Ces derniers temps, j’ai un peu délaissé mes tenues avec des pièces à coupe large, pour des silhouettes plus ajustées et des jeans / pants size-up. On va dire que ce sont deux facettes de mon style et que la seconde est quand même plus simple à porter au quotidien quand on bosse en régie. Le weekend dernier était donc l’occasion de renouer avec une tenue vraiment style workwear.
Du workwear minimaliste « à la japonaise »
Le style workwear a plusieurs branches, de la repro « historique » aux marques qui le revisitent comme Bleu de Paname. Il y en a un en particulier qui me plait et qui, je trouve, a pris le pas sur Instagram et les lookbooks de shops, c’est ce que l’on pourrait appeler le « workwear minimaliste japonais« . On retrouve des tenues avec l’ensemble du vestiaire workwear dans des coupes droites / larges, des matières brutes, des contrastes de couleurs terres et peu de fioritures. Les tenus ne sont pas chargées, il y a un mood « effortless » (« à la cool » en français, mais ce n’est pas vendeur).
Veste de travail Vetra sans col
Cette tenue, sans taper dans les labels japonais, s’en rapproche un peu au final. Peut être dans des volumes moins disproportionnés, plus « facile » à apprécier pour un œil non averti.
La veste de travail Vetra est vraiment une pièce que je kiffe, qui vient booster n’importe quelle tenue, et surtout quelque soit la coupe du jeans. Le layering avec des pièces écrues en coton et lin permet de garder de la fluidité.
(Si tu souhaites en apprendre plus sur le sujet, retrouve notre sélection des meilleures marques de vestes de travail)
Une surchemise Dockers x Patrik Ervell
D’ailleurs, la surchemise est une trouvaille improbable dans un magasin de dégriffe de ma prince natale. Il s’agit d’une collaboration entre Dockers et le designer de mode Patrik Ervell pour un programme de GQ qui mettait en avant les meilleurs jeunes designers américains (2011 GQ Best New Menswear Designers in America).
En plus, je n’en avais jamais entendu parler avant, période où j’avais décroché un peu de l’actualité mode. La pièce est dingue, matière, coupe et détails vraiment singuliers. N’hésite pas à me laisser un commentaire si ça t’intéresse, je peux voir si il en reste.
Un mot sur mes accessoires avec ces deux bracelets : l’un ramené du Vietnam fait par l’ethnie de ma guide à Sapa dont je parlerai bientôt, l’autre d’un projet français, Les Indispensables Paris, en pierres naturelles et fabriqué en France.
Les Converse CT70 pour équilibrer un jean large
Si tu suis le blog depuis un petit moment, tu as déjà vu ce jeans porté dans une tenue plutôt workwear minimaliste aussi. C’est un Levi’s Vintage Clothing, la gamme « historique » de la marque américaine de denim qui reproduit à l’identique des versions de leurs modèles mythiques comme le 501. Tous les détails y sont : délavage, coupe, type de rivets, le fameux « Big E« , … ).
Mon petit doigt me dit que l’on pourra bientôt avoir quelques articles plus poussés sur le denim et que LVC, les usines Cone Mills et tout l’univers feraient de bons sujets 😉
Pour revenir à la tenue, combo de fin d’hiver avec des chaussettes Monoprix type nordique et des Converse Chuck Taylor gamme 1970.
Il est toujours bon de rappeler que les CT70 sont parfaites pour porter des jeans / chino / cargo à coupe droite / Large. Elles sont plus massives que la classique et répondent bien à de gros leg openning (ouverture à la cheville).
C’est par exemple un bon choix pour porter des pantalons Bleu de Paname.
Tu peux être stylé sans te ruiner
Avec ce look, je voulais te démontrer que l’on peut s’inspirer de choses au premier abord peu accessibles.
En effet, vouloir s’habiller en workwear japonais minimaliste peut sembler impossible sans y laisser un SMIC.
Et pourtant, en chinant bien en seconde main, sans avoir peur de sortir des marques étendard, on peut s’amuser.
Alors, tu vas essayer?