Il y a quelques mois, pris sous le déluge après un rdv, nous décidons de passer voir la boutique de la marque Outland, située dans le 11ème arrondissement de Paris.
On en a profité pour discuter avec ses deux fondateurs et repartir avec des sacs pleins.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on a fait des achats utiles. Après quelques mois de port, cela méritait quelques mots ici. On va notamment s’attarder sur les pièces en molleton et assimilés, qui ont rapidement intégré nos rotations.
Outland Wear, entre workwear et streetwear
Quelques mots sur la marque et ses fondateurs
Outland est une jeune marque française fondée en 2018 par Jeff et Olivier, deux passionnés qui ont passé 15 ans dans l’industrie de la mode. Elle propose des pièces fortement influencées par le vêtement de travail, avec une esthétique qui n’est pas sans rappeler la souffrante Bleu de Paname ou encore Homecore.
Après avoir bossé pour la grande distribution, les deux compères ont eu à coeur de travailler différemment. Les ambitions sont mesurées, la production raisonnée, et leurs produits se veulent durables et fonctionnels. Une philosophie responsable qu’on retrouve notamment dans le choix des matières (100% naturelles), et les lieux de production (France et Portugal).
Et même si la marque propose des pièces qu’on pourrait qualifier de basiques (je ne suis pas fan du terme mais tu saisis l’idée), comme des pleated ou fatigue pants, des vestes de travail, chemises et autres parkas, elle a malgré tout une identité et une proposition propres.
Notamment sur ses pièces en molleton, la raison de notre rendez-vous du jour!
Les pièces en molleton de la marque Outland
Je dis molleton mais si je voulais être tatillon, je dirais plutôt qu’il s’agit d’un coton french terry. Pour résumer grossièrement, un genre de molleton, un peu moins épais.
Outland propose trois produits dans cette matière: un sweat oversize, un short et un bas de jogging (plus un hoodie la saison dernière). Le genre de mots clés qui font tilt chez les ambassadeurs du confort que nous sommes.
On saluera d’ailleurs la performance de Boras qui a réalisé le grand chelem en mettant la main sur les trois.
Et si les poches plaquées et le volume du short et du jogging nous ont convaincus, c’est sur le sweat que la proposition est la plus singulière.
Il a une ligne « mode » avec son col large, sa coupe oversize et son shoulder drop, mais reste lourd et brut, sans pour autant être marqué workwear. Il a les qualités d’un sweat de sport, tout en étant différent de ses homologues militaires.
Tu ajoutes à ça deux coloris (écru et anthracite) faciles à accorder (mais pas chiants pour autant) et tu te retrouves avec une pièce assez polyvalente qui va véritablement apporter quelque chose en plus à ta tenue.
Je te propose de continuer à scroller pour mettre tout ça en images.
Quelques idées de looks avec les sweat Outland
Du coup, tu l’auras compris, on peut faire à peu près ce qu’on veut de ce sweat. Que ce soit en mid layer en hiver, ou sur un tee au printemps, il s’adapte à pas mal de situations.
Mais puisqu’une image vaut mille mots, on va poursuivre avec quelques jpeg pour te montrer comment on le porte depuis quelques mois.
Si tu nous suis avec plus ou moins d’assiduité, certains de ces looks te seront familiers.
Il y a bien sûr un paquet d’autres combinaisons possibles, c’est un sweat après tout!
Tactical vest et tenue full black
Boras nous propose ici une tenue 100% joie et bonne humeur avec ce qui s’apparente à un camaïeu de noir.
Et c’est le jeu sur les différentes intensités de la teinte, notamment avec le sweat anthracite, qui permet de donner du relief à l’ensemble.
Plus de photos ici.
Gilet à motif et loiter jacket
On retrouve ici quelques incontournables du style street heritage du vestiaire de Boras: gilet imprimé léopard, blazer EG et Hatski loose tapered, le tiercé gagnant.
Là, le sweat s’efface et permet d’intégrer une pièce forte à motif dans le layering.
Couleurs terre et hommes des champs
Deux layering construits de la même façon autour du pull écru pour Boras et moi. Le gilet olive vient dans les deux cas par dessus une surchemise forte: motif camo à gauche, et bi-matières moleskine et laine à droite.
La montagne en ville
Un autre look qui permet d’illustrer les contrastes facilités par le sweat.
Ici avec un jean clair en automne, associé à un nouveau motif dans la doublure du manteau, cette fois-ci floral.
Plus de photos ici.
Surchemise en velours, denim et 4×4
On l’a vu un peu plus haut avec des surchemises à motifs, ici on part sur un modèle en velours côtelé Arashi by Boras. Globalement, tu peux le porter assez simplement avec n’importe quel type de surchemise, tant qu’il y a un peu de longueur, de manière à étager la silhouette.
Plus de photos à retrouver dans cet article dédié au Lee Grazer.
Ensemble sweat et jogging Outland anthracite
Pour terminer avec le sweat, quoi de mieux que de l’associer à son jogging? Plot twist: l’ajout du blazer qui casse l’ensemble, sans tuer la vibe à la cool, parce que lui aussi oversize.
Et si tu préfères des ensembles colorés, c’est ici que ça se passe.
Et le short n’est pas en reste
Pour terminer, de quoi t’inspirer pour porter le short en molleton. Comme Boras l’évoquait dans Bringblackback (l’article sur comment porter la couleur noir), le noir s’accorde à merveille avec la couleur olive.
Et ça tombe plutôt bien parce que c’est la couleur qu’on voit probablement le plus par ici.
Le mot de la fin
On va évidemment continuer à porter ces sweats jusqu’à ce que la chaleur devienne insupportable. Et tu devrais revoir le short très prochainement sur les pattes de Boras.
Si cela t’a donné envie de les tester, le sweat, short et jogging ont été réédités à l’occasion de la sortie de la collection printemps été. Tu peux les retrouver sur le site de la marque, chez BBH ou sur le site de l’Exception.
L’équipe a d’ailleurs profité de cette nouvelle collection pour sortir le sweat et le short dans une nouvelle couleur, un rose pâle qu’on avait déjà pu apercevoir sur un hoodie de la saison dernière.
Un nouveau passage en caisse à prévoir?