L’automne est une saison où il fait bon d’aimer le vêtement et le style masculin. En effet, elle est dans cet entre-deux où il fait assez frais pour sortir un panel important de pièces sans pour autant devoir s’emmitoufler dans une grosse parka pour se barricader contre le froid. Au milieu des surchemises, gilets et autres vestes de mi-saison, le col roulé appartient à ces vêtements idéaux pour l’automne. D’ailleurs, mon pote Luca le cite dans sa vidéo sur les incontournables de cette saison. De mon coté, j’ai eu envie de m’amuser sur cet article et ne pas te faire de proposition générique. Dans mon esprit, quand on me parle de col roulé, j’ai tout de suite la couleur noire qui me vient à l’esprit.
Va savoir pourquoi !
Enfin, en vrai si, on se rend compte, qu’il est porté par beaucoup, au cinéma comme à la vie, des figures médiatiques comme ton manager ou même notre cher Président de la République.
Du coup, je me suis dit « allez go, on va voir comment porter un pull col roulé noir« .
Et pour changer, plutôt que du conseil style pur et dur, je me suis amusé à composer 5 tenues complètement différentes. Ça pourra te donner des pistes pour construire les tiennes quand les températures chutent !
Boras Boulots : style « Normcore » et la tenue du fan de hightech bien marquetée
Derrière ce jeu de mot peu glorieux, tu auras surement vu le clin d’œil à Steve Jobs, le défunt leader de la société américaine Apple. Son style vestimentaire, minimaliste, est pour certain le patient zéro d’un style qu’on appelle le « normcore« .
Pas celui de ton collègue ou oncle qui s’en contrefiche de la mode masculine.
Non, le style normcore, c’est une sorte de courant mode qui dit fuck à la sophistication et la mode pointue en portant des pièces prétendues « laides ».
J’utilise des guillemets car tout est calculé et par exemple la dad shoes est un courant qui en découle.
Tout ça pour te dire que monsieur Jobs, milliardaire au style simple, mais pensé un minimum.
Le choix du pull roulé roulé: de la laine mérinos recyclée chez Samsøe Samsøe
L’ami Steve était peut-être minimaliste mais en monstre du détail qu’il était, le design n’avait pas seulement d’importance que pour ses iPhone. Son fameux sous-pull à col roulé noir n’était pas le dernier basique topé à 15e en soldes chez Uniqlo. Non, il avait commandé une centaine de ce pull chez le créateur japonais Issey Miyake.
Sobriété et minimalisme.
Comme je n’ai pas l’aura ni les moyens de me faire confectionner un modèle juste pour moi par Issey, j’ai cherché une alternative.
Et c’est sur le e-shop indépendant marseillais Alpha Experience que j’ai trouvé mon bonheur avec ce pull Samsoe Smasoe, modèle Flemming. Un col roulé épuré, une laine mérinos recyclée et un maillage fin.
En effet, je ne voulais pas d’une pièce en grosses mailles ni une laine mixée à des fibres synthétique. L’automne est une saison où il peut faire 4 le matin et 15 l’après-midi. Un pull fin 100% laine mérinos assure une amplitude thermique plutôt confortable.
(et oui avec mes cheveux, flemme d’enlever et remettre le col roulé 5 fois par jour)
N.B : Merci à Alpha Expérience qui participe au développement du blog en soutenant cet article. j’aurais l’occasion d’en reparler mais il y a une sélection sympa, plutôt streetwear chic avec des labels minimalistes comme Samsøe Samsøe ou encore Homecore et NN07 (dont j’avais déjà parlé ici). Un shop pour homme à surveiller, on y trouve même du Tricker’s .
La panoplie du style Steve Jobs : pull col roulé noir / jean Levi’s / New Balance 992 (revisité)
Alors j’arrête tout de suite les pointilleux : oui je ne porte pas de Levi’s, le délavage est plus prononcé, et ce ne sont pas des New Balance 992 (ou 991).
Désolé mais moi la coupe du Levi’s 501 remontée au nombril avec un délavage vilain, je ne pouvais pas te pousser ça.
Et en vrai, je n’allais pas acheter cela seulement pour un article, je garde des sous pour essayer d’inonder Youtube en 2021 !
J’ai donc opté pour un jean bleach coupe loose tapered dans lequel je me sens très bien. En effet, c’était le confort qui primait pour Jobs et la simplicité, voir le coté chauvin. L’état d’esprit est respecté dans cette proposition.
