Bientôt 10 ans que les Paraboot Michael font concurrence à mes Wallabees pour truster la pole position de ma rotation de chaussures. Une histoire d’amour qui a commencé dans les railleries, quand personne ne voulait porter cette paire « de vieux ». Pourtant, photo après photo, mois après mois, de plus en plus de lecteurs ont commencé à percevoir tout ce qui fait la force de la Michael. Si bien qu’aujourd’hui, Paraboot jouit d’une hype sans pareil et se retrouve aux pieds de plus en plus de monde. Tournée de la sorte, on pourrait croire que Borasification a la rayonnance d’un Vogue, c’est bien sûr de l’humour. Toutefois une chose est sûre, c’est ici qu’elles ont été le plus poussées et portées au quotidien. Du coup, il était temps de sortir ce petit dossier sur comment choisir et porter des Paraboot Michael.
La Michael: LA paire emblématique de Paraboot
« Quand t’entends Paraboot, y a Michael qui va avec »
Sefyu aurait pu ajouter cette punchline à ce mythique morceau de rap mais ni lui ni moi n’en portions à l’époque. Revenons rapidement sur l’histoire de Paraboot et la place qu’y occupe le modèle Michael.
Paraboot, plus d’un siècle d’histoire
Rémy Richard, un visionnaire autodidacte
L’histoire de Paraboot commence à la fin du XIXème siècle dans un petit village aux pieds des Alpes répondant au nom d’Izeaux. C’est ici que nait en 1878 Rémy Richard, fondateur de l’entreprise Paraboot. Pourtant, rien ne le prédestinait à cette vie. Fils de paysans, il commence à travailler dans un atelier de chaussures. Son village en compte une vingtaine. Il apprend le métier sur le terrain. Vif d’esprit, il s’intéresse au fonctionnement du « business », comprend vite que les commandes arrivent « de la ville » et que les donneurs d’ordres font bien plus de sous que les ateliers eux-mêmes.
Il tente le tout pour le tout et monte à Paris avec quelques dessins en main. Il parvient à convaincre des marques et se retrouve à faire monter les paires qu’il a imaginées par les ateliers où il a travaillé. On est en 1908 et c’est la date retenue pour la création de la dynastie Paraboot. Même si elle n’en a pas encore le nom.
En 1910, il se marie à Juliette Pontvert, une fille de la haute, et ensemble ils fondent la société Richard-Pontvert. En gros, lui a les idées, elle le capital. Une première marque voit le jour: Chaussures Extra.
Puis la Grande Guerre, où il est blessé et mobilisé pour de l’intendance pour l’armée.
En 1920, il achète sa première usine, dans son village natal. Il veut avoir la maitrise de la fabrication de ses chaussures. Il dépose une seconde marque en 1922: Galibier.
Rémy a de la suite dans les idées et surtout peur de rien. Un exemple qui scellera le destin de l’entreprise familiale: il part à un salon aux États-Unis en 1926, sans baragouiner un mot d’anglais. C’est là qu’il découvre des boots avec semelles en caoutchouc.
Il dépose le nom Paraboot en 1927, Para pour un port d’Amazonie d’où provient la fameuse matière et boot, pour ces bottes américaines qui l’ont scotché.
Pour lui, c’est l’avenir et il a l’intention de l’appliquer à ses réalisations. Il ouvre une seconde usine dans un village à coté et c’est parti. Il développe une semelle dans ce fameux caoutchouc pour remplacer celles en bois qui sont d’ordinaire sur les chaussures de travailleurs.
Toujours sous le nom Extra, mais la marque de fabrique est là.
Ça va vite!
(NB: une époque florissante. Sur le site de Paraboot, on voit les destins croisés de plusieurs entreprises dont les noms résonnent plus que jamais encore aujourd’hui: Hiram Hutchinson et les bottes en caoutchouc qui deviendra Aigle, la famille Goodyear (inventeur de la machine du même nom faisant la couture éponyme) et un certain Vitale Bramini, fondateur de Vibram. Tout ce petit monde se renvoie les innovations)
La Michael, la paire qui les sauve toutes
L’entreprise va exploser après la Seconde Guerre Mondiale.
