Très certainement l’une des marques japonaises les plus emblématiques de ces deux dernières décennies, Visvim est le projet du désigner émérite Hiroki Nakamura. Lancée en 2001 comme une « modeste » marque de chaussures et de sneakers, le succès immédiat de son modèle phare, la « FBT », va permettre l’évolution vers une ligne complète de prêt-a-porter. Porte-étendard de la mouvance et du style japanese americana, la marque s’efforce de proposer des vêtements qui n’ont pas rougir face aux icônes du passé. Utilisation de matières luxueuses et rares, processus de fabrication artisanaux, et mise en oeuvre des meilleurs savoir-faire internationaux sont les grands principes qui régissent le vestiaire Visvim. Autrefois à la tête d’une petite marque indépendante de connaisseurs, Hiroki Nakamura a fait de sa vision un véritable culte. Inaccessible et singulière, la marque est à la fois un acteur du luxe et l’emblème d’une mode qui renoue avec l’artisanat.
Date de création: 2001
Fondateur: Hiroki Nakamura
Pays d’origine: Japon
Style: Japanese americana
Site web
Instagram
Ce qu’on aime chez Visvim
Difficile de cacher notre amour pour Visvim sur ce média ! Et pour cause, la marque est peut-être celle qui représente le mieux un grand nombre de registres esthétiques particulièrement appréciés ici. Sa vision contemporaine et japonaise du style americana classique (workwear, ivy league, military…) semble toujours taper juste. Toujours évoluant avec son temps, la marque ne fait jamais dans le passéisme. Ainsi, on aime les récentes silhouettes proposées par la marque. Très slim dans les années 2010, le vestiaire Visvim a grandement gagné en ampleur. Des pièces d’exceptions qui peuvent maintenant parfaitement s’intégrer à ce que font beaucoup d’autres labels que nous aimons en ce moment. Et ça c’est très cool, sauf pour nos comptes bancaires.
Enfin, il y a surtout ce quelque chose d’universel. Cet amour du « beau » et du travail bien fait. Visvim c’est bien plus qu’une esthétique heritage par le prisme du luxe. C’est une volonté de renouer le lien entre le produit fini et son créateur à une époque caractérisée par la fast-fashion et les fringues jetables. C’est aimer vivre avec un vêtement imparfait qui n’en devient que plus beau à mesure qu’il se délite. Une ode a la lenteur qui refuse tout anachronisme.