Pour les New Balance, je suis resté sur une paire paire made in USA avec cette 990v4. Ce n’est pas le modèle iconique que portait là aussi le patron d’Apple mais on reste sur une paire similaire et le coloris gris emblématique de la marque de Boston.
Parce que oui, si on ne doit posséder qu’une paire de New Balance, je pense qu’il faut la choisir grise.
Enfin pour terminer, tu remarqueras que j’ai conservé le port du pull dans le jean sans ceinture (hérésie) et les manches sont relevées sans aucun bijou.
Quoi Halloween est passé ?
Boras Paperboys : la tenue du cycliste des villes qui bosse en start-up
Après avoir fait le buzz sur Instagram en étant le visage d’un meme qui tournait en ridicule les startupeurs, je me suis dit qu’on pouvait aller plus loin dans le cliché avec l’employé de cette même jeune entreprise.
Stagiaire, alternant ou manager, on ne distingue pas forcément qui est qui dans ces nouvelles structures.
J’y évolue depuis 10 ans. C’est le souvenir d’une réunion où trois collègues se sont retrouvés autour de la table avec quasiment le même col roulé qui a motivé ce look.
Le point commun ?
Les trois étaient venus en deux roues.
Et oui, le pull col roulé quand il caille et que tu sillonnes les rues le matin, c’est salvateur.
Tu le déroules et peux donc te protéger le nez. Le choix d’un pull en laine mérinos est aussi malin dans ce cas, puisque tu vas passer de froid à chaud assez vite. Une nouvelle fois, ses propriétés thermorégulatrices ne seront pas un luxe. Puis quand tu arrives au bureau, il garde un certain sérieux, c’est pro.
Dans cette tenue, je suis parti sur ce que l’on voyait beaucoup à Paris il y a quelques années, en plus slim certes.
Premièrement, le jean brut APC devenu un jean délavé aux contrastes bien marqués. Ici dans un port size-up parce que faire du vélo en slim, faut vraiment être un passionné de castration.
Ensuite, les sneakers blanches minimalistes dont, rappelons le, Common Projects est la marque à l’origine de cette tendance, cette esthétique et qui s’est faite copiée par la terre entière sur ces 15 dernières années.
(Ça mériterait presque un article pour remettre l’église au milieu du village. Juste pour la culture et par respect pour ce que CP a fait pour la sneakers)
Enfin, je termine sur une veste en goretex de chez NSW. Je l’ai depuis des années et c’est ma meilleure amie à la mi-saison. Elle protège du vent comme de la pluie et avec une couche chaude en dessous, le confort est optimal. D’autant plus qu’elle est pensée pour un usage urbain à vélo.
Voilà une tenue somme toute classique mais qui est passe-partout quand tu vis en ville et évolues dans un métier de bureau où il n’y pas de dresscode.
Boras le Vrai : une tenue style street heritage autour du militaria
Changement d’ambiance et retour à mes amours : le style street heritage. Oui le pull à col roulé noir a toute sa place dans des tenues plus brutes où l’on peut mélanger des pièces militaires.
Le vert Olive et le noir font plutôt bon ménage à priori !
Pas un grand fan des liens entre mode et cinéma, mais j’avais en tête une image assez célèbre de Serpico avec un M65. Mais après vérification, c’est un pull à col camionneur que porte De Niro.
(ça va je plaisante)
Pour cette tenue, je suis donc parti sur un basique dans le genre héritage revisité:
- un jean bien délavé par le temps (tâché et troué c’est encore mieux)
- une surchemise militaire en olive HBT (avec du volume et de la longueur)
- des boots workwear dans un beau cuir marron (important pour éviter le premier degré)
Le col roulé noir, surtout fin et en laine mérinos dégage quelque chose d’élégant, voir chic. Pour le porter dans une tenue plus « rugged style » comme disent les amateurs de workwear, il faut contrebalancer avec le reste des pièces.
La première chose à faire, c’est de partir du pantalon.
Exit les flanelles de laine, les chino pants ou le jean brut slim.
Il faut du volume et du vécu.
Mon jean APC ici, a morflé plus que d’autres. Bien large, c’est celui qui m’a accompagné dans pas mal de voyages. De fait, il a connu les soirées au coin du feu en haute montage comme les bus d’un autre siècle dans le désert marocain. Bien délavé, la toile garde ce coté jauni malgré les lavages, et des trous commencent à apparaitre.
Il est parfait.
