Aujourd’hui, nous allons aborder un sujet au grandement important dans le style masculin avec le parapluie pour homme. Quelle tenue porter avec un parapluie ? Quel parapluie choisir quand on est un homme ? Le top 10,5 des meilleures marques de parapluie pour homme … Tous les conseils possibles pour le parapluie masculin idéal, viril, élégant et chic. Et ce, tout à la fois !
Bon, tu l’auras vite compris, je troll. Au menu du jour, c’est un article sans aucune prétention autre que de parler d’une tenue. Simple et que j’ai passée pour aller voir mon médecin (sous un ciel menaçant). On reste bien sûr dans ce que l’on aime, le style street heritage, ou comment allier l’esthétique workwear / militaire à un flow moderne et punchy.
Allé, je range mon parapluie, passe ma capuche, je commence l’article !
Un Layering « facile » pour le haut
Mes proches aiment toujours me lâcher une petite vanne quand je sors un nouvelle pièce un peu « typée ». Alors non, il ne sont pas fermés d’esprit, ils connaissent mes délires et c’est un peu comme un jeu. Qui me fait toujours sourire d’ailleurs. Interpeller l’entourage par une pièce ou une tenue, c’est un truc que me plait bien. Bien que je ne m’habille pas pour les autres, je reste taquin.
Gilet et inspiration
Tout ça pour te dire que j’ai eu droit au « on va à la chasse à quoi aujourd’hui » haha.
Bien qu’il puise souvent dans le vestiaire de cette activité que je ne porte pas dans mon cœur, Daiki Suziki a tiré ce design de d’archives du milieu de la photographie. Le nom du modèle est évocateur : photographer vest. On est dans ce que l’on appelle « utilitary garments », des fringues pensées pour être fonctionnelles.
Et ça, il n’y pas beaucoup plus inspiré que Daiki pour les revisiter.`
La pièce est tout simplement dingue. En effet, on est sur un coton ripstop léger vert (qui nous éloigne du « militaire ») doublé tout en contraste avec une laine pied de poule. Des mélanges complètement inattendus quand on les remet dans le contexte (la pièce a 10 ans …). On retrouve bien sûr un nombre de poches conséquent, fallait bien caler les pellicules et les piles. Une autre époque !
Et non, je ne rangeais pas mon parapluie dans mon sac ! Inspiration photographe oblige, on retrouve le compartiment qui devait servir à ranger le trépied de l’appareil. Les amateurs de style classique verront ça comme un truc sans intérêt et surfait, les autres trouveront cela génial.
C’est tout le charme de ces pièces « utilitary » où l’on peut se réapproprier certaines fonctionnalités.
Pour ma part, comme je ne me balade pas avec un katana et ne mange pas de baguette, c’est mon parapluie qui s’est trouvé un place au chaud. Après 5mn d’entrainement, je pouvais le dégainer et le ranger dans son fourreau d’emprunt tel un samouraï de notre époque.
une Surchemise pare-froid
Si tu es un lecteur de longue date avec une bonne mémoire, tu te souviens peut être de cette surchemise Blue Blue Japan. Cela nous ramène trois ans en arrière et cette tenue. Comme j’ai un peu oublié de la shooter en détails, tu pourras y trouver quelques close-up.
En fait, rien que cette photo parle d’elle-même pour illustrer la qualité de cette surchemise. Tant le travail de coupe que les détails de matières et de couleurs. Je le disais dans l’article sur Kestin, j’aime les pièces où les bras ne sont pas trop longs, voire courts. De plus, la coupe est permissive avec de l’aisance et de la longueur. Le velours épais est doux avec un coloris vraiment singulier, une sorte de vert olive très sombre. Avec les touches d’indigo comme signature de la maison japonaise.
Enfin, histoire d’avoir bien bien chaud, j’ai un pull Monoprix 100% laine topé en fin de soldes il y a quelques années. Size-up d’une taille, ça fait le job.
Loose fit et accessoires vintage
Bon, si le bas est plutôt un classique de l’esthétique borasification, les accessoires sont plutôt inhabituels. Cela méritait bien une petite partie pour chacun.
Double size-up du jean
Je sais, ça fait des années que je dis que je vais pondre l’article sur comment / pourquoi size-up son pantalon jean. Si bien que je vais finir par me faire doubler par mes compères des blogs pro et après je vais pleurnicher.
Mais je veux le faire en vidéo.