C’est maintenant Julien Richard, le fils, qui dirige la société et il va faire des choix difficiles mais qui font aujourd’hui la force de Paraboot.
Alors que la pétrochimie se développe et avec elle, les chaussures bas de gamme à semelles collées, lui va aller à contre-courant.
Il aime la nature, pas la ville, le rustique avant tout.
Et il va pousser son entreprise à se recentrer sur le cousu goodyear et norvégien. Plutôt que la population des villes qui veut consommer du pas cher et vite, il habille les corps de métier où l’on travaille debout. En 1945, il sort la Michael, un modèle plus léger pour les géomètres, architectes… des métiers où l’on bouge beaucoup aussi.
Une chaussure plus légère avec un bourrelet caractéristique sur le coup de pied, cousue norvégien bien sûr.
J’ai lu que le nom viendrait du petit-fils de Rémy, Michel, l’actuel dirigeant.
Paraboot vit à fond les 30 Glorieuses, se développe dans un même temps dans les sports de montagnes et autres parachutisme.
Pourtant, début 1980, l’entreprise dépose le bilan et frôle la liquidation judiciaire.
C’est Michel qui se bat et la sauve.
Un modèle tient en vie l’entreprise:
La Michael.
Tout un symbole.
Depuis, la marque française a changé sa stratégie, se concentrant sur la marque Paraboot avec un développement citadin, haut de gamme, sans jouer avec les codes du luxe.
À la croisée des ses origines rustiques et de la mode.
La Michael et moi, une histoire d’amour since 2015
Depuis déjà quelques années, je creuse la mode japonaise, que ce soit dans l’approche du vêtement workwear / militaire comme celle créative avec des labels comme Undercover. J’avais noté la place prédominante qu’avait la marque française Paraboot dans les courants heritage au Japon. On est début 2010 et pour moi, Paraboot, c’est cette grosse godasse que je voyais gamin aux pieds d’hommes poivre et sel, un peu notables genre notaires.
(j’ai grandi en province dans le Perche)
Alors quand je suis tombé sur des looks avec des Michael portées avec des pièces militaires et du jean selvedge, ça m’a secoué.
J’ai laissé murir l’idée, je faisais encore beaucoup de BMX à l’époque et j’étais mieux en Vans.
Jusqu’au jour où j’ai trouvé une paire vintage sur Leboncoin à 50 euros en super état, on est en 2015 et tout part de là. C’est en plein Saint Denis que j’ai RDV avec le mec et qu’il me remet la paire qui allait changer pas mal de choses dans mon style.
En effet, j’ai toujours eu du mal à porter des « chaussures de ville », comme l’on disait gamin pour parler de chaussures en cuir. Talonnettes, semelles en cuir, une apparente fragilité, rien de tout ça ne correspondait à mon approche du vêtement mais ou à mon style de vie.
Là, avec mes Michael, je pouvais aussi bien aller au travail à Paris que marcher dans la gadoue à la campagne le weekend.
Et bonus, dans chaque situation les Paraboot sont cohérentes avec ce que je porte et mon environnement.
Je me prends alors d’amour pour ce modèle qui devient un élément phare de ma rotation de chaussures, au point de pousser au bout du banc des paires comme mes Grenson Archie V ou mes Vans Breton boots.
(qui restent intéressantes pourtant, mais je suis assez obsessionnel avec tout ça)
Du coup, je me mets à chiner d’autres modèles, toujours des vintage, c’est facile, personne ne veut de Paraboot.
J’ai d’ailleurs eu les oreilles qui sifflaient parfois:
« oh tes pompes de grand-père »
« Tu es devenu prof d’histoire »
« c’est moche, y a que toi pour porter ça »
Moi ça m’allait, j’ai pu trouver la paire de Michael noire, qui deviendra ma favorite, pour 20€.
Alors comme toutes mes lubies, j’ai commencé à les partager sur ce site, encore et encore. Et même ailleurs, comme chez Bonne Gueule, sur un stylisme fin 2016.
Depuis, de plus en plus de lecteurs s’y sont mis et j’ai encore jamais eu un message de regret! Il ne se passe pas une semaine sans que je réponde à: comment taille la marque ou tel modèle. Un kiff de voir la marque française devenir tendance aussi en France.