Ensuite, j’enchaine sur une paire de work boots, les fameuses Virgil de Visvim . Dans leur cuir le plus « coté » par les fans de la marque : le kangourou.
(autant te dire que mes convictions ont toujours été en dissonance totale sur ce sujet. Ce cuir est censé ne pas être issu d’élevage « pour ça » … Pour ce que ça vaut)
Réputation qui n’est pas volée tant ce cuir est particulier. Les teintes et la patine prises avec le temps sont à tomber. Pourtant, je préfère largement les service boots en cuir suédé. Et ce même en hiver.
Vraiment si tu cherches une idée pour porter un pull col roulé noir avec style, regarde vraiment du coté de la veste militaire vintage en couleur olive. Quelque soit le modèle, ça ne peut que fonctionner.
Alors moi ici, je porte ma pièce coup de cœur de la marque de reproduction militaire Arashi Denim.
(enfin pas que de la reproduction pure et dure, Nikko en parle ici. Et on parle très bientôt d’un petit truc )
C’est la chemise CISO en HBT olive (un tissu japonais qu’on retrouve d’habitude sur les marques nippones).
Franchement, difficile de faire mieux dans le genre. La coupe est géniale, il y a du du volume et de la longueur sans que cela soit « de trop ». Dès lors, elle ne se retrouve pas cantonnée à un vestiaire masculin très workwear et peut facilement passer dans des tenues plus trendy à base de Levi’s vintage et mocassin Weston.
Si tu vois le style dont je te parle.
Je la porte ici en 42, size-up légèrement pour mon M habituel mais j’ai de la place pour le layering. Même fermée, je ne suis pas boudiné.
L’ouverture du col avec un bouton défait est canon et semble faite pour un col roulé, non ?
Voilà pour ce look héritage en pull à col roulé. Tu peux bien sûr partir sur une maille plus brute et épaisse.
Cependant, je trouvais intéressant de penser la tenue avec une pièce qui puisse être polyvalente. On n’a pas tous le budget ou l’envie d’avoir un pull par type de style que l’on souhaite porter.
Boras Trendy : une tenue casual chic mais pas chiante
Alors autant être honnête, je rédige cette partie de l’article après avoir posté sur Instagram cette tenue.
Pluie diluvienne de likes, commentaires et autres enregistrements de la photo.
Un plébiscite comme j’en ai rarement, voir jamais eu avec des looks fidèles à mon esthétique de cœur.
Ce serait te mentir de dire que je suis bouleversé. Le stylisme, c’est un second métier et cela valorise aussi ma capacité à jongler avec les registres et les styles masculins.
Mais quand même, ça me turlupine haha.
Ce constat me renvoie en quelque sorte un peu à une femme qui porterait une jupe un peu courte ou un beau décolleté, elle captera forcément plus l’intérêt sur Instagram (et dans la vie). Et bien c’est un peu pareil ici dans un genre masculin, les curseurs classiques sont déployés et la corde « séduction » touchée.
Je mets des guillemets car c’est un raccourci mais tu as saisi l’idée.
Les codes de l’homme élégant (avec un peu de loose-fit discret)
En effet, un peu comme la veste, le manteau long est une pièce « pénalty » quand on souhaite sortir une tenue masculine élégante. Alors je n’ai aucune notion en anthropologie / sociologie mais difficile de pas voir l’aura de ces vêtements sur son entourage.
Et l’association avec un pull fin col roulé, d’autant plus noir, vient renforcer ce stéréotype de l’homme bien habillé, « classe » diront sommairement certains.
Et c’est ce que je cherchais avec ce look, te proposer une tenue casual chic avec ma sensibilité :
- un manteau droit en laine sans épaule marquée
- un pantalon en laine singulier (une couleur peu commune et un tapered custom)
- une paire de brogues pas comme les autres
Rattaché aux mecs cherchant à avoir un look sympa en restant simple, on associe souvent le style casual chic à une esthétique basique.
Voir « planplan« .
Pourtant, tu peux piocher dans le vestiaire masculin classique, sans pour autant faire un truc chiant. Il suffit de pimenter un peu le tout avec quelques détails bien sentis.
Ici, le manteau confort de Drapeau Noir fait une grosse partie du travail.
Sa couleur déjà.
Un tweed à motif chevron en nuance de vert, pas si courant.
Mais surtout une coupe légèrement drop shoulder (épaule qui tombe) sans réel cintrage.
Un bonheur.
