L’hiver est arrivé un peu partout en France ce weekend alors je me suis dit que c’était le bon moment pour poster un look de saison ^^ Là tu vois, on est en plein dans le soucis du moment pour moi : tenir le blog à rythme constant. Ces photos ont été faites avec Ali il y a déjà deux bons mois … Bref, je vais me rattraper, j’ai eu une idée pour tenir au moins un article par semaine, je te l’explique bientôt dans la (première ^^) newsletter. Alors pense à t’y inscrire si ce n’est pas déjà fait (scroll down après l’article et hop 😉 )
La tenue est dans la tradition borasienne, un feeling bien streetwear dans la silhouette avec un mélange de pièces d’inspiration workwear, japonaises et du mixage de marques et de gammes
Noragi ou l’amie du layering
Cette noragi est une illustration d’un conseil que je donne souvent aux lecteurs qui m’écrivent : « parfois, quand on a acheté une pièce trop forte ou inhabituelle mais qui nous plait, il faut savoir l’apprivoiser. Se laisser le temps de la réflexion. Et puis un jour, on a le déclic et c’est parti. » Je l’ai depuis plus de 2 ans et pourtant, j’ai mis du temps à la porter et à la poster ici. Cela faisait 3 ou 4 ans que je cherchais une Lhamo shirt Visvim, sans jamais trouver de bonnes affaires. J’avais un budget trop centré sur ma collection de sneakers. Je suis tombé sur cette noragi par hasard, je ne connaissais même pas la marque : Four Horsemen. Après quelques recherches Google, je découvre que c’est un shop canadien qui a une marque propre où sortent quelques pièces par an, en très petites quantité. Et quelques noragis, toujours sold out quasi instantanément. (j’en parle dans cet article). C’est le coup de foudre.
La matière est un coton brésilien teinté à l’indigo avec une technique sashiko pour lui donner du relief, et elle est montée par un artisan canadien. On est loin du Japon, et pourtant le flow de cette pièce est fou. Elle est courte et anatomique sans être très cintrée comme les Visvim, elle est idéale pour les physiques occidentaux. Les poches sont un plus indéniable et en font une pièce parfaite de layering mais aussi comme veste de mi-saison. Avec un simple tee blanc ou un sweat pour du street, une chemise et des derbys pour un truc plus habillé.
Pour le reste, je suis parti sur un délire bien street avec un sweat rose et un tee blanc cassé size-up pour qu’il « dégueule » et étage les couleurs. Les deux chez GAP, qui sort de bonnes choses en coton. Et dans les tons rose / pourpre, il y en revient de temps en temps, faut guetter. Je ferai un article sur ces couleurs dites « féminines » que j’ai toujours portées et qui reviennent en force dans tous les styles.
A noter : 4 Horsemen a sorti une noragi il y a peu et elle n’est pas sold out. Denim et patchwork au RDV, y a de quoi kiffer 😉
Porter du denim destroyed
Si tu me suis sur insta (et je t’invite à le faire, et m’aider à lutter contre la hype et les tricheurs ^^), tu as vu ce denim Soulive à toutes les sauces sur les derniers mois. je ne vais pas m’étaler, j’en ai parlé dans un look improvisé ici. J’aime toujours autant cette coupe, au point où j’ai chiné comme un porc pour le trouver dans une version brute. Il arrive bientôt. J’espère que cela sera le même fit, rien n’est moins sûre avec les trouvailles jap’. J’aurais d’ailleurs bientôt pas mal de pièces Soulive en S/XS, essentiellement du denim, gardez un œil sur le vide-dressing 😉
Quand la Wallabee inspirait Visvim
Ce n’est pas un secret, Hiroki Nakamura est amoureux (et respectueux) du vintage et s’en inspire pour dessiner ses collections. C’est d’ailleurs ce que j’aime chez Visvim, cette capacité à donner un second souffle, une touche modernisée / street à des pièces classiques.
Avec les Beuys Trekker, on est en plein dedans. Une semelle crêpe plus massive, une ligne plus agressive, un cuir particulier avec une teinte qu’on ne retrouvera pas ailleurs (ça c’est une vraie singularité, je ne sais pas si tu le remarques peu à peu 🙂 ). Je suis un amoureux de Clarks Wallabee, j’en poste depuis le début du blog et continuerai. Quand on aime le street et l’héritage, c’est parfait pour éviter d’être toujours en sneakers.
Et question subsidiaire, mon Soulive, je me tâte à le patcher. Comme c’est une question existentielle ^^, j’ai pesé
le pour
- se faire un jeans unique (j’ai des tissus jap et chutes d’une vingtaine de denim)
- pouvoir le porter l’hiver
le contre
- troué pour la belle saison, c’est une clim’ intégrée
- ça fait parler Julien qui me dit que j’ai l’air d’un ado
Et toi, tu en penses quoi ? Balance un comm’ à l’occasion!