Marque culte de l’illustre designer japonais Daiki Suzuki, Engineered Garments impose sa réinterprétation du workwear, du military, du sportswear et du style ivy league classique depuis 2002. Ou 1999, pour les puristes. À l’origine un simple sous-label du shop NEPENTHES à New York vendu aux cotés de Needles, projet de Keizo Shimizu, la marque de niche est aujourd’hui reconnue comme un monument du style americana contemporain. À coté des accessoires (bobs, sacs…) et des fringues classiques revisitées comme la work shirt, le pantalon militaire ou le blazer de costume, la marque propose des pièces plus pointues. Gilets, holsters et ponchos côtoient robe coat, smocks à capuches et racing suits au sein de lookbooks maximalistes et un peu barrés. Production locale made in New York oblige, les tarifs sont dans la moyenne d’une petite marque de créateur.
Date de création: 1999, 2002
Fondateur: Daiki Suzuki
Pays d’origine: États-Unis
Style: Créateur / Americana
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Ce qu’on aime chez Engineered Garments
Engineered Garments, à l’instar de Visvim, est une marque que l’on affectionne particulièrement sur le média. Expression personnelle d’un créateur qui ne pense définitivement pas comme les autres, les pièces proposées puisent dans un patrimoine commun, le vestiaire americana traditionnel, pour aller beaucoup plus loin. Chez EG, on aime tout particulièrement les gros outerwear military comme la parka « Madison » et son ampleur réconfortante. Mais également les nombreux gilets inspirés du monde de la chasse et de la pêche, la spécialité de la maison, qui font passer le layering à un autre niveau. Et que dire de l’offre en costume informel avec les vestes de blazer « Bedford » et « Loiter », des classiques du genre. Enfin, il faut mentionner tous ces motifs et imprimés (notamment animaliers) qui apportent un peu de folie à des styles qui se prennent généralement un peu trop au sérieux.
Il faut néanmoins noter que la marque a récemment pris un tournant qui pose question. Dépendante de la bonne santé du garment district de New York, elle semble contrainte à faire des choix qui impactent la production à court terme (finitions, part de synthétique dans la composition des vêtements). Si l’esprit est toujours bien là et que de nombreuses pièces restent de grande qualité (et sans matières plastiques), la production des premières années d’EG restent la référence quant à ce qui a été fait de mieux par Daiki Suzuki.