Je ne suis pas un grand fan de manteau très cintré. Je les trouve souvent plutôt grossier et désuet. Un coté très PUA du début 2000.
(je te laisse chercher dans Google, c’était une catastrophe …)
Ensuite, le pantalon n’est pas vraiment commun.
Une taille normale, pas spécialement haute mais que je ne porte pas sur les hanches.
En fait, ce qui le différencie, c’est sa coupe. C’est un tapered que j’ai moi-même retravaillé il y a déjà 4 ou 5 ans. La coupe est dynamique. Le pantalon suit mes jambes avec l’espace qu’il faut pour un rendu slim-fit sans vraiment l’être.
Rien à voir, je trouve, avec les coupes trop coniques en majorité sur le marché.
Enfin, sa couleur, J’avais flashé dessus. La défunte ligne Rugger de GANT regorgeait de ce genre de petites pépites. Un vert olive sans l’être, je ne saurais trop dire avec précision.
Avec un manteau anthracite et un pantalon en flanelle gris clair, la tenue aurait été réussie aussi. Mais diable qu’elle aurait été consensuelle.
Un peu de panache pour l’article !
La brogue longwing de Max Sauveur en collab avec Luca Laccio
Je prends le temps en quelques lignes pour parler de ces brogues.
C’est le cœur qui parle car elles sont le fruit d’un projet entre deux mecs que j’apprécie vraiment et dont j’aime l’intention.
Proposer une paire de chaussures élégante mais confortable et tout-terrain.
Au menu, un design de brogues type longwing, à l’américaine un peu. Impression renforcée par le choix d’un cuir de veau dont la teinte aubergine rappel le cordovan Horween color #8.
Le tour de force niveau design est dans la grosse semelle commando. Une Vibram pour la montagne à la base.
Cela nous donne des brogues badass qui gardent une ligne élégante mais pouvant passer d’un style à l’autre.
Sans jurer.
Je te la présente ici dans une tenue presque premier degré avec du casual chic un peu osé.
Mais si j’ai le temps, je te montrerai une version street heritage des familles avec cette brogue Luca.
Attention, c’est une précommande qui s’achève le 10 décembre.
Je te mets le lien ici.
Boras Saint-Cornilleau : le notable rural amateur de James Bond
Allé dernière proposition autour du col roulé noir avec cette tenue qui aurait dû faire l’objet d’un article Look à lui seul. En effet, cela va bientôt faire un an que je veux présenter un édito autour de ce « costume » Engineered Garments en laine homespun.
À vrai dire, c’est le cadeau que je me suis fait à Noël dernier.
Le 25 même, avec une enchère qui se terminait à quelque chose comme 11H30.
Personne ne pense à aller sur eBay un jour de Noël, sauf un geek complètement camé à la sape comme moi.
Mais garde le bien à l’esprit, c’est là que tu feras de supers affaires !
Passons.
Au final, je me suis dit qu’il se prêtait bien au col roulé noir avec un mix entre James Bond et un notaire de province qui aime James Bond.
N’étant pas cinéphile, et fantasmant sur ce métier de filou, j’ai tranché !
Une costume en laine homespun : du nouveau vintage à la Engineered garments
Ce n’est pas nouveau, Daiki a peaufiné son art dans la manière de faire du tailoring sans tomber dans le premier degré. Avec des accents de militaria et workwear, les ensembles EG sont toujours faciles à porter pour des arrivistes comme moi.
Ils ont cette touche d’élégance en flirtant avec les codes figés mais toujours d’un façon détournée.
Que cela soit par la coupe, le design ou la matière.
Parfois les trois.
Ici, la laine homespun (je t’en parle en détails ici) apporte ce coté brute, austère.
Je trouvais que ce col roulé complétait bien l’ensemble.
Engineered Garments baker jacket : élégante mais pas guindée
Alors je n’ai pas travaillé mon sujet plus que ça sur les origines du design. Borasification est un blog de style avant tout et ici, je ne voulais pas tricher en documentant ma tenue post-réalisation. C’est un coup de cœur et les associations étaient évidentes dans mon esprit.
Je préfère partager avec toi ce qui m’a plu.
Ça t’aidera surement d’avantage aussi à dénicher une veste dans le genre qui te plaira. Et peut-être en friperie sans y laisser trop d’argent.
La Baker est une veste 4 boutons, elles montent donc haut même si je ne ferme que les deux du milieu. Ses revers sont de taille « modérée » et me conviennent très bien. Je lui trouve presque un design de blazer workwear casual. Les différentes poches dont les deux à rabat y contribuent.
