Coucou,
Si tu lis ce qui suit sans avoir commencé par là, c’est pas bon. Commence par l’autre partie, c’est la première. Et arrête de tricher en scrollant jusqu’en bas pour voir les photos, je te vois d’ici! Allez, va lire l’autre partie et reviens après. A tout de suite.
Si tu lis ce qui suit après avoir lu la première partie, on attaque directement, pas besoin de résumer ou d’introduire la suite.
PEUT-ON PORTER DU SILLAGE FACILEMENT?
Je vais essayer de répondre à cette question qu’on me pose de temps en temps. Ce n’est pas une question facile, parce qu’on est loin des standards français.
Physiquement, oui, c’est facile haha. Il n’y a même rien de plus facile parce que les pantalons sont conçus avec une ceinture élastique et des cordons de serrage, et que les hauts sont pensés pour être portés oversize (manches raglans, coupes plus ou moins cropped etc etc), quelle que soit sa morphologie. Mais je sais que ce n’est pas le sens de la question…
Ceci dit, en terme de silhouette, ce n’est pas si évident que ça. Je trouve les pantalons Sillage bien plus faciles à porter que les hauts. Je m’explique. Une silhouette harmonieuse se construit dans son intégralité, il ne faut pas l’oublier:
- il est facile de porter différents fits en haut avec un pantalon très large. Très large en bas et ajusté en haut, ça peut faire une silhouette très belle. Wide en haut et en bas, c’est parfait aussi.
- très large en haut et ajusté en bas, c’est au contraire rarement heureux. On a vite l’impression d’avoir un buste trop large ou des jambes trop fines.
Pour résumer et selon moi bien entendu, un pantalon Sillage peut s’assortir facilement avec ton vestiaire classique. Un haut Sillage, par contre, aura plus de mal avec ton vestiaire classique, à moins que celui-ci ne soit déjà composé de pantalons à coupe dite wide. Question d’équilibre de la silhouette.
Sinon la vraie question concerne évidemment le contexte dans lequel porter du Sillage. Comme souvent en matière de vêtement, le contexte socio-économique dans lequel tu évolues guide tes choix. Si tu travailles dans une banque, dans un taxi ou à l’armée, ton milieu t’impose certains codes vestimentaires, obligatoires ou simplement communément admis.
Pour aller plus loin, le port du costume peut être obligatoire dans certains milieux, et en portant l’ensemble ci-dessous je ne ferais que respecter la consigne, mais serait-il admis pour autant?
C’est une réflexion intéressante d’ailleurs! On entend souvent parler de port du costume obligatoire, ou de port de chaussures habillées obligatoire. Mais qui impose une ouverture de jambe admissible ou non et selon quel critère de bienséance? Cette fameuse veste de costume, deux boutons, en laine tropicale grise, sans padding, à revers cranté et poches plaquées (si on ne parle pas de la poche dorsale que personne ne voit ici haha) n’est-elle pas la veste de costume casual par excellence?
L’inconscient collectif a-t-il admit qu’un costume devait être près du corps?
Tu peux donc porter du Sillage si tu sens que le contexte (professionnel et personnel) est favorable. Pour ma part, je peux. Ca me correspond, c’est dans ces coupes que je me sens le mieux, je n’ai pas de patron âgé de plus de 18 mois, pourquoi m’en priverais-je?
OU ACHETER DU SILLAGE?
Là, c’est facile, la question elle est vite répondue! Cherche sur internet si tu n’as pas la référence de cette dernière phrase haha.
Sillage, c’est online, et pis c’est tout. Là aussi, tu peux t’amuser à chercher la référence, c’est un peu plus vieux…
Il n’y a pas de shop physique. Ca part du Japon et ça arrive chez toi, même si tu habites de l’autre côté du globe. Alors, c’est pas beau ça?
Le e-shop est en anglais et en japonais. Paiement par paypal autorisé, frais de port gratuits, que tu commandes une ou dix pièces. C’est envoyé par DHL, ça va très très vite. En moins de 4 jours c’est chez toi. Franchement, niveau qualité de service, c’est assez incroyable.
Les drops ont généralement lieu le samedi midi heure locale de Tokyo. Samedi matin à 4h, heure de Paris. Les commandes sont traitées dans le weekend et partent le lundi ou le mardi.
Petit bémol et point non négligeable, autant l’aborder tout de suite: la douane. Comme toutes les commandes hors UE, la douane peut se mêler de l’histoire d’amour entre un mec et une marque, et essayer de la gâcher. A priori, c’est un peu aléatoire. Aucune idée de comment ça fonctionne de manière générale, alors je vais te parler de mon expérience.
