commence l’alternance et si j’aime toujours mes fringues Ricks Owens et mes dégaines street dark, je me sens pas à l’aise en entreprise.
Au final, je portais ces marques comme l’on porte du Supreme ou du Carhartt. Depuis des années, je regarde la mode heritage de loin. je piochais de temps à autre une sape dans des marques comme Engineered Garments ou Visvim, sans intégrer aucun code.
Là je commence à me chercher du jean brut selvedge, de la toile japonaise alors je me chope du APC. C’est la facilité et des petits prix en seconde main.
Bémol, et de taille, enfin de sous-taille, ce sont des p******s de collants! Bien que les coupes m’horripilent, j’en prends et c’est là que née le size-up dans ma tête.
À défaut d’une coupe rêvée, on va faire en sorte d’être plus confort. En plus j’accroche au denim qui se patine. Tout ce qui est vêtement qui ne craint rien. « C’est plus joli usé », c’est quand même pratique quand tu te sapes en seconde main.
Mais voilà, les années passent. 1 puis 2 jeans qui explosent à l’entre-jambe, c’est chiant. Et le confort, même pris 2 tailles au-dessus, ça ne le fait pas.
2014, j’achète plusieurs coupes droites, c’est mieux mais le coté mou du bas ne coche pas toutes les cases.
Alors je check les coupes tapered, c’est déjà plus mon truc. Toujours pas assez d’ampleur et de fourche, je ne retrouve pas le plaisir de porter mes anti-fit Dsquared ni la silhouette.
Comment avoir une ce genre de forme avec des toiles sympas?
Système D : je customise mes propres tapered avec ma mère
Alors je pose avec maman, dans le Perche et on réfléchit. Je lui amène mes petits dessins, un jean que je veux modifier et on y va.
Je prends un coup droite avec une fourche correcte et on va le tapered nous mêmes.
C’est perfectible mais j’ai là la première ébauche de ce que sera le jean by Boras un jour.
Dès lors, je modifie tous mes pantalons. On fait des tests et j’affine « ma coupe » année après année. Sur du Carhartt, du chino Norse Projects, des Levi’s vintage ou encore quelques jeans japonais.
Dernière ligne droite
Le blog grossit en même temps et Borali née peu de temps après.
Notre aventure commune avec Julien prend racine avec notre amour de la veste noragi, un kimono de la paysannerie japonaise. On y passera de longues années à la dessiner et apprendre les rouages de ce monde du textile.
Et ça m’a laissé le temps de murir le design du jean en parallèle.
Parce que oui, je n’ai toujours pas « mon » jean. J’ai aussi une meilleure idée de ce que je veux.
Entre temps, j’ai déniché au milieu de nul part une marque japonaise, Hatski, qui se rapproche du flow que j’aime. Encore trop tapered et pas asses large sans trop size-up, ça me parle déjà plus.
Puis, comme beaucoup de créateur de jean avec une bonne vibe, c’est encore du coté de Levi’s que je vais regarder. En revanche, point de 501, de Redline, et tout les modèles phares / époques phares de la marque au red tab.
En fait, moi, je retombe sur mes Levi’s vintage que j’avais acheté ado avant ce fameux 501 anti-form. Nettoyage de printemps pendant le COVID, la belle histoire!
Un 615, la forme me parle plus, il y a un coté fourche / tapered qui va dans mon sens. Il est loin de ce que sera notre coupe mais ces détails orientent dans le bon sens ma recherche.
Enfin, ce sont les image d’archive des Levi’s de la fin du 19ième aux années 30 / 40 qui clôtureront mon patchwork d’inspiration.
Sur les photos d’archive, tu vois des fourches généreuses, des jeans portés plus ou moins haut mais toujours avec une ceinture et de l’aisance.
On est début 2021, je réserve un Airbnb dans l’Oise avec Julien et notre modéliste Clément. Je vais leur exposer mes idées.
Pourquoi Borali est le meilleur jean loose tapered du marché?
Je rigole, le titre est juste pour le référencement Google, sait-on jamais!
Point de jean parfait ou de coupe universelle, tu connais la rengaine. La seule que je peux avancer est que ce jean Borali correspond en tout point aux 5 poches en denim idéal.
Toile, confection & péripéties
En commençant par partager 20 ans de cheminement créatif, tu as pu légèrement flipper non? Parce que oui, beaucoup de choses sont datées en 2023. Pourtant, c’était important pour apprécier le travail fait sur ce jean Borali.
