Dans la rubrique Zoom, on partage des coups de cœur : une marque, un modèle, une collaboration ou encore un jeune projet … Aujourd’hui, c’est une chemisette de la marque italienne A.B.C.L collection SS21 dont je vais parler. Plus particulièrement de son imprimé, ainsi que le geste de son fondateur Mattia.
ABCL : une chemise à fleurs manches courtes en lin et coton
J’aime les petites histoires plus que les grandes. Tout le charme d’une anecdote et le plaisir dans un point de détail. Cette chemise est un de ces moments simples de vie.
Un coup de foudre chez Bien Bien Habillé et une surprise de Mattia
J’ai beau suivre la marque sur Instagram, je suis passé littéralement à coté de cet imprimé. En plus, aucune excuse car il a été utilisé sur une déclinaison de pièces sur la saison. Et en plusieurs couleurs comme le bleu marine.
C’est au hasard d’une visite chez BBH, pour faire un coucou à Vincent son fondateur, que je tombe sur la version popover.
La claque que je prends à ce moment !
Mais pas de bol, la taille restante ne convient pas à mon buste de chimpanzé et je dois le reposer.
La mort dans l’âme.
Dans l’élan, j’envoie un « message de détresse » à Mattia dans une story.
(et aussi parce que les petites marques, faut les mettre en avant dès que possible)
Ce n’était pas sans compter sur Vincent qui dans l’ombre se démenait. Et quelques semaines plus tard, un message me disant que Mattia avait fait envoyer une surprise à son shop …
Alors je le redis là, merci Mattia et Vincent <3.
Une chemisette et un imprimé floral japonais comme « peint à la main »
En plus, c’est la version chemisette que Mattia m’a offerte.
Pile ce que je voulais et en L, si tu te pose la question de comment taille la chemisette ABCL.
L’écriture de cet article a un seul au but au fond : faire honneur à ce motif.
En effet, il n’est pas toujours évident, sans parler de valoriser, de retranscrire la réalité d’une matière. Un chambray n’est jamais vraiment moche en photo, même en torchon. D’autres, folles une fois en mains, ne nous feraient pourtant pas vibrer sur notre écran de smartphone.
La matière déjà est vraiment chouette, un mélange lin et coton, avec de l’aspérité. Dans ce coloris vert olive, la texture ressort d’autant plus.
Pour finir, ces fleurs imprimées, comme peintes à la main avec ce coté « coup de pinceau ». Et des couleurs qui donnent l’impression de sortir d’un tube de gouache.
Bref un vrai coup de foudre !
Une tenue de soirée d’été pour chiller
Si j’avais eu mon pass sanitaire, je me serais bien vu me balader vêtu de la sorte pour siroter un verre en vacances. Quoiqu’à cette période, c’était encore noir de monde, l’enfer. Pas de regret, d’autant plus que le mien n’est valide que demain, y a plus qu’à filer.
Ah ouais mais non c’est la rentrée et il y a le média à développer. Allez, on passe à la tenue
Des couleurs claires pour laisser la vedette à l’imprimé
Il y a plusieurs façon de (bien) porter une chemise avec un imprimé fort.
Dans cet exemple, j’ai eu envie de laisser la part belle à la chemisette donc le reste de la tenue est à son service. Elle est la seule à avoir une dominante de couleur « sombre », tout le reste est en contraste.
Le tee, blanc chiné, s’efface complètement dessous. On ne le remarque pas vraiment et sa tonalité suit celles des fleurs, il les met en valeur.
Idem pour le jean, un bleach doux, pas trop clair, qui se met lui aussi en retrait.
Les « chaussures » idem, mais elles, on y revient rapidement plus tard.
D’ailleurs, je ne l’avais pas précisé avant mais c’est une chemise camp collar, tu sais le même que les chemises hawaïennes.
Et moi, je ne porte quasiment que ça depuis des années.
J’aime qu’il n’y ait pas de pied de col.
(comme sur les utility shirt vintage)
Deux poches poitrines avec un rabat sans bouton.
Plus discret.
Et je vous vois les rabat-joie là : « on va perdre nos trucs dedans« .
Ok mais vous êtes beaucoup à faire des rondades ou des saltos sapés comme ça ?
Voilà, on est d’accord !
Enfin, j’ai simplement ajouté quelques colliers, je ne peux plus m’en passer.
Espadrilles ou se trahir soi-même ?
Alors je ne l’ai pas forcément beaucoup exprimé sur le média, plus sur les forums, et en trollant un peu sur Instagram story, mais les espadrilles, je bloque.
Enfin, je n’ai pas d’avis quand elles sont utilisées pour ce qu’elles sont : une paire pour son jardin ou aller à la plage.
En revanche, j’ai plus de mal lorsque que l’on veut en faire un objet de mode.
Un comble venant du porte-drapeau des sandales / chaussettes.
Bref, j’ai eu l’occasion de tester une paire d’espadrilles et je ne voulais pas faire ce que je conseille d’éviter : rester sur un préjugé.
Au final, ce modèle est plus un hybride et je triche un peu.
Cuir suédé, contreforts aux talons, une construction différente. Plus qu’une espadrille, on est plutôt sur son enfant illégitime avec des slippers, le chausson du bourgeois.
Bilan, une fois faites, j’ai bien kiffé le délire.
Mais parce que ça n’a pas l’aspect « déglingué » (ni l’odeur) d’une espadrille après 3 semaines de port quotidien.
Ce modèle est au final « habillé » et relève bien la tenue avec cette chemisette.
Je n’aurais pas vu une meilleure paire ici.
Comme quoi !
Note à moi-même : regarder le lookbook A.B.C.L chaque saison
Parce que je ne suis pas le seul à être victime de l’algorithme taquin d’Instagram, j’ai commencé une liste des marques dont je regarderai l’actualité chaque début de saison, comme une revue de presse. On t’en fera profiter.
Cet article est spontané, comme le geste de Mattia.
Il n’était pas @ sur ma story, c’était une vanne.
Pourtant, il a trouvé une pièce en stock, l’a faite passer par Vincent, et m’a simplement glissé un mot de remerciement.
Sans rien demander ni me contacter, l’élégance du monsieur ne s’arrête pas à son style.
Je trouvais ça important de le souligner.
+++
Retrouve le shop de ABCL ici, tu peux aussi jeter un oeil chez BBH, peut être que …