Je me prends des frais de douane. Voilà, c’est dit. Ce n’est pas sale. Ca pique, mais c’est surtout la première fois, après on s’y habitue. Malheureusement…
Point positif dans l’envoi via DHL, c’est qu’il n’y a pas de mauvaise surprise à l’arrivée du colis chez toi. C’est soit DHL t’envoient le colis sans rien te demander, soit ils te demandent de payer les frais de douane AVANT de faire partir le colis. Je parle de ça parce que Fedex ne te dit rien mais t’envoie une facture de douane quelques temps après que tu aies reçu ton colis. Sympa hein?
Bref, autant te préparer à payer des frais de douane. Au moins tu n’auras qu’une bonne surprise éventuelle.
De plus, les frais de port sont gratuits même si tu habites à la Réunion. La pilule est un peu moins grosse à avaler du coup.
Et puis bon, avec un peu de chance, je suis l’exception qui confirme la règle.
Donc voilà l’histoire: e-shop, paiement paypal, expédition gratuite à travers le monde.
Alors ok, c’est vrai que tu ne peux pas essayer avant d’acheter, et que renvoyer au Japon me semble compliqué (je n’ai pas essayé). Mais tu l’as compris avant, si tu achètes du Sillage, c’est que tu adhères à la vision de Nico, que ses photos et les lookbooks de la marque t’inspirent et que tu sais à quoi t’attendre. Si tu es au millimètre près sur tes fringues, ce n’est pas une marque pour toi malheureusement. Mais ne pars pas tout de suite quand même hein, tu vas louper le meilleur: l’histoire de la marque, l’interview de son fondateur et surtout une grosse dose de photos.
SILLAGE, DE L’HISTOIRE UN PEU FOLLE DE YUTHANAN A UNE MARQUE COMPLETE
On va passer rapidement sur la présentation de Nico. Si tu es intéressé je t’invite à taper son nom dans Google, tu trouveras de nombreux articles qui en parlent en long, en large et en travers. Sinon tu as sa page Instagram.
Non pas que ça ne soit pas intéressant, au contraire même. Mais autant éviter de répéter la même chose encore une fois. On est sur le blog de Boras quand même, un peude diférançe qoua haha///
Alors Nico, c’est un français de 24 ans qui a eu du cran. Il a fait ce que beaucoup d’entre nous rêvons de faire: il a fait de ses rêves une réalité. Qui n’a jamais rêvé d’être son propre patron? De partir vivre dans un pays qui le fascine depuis longtemps? De créer sa propre marque de fringues (parce que bon, si tu lis ça, c’est que quelque part tu es passionné par le vêtement)?
Et ben lui, il l’a fait. Il a dû galérer, pas mal cogiter, franchir beaucoup d’obstacles, mais il l’a fait. Respect!
Il se lance dans l’aventure avec un associé japonais, sort son premier drop en 2018, le fameux pantalon Hakama ré-édité à chaque nouvelle saison dans de nouvelles matières et des variations dans la coupe. Deux ans après, voilà que Sillage propose un vestiaire complet.
Ce vestiaire va du pantalon plus ou moins large (en sachant que le moins large est quand même plus large que ce que tu as l’habitude de voir dans la rue en Europe, en 2020), au tee-shirt, en passant par des chemises, hoodies, vestes, manteaux, et j’en oublie sûrement. Et même des accessoires comme des lunettes de soleil, des chapeaux ou des sacs.
Nico va même plus loin en développant un concept store online, whatwewearstore, proposant des collaborations avec des artistes qui sortent du cadre du vêtement. En effet, Sillage, c’est avant tout une vision globale (le fameux lifestyle, à prononcer avec pleins d’accents s’il te plaît) que Yuthanan partage et fait découvrir autour de lui. On retrouvera sur ce concept store des céramiques, de la décoration, des figurines, des sacs, et plein d’accessoires. On a pu ainsi voir passer une capsule en collaboration avec Taku Obata, un sculpteur japonais, ou encore DJ Muro, qui est comme son nom l’indique un DJ.
Et c’est ce qui fait le charme de Sillage, l’inspiration vient de partout, et on le ressent à chaque drop. Rien n’est figé, Nico ne se met pas de barrière.
Sillage est une marque de drops. C’est à dire qu’il n’y a pas de permanents, que les quantités sont limitées ainsi que la temporalité. De temps en temps, il y a des capsules en pré-commande. Il faut suivre la marque sur Instagram pour être au courant des sorties.