En effet, les Dsquared & co ont fait naître des idées de forme mais on repassera pour le remplissage!
Bref parlons rapidement des détails techniques et du duo : toile et confection.
Notre jean est monté au Portugal dans une toile selvedge italienne… 2 choses inenvisageable pour moi il y a 3 ans.
Pourtant, ces choix faits à l’origine sous la contrainte conjoncturelle vont se révéler être les meilleurs que l’on aurait pu faire.
Notre premier proto, celui que j’ai beaucoup posté avait été fait par notre denim master au Japon. 2 problèmes se sont présentés : des délais de plus d’un an et un prix final qui dépasserait les 300€.
Or, ce jean Borali, on le rêve comme le point de départ du daily uniform de notre marque. Le socle de notre silhouette et du vestiaire que l’on compte développer. On se couperait de trop d’entre-vous et ce n’est pas ce que l’on souhaite. Comme on croit en notre idée, on veut toucher le plus de mecs et de nanas possible.
On cherche alors un atelier classique au Japon, que des refus. La période est compliqué, post-Covid, les bons ateliers gardent leurs clients et rattrapent déjà leur retard.
En faisant une croix sur le Japon, on fait par conséquent une croix sur une toile japonaise. Avec Borali, on veut produire avec une matière tissée au plus près. Ramener du denim japonais en Europe, ça ne nous parle pas comme démarche.
À ce moment là, Julien et moi sommes un peu au fond du trou. Sans toile, on contacte des ateliers portugais, les bons, tous full. En France, les prix nous mènent à des tarifs japonais, on sort du cahier des charges.
C’est là que va arriver un ami qui va littéralement nous sauver la mise : Nicolas, le fondateur de Drapeau Noir.
Spontanément, il va me proposer de nous aider à dégoter un atelier. Il bosse main dans la main avec une usine qui fait du super boulot (ils font les jeans de Livid et MFPen aussi). Comme elle ne prend plus aucun nouveau client aussi, il va faire un truc de ouf : faire passer ce jean comme une sorte de collaboration avec Drapeau Noir. Sa chef de produit faisant l’intermédiaire au début. Ça brouillera les pistes et on pourra ensuite prendre le relais comme si de rien n’était.
Avant ça, c’est lui qui m’oriente sur de la toile italienne, l’indéboulonnable Candiani.
Je suis peu emballé, les toiles selvedge lisses que j’ai vu passer pendant 10 ans, ce n’est pas Borali. Là, il nous file le contact de leur agent et nous dit de lui parler des toiles Shuttle Loom.
Prise de contact, demande de coupons, 1 semaines plus tard c’est une petite claque. On a devant les yeux des toiles super sympas. Clairement en blind test, je me serais planté.
Candiani a récemment rapatrié des métiers à tisser Shuttle Loom des années 60s. Les toiles selvedge qui en sortent sont intéressantes. Elles ont ce qu’il faut de main sans être trop texturée.
On travaille sur un daily jeans, on ne veut pas de toile complexe, neppy ou je ne sais quoi. Comme dirait Tinder : It’s a match.
Bonus : la toile est 100% coton bio certifié GOTS avec une teinture végétale 100% biodégradable. Candiani travaille depuis longtemps pour limiter son impact. On en fait pas un argument de vente en gros sur le site mais chouette qu’une jolie toile coche ces cases.
Que d’aléas au final qui posent des mots sur ces délais de fou qui ont joué avec votre patience.
Et l’on voulait remercier publiquement Nicolas pour ce qu’il a fait pour nous. À l’heure où des marques pompent le travail d’autres sans vergogne, ce qu’a fait Drapeau Noir pour Borali n’a pas de prix.
2 délavages disponibles : bleach et stone wash
Si tu as suivi le projet depuis le début, l’apparition d’une couleur foncée a pu te surprendre.
En effet, le projet initial du jean Borali, c’était sortir un bleach. Une toile de denim délavée uniformément bien fort pour obtenir un jean très clair.
C’est un coloris super facile à porter et qui ne se trouve pas facilement, les bleach wash sont le plus souvent affreux.
Et c’est encore là où la toile Candiani a fait des merveilles. Ils utilisent un procédé maison appelé Indigo Juice. Je te passe les détails techniques, mais outre que ça limite l’utilisation d’eau, la teinte indigo en surface va donner de belles choses une fois lavée.
