Ami retardataire, l’espoir n’est pas perdu ! Voici quelques idées de cadeaux qui pourront, peut-être, te sauver la mise ce Noël 2024. Une liste de petites choses qui restent accessibles, mais que l’on peut préférer recevoir plutôt qu’acheter soi-même…
1. De l’utile, du beau, du (désormais) raisonnable
Comme une paire de chaussettes made in Japan à trente euros. C’est cool et pas forcément « trop cher » pour ce que c’est, mais ça fait quand même toujours un peu mal à la caisse. Pas meilleur moment que les fêtes pour faire faire sauter les barrières mentales avec ROTOTO (notamment les modèles d’intérieur, pseudo-chaussons), CHUP Socks pour les amateurs d’americana, Yahae ou encore Anonymous Ism chez Monsieur Cam. Avec le code boras pour un petit coup de pouce.
Voila pour l’inévitable, mais nécessaire, « point chaussettes ». La deuxième bonne idée est de regarder du coté des accessoires chez des marques que tu connais déjà (ou que la personne concernée apprécie particulièrement, c’est encore mieux). Par exemple, dans mon cas : MHL pour des gants ou mitaines, ou un foulard en laine. Arpenteur pour un bonnet, une paire de lunettes (pour un gros cadeau) ou même une sérigraphie de l’artiste Régric pour habiller la maison. Je pense aussi à COS, dans un registre plus grand public, pour du cachemire abordable. Ne pas hésiter à squatter le rayon femme, comme Boras.
2. Une écharpe en mohair Samuel Tweed
S’il me fallait recommander une marque en particulier pour un bel accessoire hivernal qui ne détruira pas le budget alloué, ce serait Samuel Tweed. Un nom qui ne te dit sûrement rien, puisque c’est d’abord un fabricant britannique avant d’être une marque « a part entière ». Notamment fournisseur des belles écharpes en mohair à motif tartan pour la marque française De Bonne Facture. Et qui a la bonne idée de vendre en direct des modèles qui sont pour certains très réussis dans le genre. C’est très peu cher (pour ce que c’est), made in UK et parfait pour ceux qui veulent s’essayer au poil, mais n’ayant plus de rein à échanger contre un pull Auralee. Peut-être envisager d’en acheter plusieurs pour amortir les frais de port et de douane…
3. De la petite maroquinerie par Laperruque
Tu connais probablement notre amour pour Laperruque, micro-marque parisienne implantée dans le Marais qui fait de la très belle maroquinerie en cuir. Ceintures, porte-cartes, pochettes, accessoires pour le bureau (étui pour ordinateur portable, protège-cahier). Les prix sont vraiment raisonnables pour de la très bonne qualité. Et une proposition, certainement « minimaliste », qui ne délaisse pourtant jamais la couleur. Tu ne peux pas te tromper.
4. Des bijoux ?
Difficile d’affirmer la même chose pour un achat bijoux… Si les propositions précédentes sont « généralistes » (relativement !), offrir une bague ne se fait pas à l’improviste. Il faut connaitre la taille, déjà. Un pré requis difficile à contourner. Et puis, ne pas se tromper sur le style. Il y a une variété folle dans le monde du bijoux. On peut ainsi vite finir par acheter les choses les plus simples. Ou les moins inspirées. Comme ce fameux jonc en argent, aussi lisse que le mec qui le porte. J’ai quand même deux adresses en tête, pour t’aiguiller : Gilbert Gilbert, dont la ligne de bijoux pensée par la Sylvie, la créatrice, et Boras. Avec la possibilité de faire une carte cadeau, en cas de doute. Et Atelier SolarShop pour la sélection de créateurs. Une adresse à connaitre aussi bien pour les fringues que pour l’artisanat.
5. Un peu de lecture (ou pas)
Pas de révolution pour finir. C’est bien le problème des marronniers. On dit un peu toujours la même chose. Mais tout le monde n’a pas encore lu Ametora, ni tous les exemplaires du magazine workwear Avant. Il serait également temps de commencer, si ce n’est pas encore fait, ta collection de magazines eye_C (si tu préfères l’inspiration visuelle au texte), si tu ne veux pas finir comme moi. C’est à dire avec quatre numéros qui ne se suivent même pas. Pour les nerds des matières et des tissages je recommande Textilepedia. Et si tu veux approfondir, deux bouquins de Denis Bruna : « Petites histoires de nos vêtements », paru en 2024. Et « Histoire des modes et du vêtement », la bible de 2018.