Pour revenir à nos moutons et mon denim, j’ai pris une taille au-dessus de la taille habituelle que je prends déjà une taille au-dessus … T’as vu ça, plus de limite et ceinture plus vitale encore (pour ça, toujours ma Sympa Bonnard avec moi). Ce denim se rapproche de mon APC rescue dont j’avais entièrement retravaillé lae fit afin d’obtenir « la coupe de mes rêves ». Je ne te cache pas que depuis toujours, c’est mon objectif : créer mes jeans et pantalons. Bien avant la noragi.
Et c’est pourquoi nous travaillons déjà sur notre premier denim Borali.
Si tu aimes mon esthétique, je te demande d’être patient, ça arrive d’ici moins d’un an.
Le porter aussi large est rendu possible grâce à la surchemise BBj, longue et loose. De fait, toute la silhouette se retrouve équilibrée. Et petite détails de geek, les touches d’indigo aux poches font échos discrètement à la toile one wash du denim.
Bah ouais le diable se cache dans les détails, tout ça !
Et en mouvement, ça déchaine les enfers.
A mes pieds, mes fidèles Clarks Wallabee Hike boots. C’est une version « gros bras » du modèle classique avec une semelles vibram cousue à débordement. C’est plus massif visuellement, ça ne craint pas (ou peu) l’eau et ça endure tout. Un coup de foudre en plein hiver dernier.
De nouveaux modèles sont sortis, il va me falloir faire un choix.
#Wallabeelover
Écharpe & Parapluie, séquelles d’un AVC
Je déconne bien sûr ! J’anticipe les habitués qui vont me dire « mais Boras, c’est pas toi qui déteste les écharpes » ou « je croyais que le parapluie ne valait pas du goretex ou une capuche ».
Ils auraient raison.
J’ai souvent tenue ce discours, et je le maintiens.
Les écharpes, ça plombe le plus souvent mes tenues et les silhouettes que j’affectionne. Cela ajoute du volume au cou et je trouve cela disgracieux. Les grosses surtout (je pourrais avoir des problèmes, sorti du contexte).
Mais voilà, il y a un style qui m’inspire énormément : le sartorial. Si je déteste les règles et les choses normées dans le style, j’ai toujours aimé voir comment les amateurs pouvaient faire preuve de créativité, avec finalement un vestiaire composé de peu de style de pièces. De ma lecture perso du sujet, je trouve que les bons du genre manient les couleurs et textures avec subtilité. Et c’est souvent leurs accessoires qui amènent ce petit truc.
C’est eux qui m’ont fait aimer les écharpes courtes, quand elle est portée posée sur le cou et que chaque pan tombe le long d’une veste ou d’un manteau. Il suffit de la nouer qu’en extérieur. C’est que je fais avec celle-ci (ici vue seulement nouée) et ce motif pied de poule a un mélange de couleurs qui fait échos au reste de la tenue. Sans faire matching forcé comme on peut le trouver dans le streetwear.
Il n’en reste pas moins que j’ai eu une idée pour pallier à cette aversion et résoudre cette équation : chaleur et plus value esthétique. Un autre projet en développement pour Borali pour l’hiver prochain.
Pour le parapluie, je me suis trouvé un vintage sur lequel j’ai flashé. Petit format, une toile cirée à la couleur et aux motifs vraiment dans mon style et tout ça made in France. Ne pas acheter un produit neuf est toujours un plaisir. En plus, il rentrait dans la poche de mon gilet, c’était notre destiné.
Arashi denim, un petit label d’un passionné féru de vintage
Je me suis promis de ne pas dépasser les 1500 mots alors je laisserai Nikko développer sur ce label qu’il expérimente en ce moment même (et dont il a déjà parlé ici). J’ai pu pécho quelques pièces et c’est franchement sympa dans une vibe workwear / militaire. Du coup, j’aurais moi aussi des choses à te montrer !
En attendant, j’avais un cabas militaire Arashi Denim avec moi donc l’occasion de faire un clin d’œil au travail de Thibaud.
Pour trouver du Arashi Denim, tu peux écrire à la marque directement sur son Instagram ou voir la boutique workwear vintage de Monsieur Cam à Metz (ou via son Insta).
Le mot de la fin
Pour conclure, il me reste 98 mots et c’est plus qu’il m’en faut.
Après l’article Kestin, un article style permet de relancer la machine et oublié mon accident. Le blog a beaucoup perdu de ne plus avoir d’activité pendant presque 2 mois. De fait, je cherche toujours un expert en SEO qui voudrait nous aider dans notre projet, n’hésite pas à m’écrire si tu l’es.
Et comme toujours, partager nos articles à ton entourage est un coup de pouce de ouf.
Nos délires esthétiques pourront toujours amener du divertissement, à défaut de convaincre à chaque fois
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