Et clairement, après avoir vu des dizaines de toiles bleachées sans être convaincu, on a là une couleur que tu ne verras pas ailleurs.
L’indigo a viré bleu ciel, très doux, je t’avoue que je n’aurais pas rêvé mieux.
Pour le stone wash, j’ai pris la pression d’un coup à l’automne dernier. Le minimum de quantité à produire était élevé pour une jeune marque comme Borali. On a des des dizaines de milliers de lecteurs mais ça ne fait pas de chacun un potentiel client. Et l’on ne cherche pas à vous lobotomiser avec le média.
Alors je commence à me dire que vendre autant de jean bleach, c’est peut-être chaud. Lors des premiers tests de lavages sur coupon, l’atelier avait fait une boulette et nous avez fait une série de stone wash.
Sur le moment, on était dégoutés puisque l’on partait sur le bleach. Avec le recul, des nuances étaient magnifiques et je dis à Julien : faisons une partie de la prod en stone wash.
On voit avec l’atelier qui nous dit que c’est jouable seulement s’il peut faire les 2 finitions à partir du même jean monté. On tente et les protos sont concluants, on a très peu différence!
Voilà comment on a choisi ces 2 couleurs complémentaires qui s’intègrent chacune dans un vestiaire de tous les jours.
Info: lorsque vous fabriquez des jeans avec des lavages de ce genre, vous montez un jean de départ différent par type de wash. Chaque wash va faire bouger la toile différemment et les prototypes servent à ajuster le patron en fonction. Là, les minimums étant trop élevés pour nous, on a fait les 2 lavages sur un même jean de départ. On a multiplié les proto pour trouver le meilleur équilibre. C’est la raison pour laquelle, le bleach est un poil plus étroit et court (voir guide de taille plus bas)
Les détails de notre coupe loose tapered
On l’a vu, je ne suis pas parti de zéro, créer une pièce de A à Z amène toujours à puiser dans son vécu, les vêtements qui nous ont marqués. J’avais un cahier des charges précis pour la coupe:
- beaucoup de volume aux cuisses
- de la place au bassin
- une bonne fourche avant ET arrière
- une ligne de jambe avec un tapered doux
Si je ne t’ai pas perdu dans la genèse du jean Borali, tu retrouveras un peu de tous les jeans qui ont marqué mon parcours dans le vêtement.
Le jean Borali sera un jean confortable qui se porte relax à la taille sans finir les fesses à l’air. Et bonus, il pourra se porter taille naturelle, voire haute.
C’est un truc que j’ai compris en achetant des pantalons vintage en friperie. Les fourches généreuses des tailles hautes sont du petit lait à porter loose.
En effet, c’est ni plus ni moins que les dad jeans et work pants que l’on voyait portés baggy dans les années 90s.
Et pour que la coupe soit racée et bien dynamique, il faut retravailler la jambe. C’est le job que notre modéliste et Julien ont fait!
Maintenant voyons voir pourquoi notre jean loose tapered Borali va devenir ton jean préféré!
Une coupe, différentes façon de la porter
1 cut 2 ways, c’est l’accroche en anglais que j’ai utilisée sur les réseaux depuis quelques jours. En espérant qu’elle ne soit pas une aberration grammaticale, elle résume bien la polyvalence du jean Borali.
Notre philosophie de marque n’est pas d’habiller tout les hommes ou de cherche le consensus. Notre vestiaire sera loose-fit et laissera la part belle aux vêtement amples.
Le fait est qu’un jean réussi pour un port décontracté va de paire avec une bonne coupe taille haute. Au final, que tu sois amateur de soft tailoring ou de streetwear, pour prendre les 2 extrêmes, tu vas kiffer.
En conclusion, tu vas pour voir porter le jean Borali comme tu le souhaites. Dans tous les cas, le confort et le volume sera au rendez-vous.
(je te partage une séance essayage plus bas)
Quelle taille choisir pour quelle morphologie (guide de taille)
C’est la question à 1 million de dollars. Si je sors l’article aussi tard, outre le manque de temps, c’est que je voulais voir de mes yeux. En effet, on a organisé des essayages sur Paris ce weekend dans le but de voir nos jeans portés par le plus de morphologies possibles.