C’est la ligne d’épaule qui me fait kiffer.
Déstructurée, elle pourrait difficilement m’aller mieux.
Cela rejoint le propos d’un précédent article sur mon affinité avec les vêtements qui n' »enjolivent » pas le corps.
Ah et détail important, elle a de la longueur. J’ai longtemps été rebuté par les vestes longues. N’étant pas très grand, le cerveau forcément un peu parasité par l’esthétique Slimane omniprésente dans les marques françaises de PAP moyen de gamme, j’ai longtemps juré par des vestes un peu courtes.
J’en reviens.
En plus ici, ça n’aurait aucun sens !
Bref le col roulé, bien qu’en laine mérinos fine, ne se fait pas manger par la veste et je trouve l’ensemble cohérent.
Engineered Garments Emerson pants : un pantalon à pinces bien militaire
Je dis militaire parce que l’on retrouve des gimmicks propres à cet univers. Par exemple, il y a des trous aux chevilles pour des cordons de serrage ou encore la taille se resserre aussi avec une ficelle, mais au dos. Il me semble avoir vu cela sur une photo d’archive. Il faudrait que je demande à Thibaud, le fondateur d’Arashi, une tronche en vintage.
C’est ce qui me plait au final.
Ce mélange avec des caractéristiques à mes yeux très tailoring comme une taille plutôt haute et ces doubles pinces.
Couplées à ce tissage homespun et ce mix-matière laine / nylon, cela nous offre un pantalon élégant mais brute lui aussi et qui ne craint donc rien. Pas de pression, je le porte comme je porterais un jogging.
Oui j’ai des références de prolétaire !
Au final, tout cela me permet de porter un costume sans ce qui ne me correspond pas : le coté précieux, habillé et strict.
Là, je porte le pull dans le pantalon afin de jouer la carte à fond de ce que j’observe en sartorial : on rentre le haut, chemise comme pull. De fait, j’ai le pants bien haut et dans ce cas précis, aucun soucis.
En effet, c’est le jean que je ne supporte pas porté au nombril !
(oui, je profite de chaque occasion pour diffuser ma doctrine du jean taille haute porté sur les hanches).
Après j’arrête sur ce pantalon mais il a du volume, quel confort.
Je me demande comment l’on peut proposer en tant que marque, et aimer en tant que client, porter ce type de pantalon dans des coupes slim. On y perd vachement de son intérêt.
Des Paraboot Michael pour le coté notaire de province
On termine sur un cliché qui a la peau dure mais je l’ai tellement entendu il y a quelques années.
Parce que ressortir des Michael en 2015, ça n’était pas à la mode et je me faisais chahuter. Quand je les ai placées dans un shooting chez Bonne Gueule, il avait fallu expliquer pourquoi.
L’histoire m’a donné raison, petit succès d’estime haha.
Mais il est vrai que les Michael, avant de me plonger dans la mode japonaise, je n’en avais vues qu’aux pieds de notables comme mon médecin … et oui un professeur de français.
Sans savoir que ça en était d’ailleurs. J’avais simplement cette fâcheuse tendance à regarder les pieds (chaussés) des gens.
Tout ça pour dire que dans cette tenue avec un « costume » homespun et une coupe rétro workwear, porter des Michael était une évidence. Pour pousser le personnage à fond et parce que cela garde définitivement la tenue dans autre chose que du tailoring (qui aurait été raté).
Voilà, on a fait le tour de cette cinquième et ultime proposition de style autour de ce pull col roulé noir.
Alors comment tu le porterais toi, le pull à col roulé noir
En conclusion, je vais te solliciter.
Même si laisser des commentaires sur un blog n’est pas très 2020.
Il me manque une tenue en pantalon blanc, je ne te le cache pas, mais je n’ai pas eu le temps de la shooter. J’ai dû conserver une des 5 que je comptais jeter.
(mystère)
Mais toi, comment tu le portes (ou porterais) le pull noir col roulé hein ?
Et soyons fous, tu votes pour quelle tenue ?
Avant te laisser, sache que c’est typiquement un format que j’aurais voulu développer en vidéo. Je réfléchis sérieusement à mettre en place un Tipee pour financer ce genre de projet …
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Si tu souhaites approfondir le sujet, je t’invite à lire notre sélection sur les meilleures marques de pulls à col roulé. Il y en a pour tous les styles et budgets.