Enfin ce n’est pas tout à fait exact, depuis peu, il y a une collection permanente, composée de quelques pièces en molleton et en laine tropicale.
Cet hiver, la nouvelle collection propose du corduroy, du molleton de chez Toki, de la laine, de la fleece, des cotons neppy qui révèlent de superbes couleurs en s’approchant. Toujours de la largeur et de la longueur bien sûr. De quoi s’amuser à empiler les couches pour rester au chaud dans n’importe quelle situation en attendant le printemps.
En l’espace de deux ans, Nico a su faire grandir sa marque. Et il a surtout su conserver sa vision du vêtement sans concession: de belles matières et une silhouette très large.
De mon point de vue, Sillage mélange la culture Hip Hop de la fin des années 90 début des années 2000 au graphisme et à la pureté des lignes japonaises. J’y retrouve ces deux cultures, avec lesquelles j’ai grandi. D’un côté les fameux baggys portés très bas, les tee-shirts en 3XL, les accessoires de partout. De l’autre des matières nobles, des coupes très larges mais réfléchies (ouverture de col, longueur de corps, construction des manches, tombé des tissus), un drapé étudié et de belles finitions.
A côté de Sillage, Nico est photographe de rue. Là aussi, pas d’école de photo, juste un très bon oeil et une compréhension de ce que le public attend. Ca donne des shootings à l’ambiance reconnaissable entre toutes, pour des marques comme Dior, Merely Made, Sandqvist, New Balance ou encore Mercedes.
Voilà pour la présentation de Yuthanan.
Maintenant, je te propose de découvrir Nico, à travers cette interview réalisée à distance (le Japon, c’est pas la porte à côté). Encore une fois, Nico est assez sollicité de partout pour des interviews, alors si tu veux connaître ses inspirations, pourquoi il s’est lancé et ce genre de chose, je t’invite à lire ses interviews sur Google. Attention, aucun dénigrement de ma part hein, je ne me permettrais pas. C’est juste que je trouve ça plus marrant de faire autre chose, pour une fois.
– Salut Nico, tu sors d’un gros drop avec cette collection FW20, l’accueil du public a-t-il été bon?
Bonjour Nico! Je suis très content de l’accueil réservé à chacun de mes drops! Je sors de nouveaux articles quasiment chaque semaine et l’accueil est toujours très positif.
– Est-ce que tu penses déjà à la suite ou tu prends quand même un peu le temps de souffler?
Oui et non, avec Sillage je n’ai pas vraiment de plan sur le long terme, j’aimerais juste ne jamais m’arrêter de créer des vêtements de qualité qui reflètent ma vision du vêtement. Tant qu’il y aura des gens adeptes de ma vision je continuerai, naturellement!
Après, sur d’autres projets parallèles, oui, je réfléchis à ce que je pourrais lancer, créer… j’ai des projets en cours, dans le textile, mais pas que…
– D’ailleurs en parlant de souffler, tu habites à Tokyo je crois, est-ce que c’est vraiment le genre d’endroit pour souffler? Dans mon esprit en tout cas, Tokyo et chill, ça ne va pas vraiment ensemble haha.
Oui c’est vrai, Tokyo c’est pas vraiment une ville qui s’arrête de vivre, il faut aimer cette ambiance pour y vivre, mais ça n’a pas été un problème pour m’y habituer. Ce sont surtout les gens ici qui sont habitués à vivre de cette manière, tout passe par le travail en fait. J’ai travaillé ici en tant que salarié pour un concept store japonais à mon arrivée au Japon, et ça n’a pas été facile, voire impossible de me mouler à ce système, un système hiérarchique très fort, qui ne te laisse pas la moindre lueur de créativité et de liberté dans ton travail.
La solution était de devenir indépendant, free-lance, depuis tout va très bien.
– Ca fait maintenant quelques temps que tu habites au Japon, tu t’en sors avec la langue?
J’ai toujours des soucis avec la langue, mais je comprend plutôt bien. Je me débrouille en lecture aussi. J’ai besoin de reprendre des cours, mais je n’ai jamais été studieux, voire mauvais élève. Ma femme est japonaise mais ça n’aide en rien l’apprentissage, car nous nous parlons en anglais haha. Mais rien d’impossible, ce n’est pas trop compliqué comme langue.
– En dehors de la sape, sneakers compris, et de la photo, quel est le truc qui te passionne le plus?