Quel bonheur de voir que sa création allait à autant de personnes et surtout, observer et écouter les réactions. Des sourires au « la vache mais c’est génial » lâché spontanément, ça vous émeut!
Alors pour revenir à quelle taille choisir, il va falloir que tu regardes notre guide de taille et comment on mesure précisément :
Maintenant, tu vas avoir une question à te poser: est-ce que je souhaite le porter taille haute uniquement ou non?
Le mieux est que tu regardes cette vidéo:
Pour explicité les images:
- taille 2: je le porte haut sur le ventre, il est à ma taille et confortable. En revanche, je ne peux pas le porter plus bas
- taille 3: je le porte plus bas, légèrement sur les hanches. je suis bien sûr bien confortable et bonus, je peux le porter taille haute en jouant avec ma ceinture.
Tout est donc une question de goût et de comment tu comptes le porter. Il n’y pas de mauvaise façon.
Bien sûr si tu me demandes, je te répondrai que je préfère le tombé relax et avoir la possibilité de le porter plus à l’envie. C’est ce qui correspond à ce que j’aime faire, ce n’était pas forcément ton cas.
Durant les essayages, on a eu les 2 écoles et le truc commun : le rendu était top dans les 2 cas.
En conclusion, mesure quelques jeans ou pantalon que tu as déjà et dans lesquels tu te sens bien. La taille à plat sera ton meilleur indicateur pour te décider je pense.
N.B: la légère variation des mesures entre bleach et stone n’a pas d’impact une fois portée, surtout loose.
Comment porter notre jean Borali Loose tapered
Plutôt que de te faire un second article de conseil et alourdir le tout, vais te laisser avec: notre lookbook / des streetstyles / la séances d’essayages des lecteurs et amis de Borali.
Le lookbook
On a travaillé avec mon pote d’enfance Julien (son travail) et Nicolas pour que le lancement de ce jean soit aussi une première pierre en terme de direction artistique. On espère que tu vas apprécier le rendu.
info pratique:
- Nicolas mesure 188cm pour 73 kilos et porte la taille 3
- Boras (moi) mesure 177cm pour 74kg. Je porte la taille 2 quand je n’ai pas de revers sur le jean, la 3 quand tu en vois un.
Toute les photos sont disponibles sont disponibles sur le site de Borali. Quelques unes prises dans la fournée:
Les coulisses en vidéo:
Streetstyle avec nos jeans loose tapered
Même logique pour les tailles 2 et 3 selon le revers, j’ai shooté quelques looks rapidement pour que tu vois le rendu plus brut, dans la rue.
Merci Gilles pour les photos bonus!
Backstage de la séance d’essayage
Enfin, quelques photos prises quand on y a pensé de la journée essayage à Paris.
Une trentaine de lecteurs et lectrices, de potes de Borali et Borasification. Tu pourras voir des rendus différents selon les morphologies, les looks et styles de chacun.
Tu peux aussi retrouver les retours sur notre forum, essayages et avis.
Merci à Oz, Anne et Gilles pour les photos!
Lancement aujourd’hui 1er mai à 18h
Encore désolé de sortir l’article si tard. On a travaillé comme des fous sur le contenu pour Borali, les ressources ont manqué coté média. J’espère en tout cas tu as pu récolter toutes les infos dont tu avais besoin ici et là.
Voici la fiche technique:
- coupe loose tapered maison
- volume et forme dessiné par Borali
- fourche généreuse
- peut se porter taille haute ou loose fit
- toile selvedge Candiani made in Italy
- poids 14oz
- tissée sur des shuttle loom des 60s
- 100% coton bio certifié GOTS
- teinture 100% naturelle Indigo Juice
- 2 finitions: bleach et stone wash
- fabrication portugaise
- single stitch à la jambe
- chain stitch à l’ourlet
- fils contrastés
- les 3 points signatures
- boutons siglés Borali
Et enfin les détails de la sortie:
- aujourd’hui 1er mai à 18h
- sur le e-shop de Borali
- quantité limitée
- prix: 185€
- bonus: nous offrirons 30 retouches chez SuperStitch tirées au hasard sur la première journée de commandes
Et comme toujours d’ici là, Julien et moi nous nous tenons disponibles pour toutes les questions. Sur Instagram: Borali et Borasification, ou en commentaire ici.
#youdailyjeans arrive les agrs!
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