Me revoilà après un long moment sans poster dans la rubrique analyse de look alors je me devais de tenir compagnie aux articles d’Hanh. Bien que le cahier de style propose un large panel de looks, revenir en détail sur une tenue et approfondir un peu, c’est toujours intéressant. Pour ce retour, je vais aborder en tâche de fond 3 sujets prépondérant ici: la seconde main, le layering et les jeux subtils de couleurs.
C’est parti!
Hiver doux + layering, empiler les couches de vêtements comme solution idéale
Alors bien sûr, je prêche pour une paroisse que tu sais mienne mais comment faire autrement? Nous sommes le 28 février et je n’ai pas connu un seul jour à zéro degré ici à Paris.
Ou alors je ne sors pas assez tôt de chez moi.
La réalité est que pour sortir en journée et en soirée, nous ne sommes pas obligés d’enfiler une grosse parka technique.
Enfin, c’est possible mais pour le kiff ou le coté rapide à enfiler sans se saper.
Pour revenir à cette tenue, nous sommes dans le cas précis où le layering fait le job.
En effet, frais mais ensoleillé, ce dimanche était l’occasion d’une balade de quelques heures dans les rues de la capitale. Alors j’aurais pu enfiler ma nouvelle parka orange préférée et rester en tee dessous mais bon.
J’aime les fringues et le layering, c’est quand même un incroyable terrain de jeu.
Du coup, j’ai multiplié les couches.
Un tee épais, un Uniqlo comme toujours, et un sweat Outland, le même que tu as déjà vu ici en noir charbon.
Par-dessus, là encore du classique avec une surchemise bien épaisse et bi-matière: laine et moleskine. Ce genre de pièce, pour le froid, c’est top.
Pour finir ce layering, un gilet doublé fourrure synthétique, ça tient chaud ce genre de petit bête. Et tu gagnes +10 en dégaine immédiatement.
Puis pour sécuriser le confort thermique, un intercollar Borali, et un bonnet Noah jaune.
C’est l’hiver mais on peut porter de la couleur… subtilement
Exception faite d’une ou deux pièces, je porte peu de couleurs franches et vives.
Même en été.
Cependant, ça ne sous-entend pas que mes looks vont être tous sombres ou ternes.
Non, jouer avec les couleurs, c’est avant tout faire preuve de subtilité. Et c’est ce que je préfère faire dans mon style, que ça ne soit limite pas visible au premier regard.
Dans cette tenue, les couleurs dominantes sont tout de même sombres puisqu’on a le bloc olive du gilet, celui bleu foncé du jean, le marron des chaussures et même les manches vert foncé de la chemise.
Pourtant, la tenue se révèle « lumineuse » grâce à des petites gimmicks de style.
Déjà, le fait que le corps de la chemise soit un motif à carreaux aide à tout de suite apporter un truc visuellement. Sans, on partait sur un look plus sobre comme celui-ci:
Du coup, les carreaux de couleur ocre rouge et les lignes jaunes passées offrent un pont facile pour le choix des accessoires. Ici je suis parti sur ce bonnet jaune qui va dénoter dans la tenue sans jouer les intrus.
Enfin, le sweat écru dessous qui tient le même rôle qu’un tee-shirt blanc: neutre mais essentiel.
Et voilà comment apporter un peu de couleur à une tenue d’hiver sans faire gros bloc.
La magie du layering!
Toujours plus de coupes larges
Impossible de faire l’analyse de ce look sans évoquer les volumes.
Même si je suis ouvert à tous les styles et coupes de vêtements, je prône l’ampleur et le confort encore et toujours. Et puis point de layering agréable à porter sans un peu de volume.
Alors ici, le « un peu » n’est pas de mise puis que tout est soit size-up, soit coupé oversize, voire les 2!
Et c’est ce qui va apporter tout le flow qu’il y a dans ce look.
D’autant plus que la majorité est chiné en seconde main ou fin de soldes et que pour faire des bonnes affaires, il faut s’émanciper de certains détails.
Une tenue faite de seconde main et de vêtements soldés
La seconde main est omniprésente dans mes tenues puisque j’ai toujours chiné aussi loin que je me souvienne. J’aime ça, et elle a nourri aussi mon approche du style.
« on fait avec ce que l’on trouve »
Et ce look est un bon exemple.
Le bonnet Noah a été trouvé sur Vinted, 100% acrylique, 10e. Fun Fact, j’ai fait un sondage Instagram sur le plus éthique; 100% acrylique en occasion ou 100% laine en neuf. Ce dernier l’a emporté, preuve qu’il y a encore du chemin!
Mon jean, en seconde main aussi, mais lui, je l’aurais acheté neuf sans aucun soucis, c’est juste qu’il n’était pas distribué en Europe quand j’ai commencé à porter la marque.
La surchemise bi-matière Façonnable, 4e sur Vinted alors à ce prix là, le coté loose, tu t’en accommodes vu la puissance stylistique du bébé. J’en parlais déjà dans un pépite de friperie mais même à 40e en vintage, ça serait un super achat!
Les chaussures et le sweat ont été achetés en soldes, mais ce sont 2 produits qui méritent leur prix retail, j’ai eu de la chance.
Voilà pour les gros sous!
Mixer la seconde main et le neuf bien acheté
Loin de moi de tenir le discours que l’on peut faire des tenues de fou avec 3 fois rien. C’est possible mais il y aura toujours un prix, même en seconde main, pour de grosses pièces.
Et sans ce gilet Monitaly ou ce jean Hatski, la tenue n’aurait pas la même tête.
Sans cette chemise à 4e non plus.
je te laisse conclure?
+++
Retrouve plus d’articles sur la seconde main ici et n’hésite pas à revenir sur nos dossiers sur la maitrise du layering et de la philosophie du size-up.