Bienvenue dans mon domaine percheron… Bon tu t’en doutes, point de belle demeure où je te rédige ces lignes, j’ai posé comme certains le font devant une grosse voiture garée dans la rue. En attendant de remplacer Pharrell chez Louis Vuitton et faire fortune, je trouvais le cadre sympa et cohérent avec la tenue. En effet, près du château de Montmirail dans le bas Perche, les vêtements en laine épaisse, le velours côtelé et les Paraboot, il y avait comme un air de notaire de province revisité. Un cliché qui colle à ces pièces alors que perso, je ne sais pas à quoi ressemble ce fameux notaire, je n’en ai jamais croisé.
Layering de laine et on oublie le froid
Quand il caille, tu peux aller à l’essentiel et enfiler une grosse doudoune ou encore une parka technique. Bien qu’il existe pléthore de pièces cool du genre, les matières restent souvent bien lisses.
En bon passionné de fringues, l’hiver, sortir de la laine, ça fait kiffer. On ne va pas se mentir. Même moi qui ne jure que par le short, 2 mois de froid bien sec, ça fait du bien.
Je m’étais un peu habitué à ma doudoune Aigle que je ponce honteusement par paresse. Alors pour ce passage rapide à la campagne, j’ai eu envie d’un retour aux matières naturelles.
Et tu sais quoi, bah j’ai même eu trop chaud.
Le manteau en laine cardé Arpenteur est une véritable armure contre le froid. Ajouter dessous une surchemise en laine et un col roulé, c’était surfait.
Mais la nuit tombée, j’étais aux anges.
Un Boras porte un Boris
Il y a quelques années, je m’amusais à prendre des vêtements et chaussures de marques ou styles a priori éloignés de l’esthétique Borasification. L’idée était de rappeler que c’est nous qui nous approprions les fringues et non l’inverse.
Et à ce stade, tu te demandes peut-être quel est le rapport avec le titre de la partie?
Très simple, le modèle de ce pull s’appelle Boris, mon vrai prénom derrière mon identité digitale!
Partie d’une blague avec l’équipe que je voulais porter du Boris, c’était aussi l’occasion de voir ce que proposait Balibaris. Et comme un Bonne Gueule à l’époque de mes articles Seconde Lecture, ça peut surprendre dans nos colonnes.
Les années passent et je peux toujours reproduire la formule: il faut prendre 2 tailles au-dessus. Size-up forever on a dit!
Ce pull col roulé est en 100% laine mérinos, une couleur « terre » polyvalente et comme il était bien remisé, le prix devenait intéressant pour le conseiller.
Reste la question de comment porter un col roulé, je sais que ça divise. Enfin, je veux dire la façon de rouler… le col roulé.
J’aime le porter nonchalamment déplié, il me couvre une partie du visage une fois le manteau fermé, je m’y sens bien.
Mais voilà, je sais que je suis bien seul avec mon approche alors je t’ai mis les 2 versions:
T’as une préférence?
Retrouve ce pull col roulé en laine mérinos sur le eshop de Balibaris.
Paraboot Michael et pantalon en velours: papy style
On conclut cette tenue avec le combo qui renvoie tantôt au professeur de géographie tantôt au jeune grand-père encore actif. Là encore, les clichés ont la peau dure et pantalon en velours comme Paraboot auront longtemps cette image du notable en zone rurale.
Ces 2 pièces sont pourtant sur les fesses (et les pieds) des mecs et nanas un peu trendy de toutes les villes de France, et d’ailleurs.
Enfin, petite touche d’égo, tu ne trouveras pas partout cette coupe de pantalon en velours, parce que ça sort à l’automne prochain. Garder un oeil sur Borali sera donc une bonne idée dans les mois à venir.
Et puis petit détail qui dénote, les chaussettes léopard.
Le motif reprend les couleurs de chaque pièce de la tenue, même le beige tirant sur le jaune du pantalon.
Technique t’as vu?!
Plus sérieusement, c’est dans ce genre de look que sortir un motif un peu fort, mais dans tes teintes proches, se révèle être une bonne idée.
Enfin si tu as envie de pimenter tes looks, ce n’est pas une obligation.
Voilà, tu as maintenant des pistes pour toi aussi porter les clichés de la mode rurale française où que tu vives!