La cuisine peut être, j’aime beaucoup cuisiner français ici au Japon. Je ne partage pas souvent ma cuisine sur mon Instagram car je n’ai pas encore trouvé le bon créneau pour développer dans ce sens. Mais, pas à pas, le domaine culinaire devrait faire son apparition.
Mais bon, le vêtement et la photo sont mes deux grosses grosses passions. C’est de ça que je vis.
– Est-ce que tu peux nous décrire une journée normale de boulot pour toi?
J’ai un beau bureau à Daikanyama, en plein cœur de Tokyo, dans un superbe bâtiment. Mais je n’aime pas être forcé d’y aller, du coup j’y vais seulement pour les meetings importants, ou pour shooter Sillage car nous avons notre propre studio.
Mes journées sont ponctuées par mes meetings, mes shootings, c’est vraiment très varié de semaine en semaine. Je suis assez bon dans le management de mon emploi du temps, ce qui me libère beaucoup de temps pour mes loisirs.
Tu l’as bien compris, je n’ai pas journée type, toutes mes journées sont uniques, pleines de positif en tout cas.
– Si tu ne devais garder qu’une seule pièce de toute la nouvelle collection FW20, ça serait laquelle et pourquoi?
Définitivement ma Melton Short Coat. Ce blouson est vraiment un succès, la coupe est géniale avec une laine bouillie d’un des meilleurs fabricants japonais. Je la porte très souvent, j’ai pris la version beige – marron, qui matche parfaitement avec mon vestiaire. Mais honnêtement toutes les pièces Sillage cet hiver sont très fortes, comme nos down jackets et accessoires, ou encore la collection en baby cashmere qui a été produite par un atelier autochtone en Mongolie… etc.
– Et est-ce qu’il y a une pièce que tu voudrais sortir mais que tu n’as pas eu l’occasion ou la possibilité de lancer pour l’instant?
Oui, chaque saison, il y a des pièces qui n’ont pas pu sortir faute de temps. Des fois ,à force de modifier les protos, on arrive rapidement à des mois d’attentes entre chaque envoi, ce qui fait qu’a la fin nous n’avons plus le temps de lancer la production car nous arrivons déjà à la fin de la saison. Cet hiver, c’est arrivé pour une veste. Mais cette veste sera disponible début printemps du coup haha.
– Une collab qui te ferait rêver?
Rien n’est inaccessible…
– Tiens, tant qu’on parle de ça, est-ce que tu pourrais nous balancer une petite exclu sur un prochain drop, genre une ou deux photos? En sachant que l’article paraîtra mi décembre au mieux haha.
Il y a du super lourd qui va arriver début d’année prochaine dans une thématique que j’ai réfléchie. J’ai choisi 3 destinations que j’adore, que je connais déjà ou que j’aimerais visiter. J’ai bien sûr choisi la Thaïlande car je suis à moitié thaïlandais, mais aussi Socotra, une île au Yemen avec une faune et une flore extraordinaires, et une troisième, vous verrez… Nous avons sélectionné un artiste pour chacun de ces thèmes, malheureusement je ne peux pas te donner de photo, je veux garder la surprise.
– Quel est ton meilleur souvenir sur un shooting photo? Ou le truc qui t’a le plus marqué en tout cas?
Je n’ai quasiment que de superbes souvenirs, mais mon meilleur c’est d’avoir été invité à shooter pour Bape au circuit de Suzuka, pendant le championnat de F1. J’ai eu la chance d’être au premier rang et suivre la course de très près avec mon objectif, d’aller sur la piste et de shooter les voitures et pilotes. C’était sûrement ma seule chance, je l’ai prise et je suis très content d’avoir eu cette opportunité.
D’ailleurs en parlant de voitures, vous devriez voir de plus en plus de contenu automobile sur mon Insta, il y a une raison à ça!
– Est-ce que tu as une idée de la taille du plus grand et du plus petit client qui ont acheté du Sillage?
Oui, et même de leur âge!
Les plus petites sont surtout des femmes, mais toujours très bien apprêtées, qui font de superbes tenues avec leurs pièces Sillage.
Après, en taille, il n’y a pas de limite, j’ai eu des clients de 2 mètres, car en Asie, et pas seulement au Japon, c’est compliqué de trouver des vêtements assez amples pour les grands gabarits. Sillage est à la base une marque que j’ai créée pour les gens de mon gabarit, qui veulent porter loose.
Au niveau de l’âge, ça va de 15 à 75 ans, j’ai rencontré en personne les 2 extrêmes.
– Merci beaucoup pour tes réponses mec, je te souhaite le meilleur pour la suite, et je dois t’avouer que la collection FW20 est tellement réussie que j’ai eu du mal à faire une sélection de pièces, c’est tout simplement la meilleure sortie que j’ai vu passer cette année, toutes marques confondues.
SILLAGE A LA MAISON
A l’origine, on voulait, Boras et moi, te proposer un shooting à deux, tous les deux habillés en Sillage. On avait tout, le spot de shooting parfait, le temps idéal, une date bloquée, l’ambiance automnale. Mais, à 10 jours du fameux shooting, confinement. Encore. On ne va pas s’étendre sur le sujet, j’espère simplement qu’on sortira rapidement de cette pandémie. Et qu’on pourra ressortir sans masque, parce que porter un masque quand on a des lunettes, c’est un cauchemar.
Bref, on abandonne l’idée de départ, et on s’adapte. Et là j’en trouve une encore plus intéressante! On va te présenter Sillage au travers de deux sensibilités complètement différentes. La mienne et celle de l’amour de ma vie. Comme ça, tu verras qu’il n’y a pas besoin d’être un mec de 1m90 pour porter du Sillage. Bon déjà moi je fais moins d’1m80, au cas où tu en douterais, et ma chérie est encore plus petite.
Je n’ai pas cherché à « looker » Laurye (voilà, les présentations sont faites: Laurye, les lecteurs de borasification; les lecteurs, Laurye), j’ai juste partagé (exceptionnellement, faut pas déconner) mes fringues avec elle.
Second point: on voulait te présenter ces photos sur un fond de nature, mais c’est devenu impossible avec les restrictions du gouvernement. Nous avons donc shooté ces tenues sur plusieurs semaines, avant de sortir pour notre promenade autorisée d’une heure par jour.
L’idée de ce shooting était de montrer beaucoup de tenues. Je ne vais donc pas détailler chaque tenue comme pour un article « classique ». Je te laisse apprécier les silhouettes, j’ai essayé de faire un condensé de ce que j’aime faire avec cette marque. L’emmener dans un univers plus street, la laisser me tirer dans des fits plus « créateur« , jouer avec les silhouettes, faire des tenues plus « mainstream« .
Je te mets simplement quelques notes à propos de chaque tenue, pour structurer le tout. J’espère que ça te plaira, en tout cas nous on a bien kiffé.
En bonus, tu pourras voir quelques photos de notre fils. Elles ne sont pas là par hasard. On se pose la question avec Boras de savoir si un article sur les petits pourrait te plaire de temps en temps?
Il paraît qu’il y a pas mal de papas qui lisent le blog. Est-ce que ça t’intéresserait que je te parle de minis fringues? Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas trop comment aborder le sujet. J’ai beau demander à mon fils ce qu’il pense de ses fringues, il se borne à me répondre « Gaaapaaapaa ». Alors n’hésite pas à me donner ton avis, en commentaire ou en mp ailleurs sur le sujet.
Allez, assez parlé et place aux photos!
PS: nous ne sommes pas photographes malheureusement, alors ne sois pas trop dur avec nous s’il te plaît. On a fait de notre mieux, avec un petit dans les jambes, un mec daltonien et inculte en matière de photo, et une luminosité d’hiver en Lorraine.
Sache que chez nous, il peut faire beau et moche dans la même minute! Pleuvoir, neiger et tomber de la grêle en même temps! Passer de jour à nuit et inversement à toute heure…etc). Si si.
Circular pant et veste corduroy:
Circular pant et veste corduroy, veste cropped en Ventile, chemise et sweat cropped:
Pant Hakama et veste, en canevas:
Circular pant corduroy et veste en laine tropicale:
Circular pant corduroy:
Circular pant, hoodie et cropped sweat:
Circular pant et veste corduroy, hoodie:
Circular pant corduroy:
Hakama pant et veste, en canevas:
Baggy pant corduroy:
Circular pant corduroy:
CONCLUSION
Ca y est, on est arrivé à la fin de l’article. Je ne vais pas m’éterniser sur la conclusion vu ce que tu viens d’ingérer, alors je vais faire vite haha.
Je sais que ces volumes ne parlent pas à tout le monde, mais essaye de sortir de ton prisme de lecture classique quand tu vois ce genre de silhouette. Il y a des choses à prendre dans chaque tenue. Une association de couleur, un jeu de longueur, une intégration de pièce… Bref, ouvre ton esprit, tu trouveras toujours quelque chose à piocher pour tes propres tenues.
Et surtout, c’est bientôt Noël, dans un contexte assez particulier. Alors fais attention à toi et à ta famille avant tout, et à bientôt.