D’ailleurs, Paraboot fait partie de ces marques de coeur, tout comme Clarks, avec qui on aimerait vraiment pouvoir travailler un jour.
Mais le véritable amour, c’est aimer sans rien attendre en retour!
Ma collection de Paraboot Michael
Avec les années, je me suis constitué une belle collection de Paraboot Michael, il en manque d’ailleurs pas mal sur la photo.
Accumuler les paires n’est pas le message que je souhaite faire passer, j’ai une tendance à faire des fixettes et à collectionner. Alors comme en plus, mon métier de styliste aujourd’hui m’offre une sorte d’alibi… Bah oui, j’aime te proposer toujours plus d’idées et de looks, afin que tu pioches ici et là des idées.
Et c’est un truc qui caractérise ma façon de construire une silhouette: j’aime penser une tenue autour d’une paire.
Bref, si je mets cette photo ici, c’est pour te montrer les différents visages que peu arborer la Michael.
Il y a de quoi faire hein ?!
Michael Paraboot: ta (future) paire la plus polyvalente
Avoir connaissance du passé est toujours intéressant pour comprendre une marque ou un modèle mais l’essentiel reste de vivre le moment présent et de porter la pièce. Nous allons maintenant voir ensemble quelques conseils utiles quand viendra le moment de te choisir une paire de Michael. Et oui, après cet article, si tu n’es pas encore de la Paraboot family, ça ne sera plus qu’une question de temps.
Alors autant faire les choses bien, ça reste une somme non négligeable!
Comment choisir sa paire de Michael
La question de la pointure chez Paraboot
Premièrement, je vais expédier tout de suite la question du sizing et de comment taillent les Paraboot Michael.
Il y a plusieurs sons de cloche mais l’un fait beaucoup plus de bruit que les autres: elles taillent grand.
Autrement dit, on lit le plus souvent qu’il faut prendre 0,5 sous sa pointure habituelle.
Dans mon cas précis, je pense être un vrai 43 et je fais partie de la poignée de ceux qui ont mal aux pieds s’ils prennent 0,5 en dessous de leur pointure. En effet, je tape au bout et je n’arrive pas à les faire. Du coup, je préfère les porter un peu trop grandes en 43.
Comment savoir quelle taille tu dois prendre? Essayer est le seul moyen sûr.
La marque Paraboot est distribuée dans des tas de villes et même villages (coucou Bellême dans le Perche), donc se déplacer se révèle une idée judicieuse. Tu pourras ensuite commander ta paire sur le net si tu as vu un modèle précis qui te plaisait.
(ou une paire en seconde main)
Le choix du type de cuir, de la couleur…
Ensuite vient la question du choix du modèle, enfin, du type de cuir et sa couleur.
Là, tout ce qui va suivre n’est que prise de position subjective.
En effet, tout va dépendre de tes goûts et « besoins ».
(les guillemets sont là car on n’a jamais vraiment besoin d’une paire de chaussures de luxe, c’est un achat plaisir avant tout)
Alors si je devais schématiser, je dirais qu’il y a 2 écoles:
- partir sur un classique: en gros cuir lisse, noir ou marron, ce sont les modèles historiques
- partir sur une paire fantasque: il y a des cuirs comme le bison, à poil de vache ou pas pas mal de collaborations plus « créa »
Seul(e) toi sauras répondre à la question.
Pour te partager mon avis, malgré une collection conséquente, si je ne devais en garder qu’une, ce serait la Michael en cuir lisse noir.
C’est mon gars sûr, celle que j’ai toujours envie de porter et qui au final, bien que discrète, marque le plus mes styles.
Et ça, je m’en suis rendu compte quand elle m’a lâché et que j’ai du passer plusieurs mois sans pouvoir les porter (merci Galoche & Patin pour la restauration).
Pourtant, j’ai des paires intrinsèquement plus belles ou qui me font plus vibrer en main, mais c’est aux pieds que la vérité se révèle.
Cuir lisse ou suédé, mix avec fourrure, imprimé, cuir spécial… À toi de jouer!
Où acheter une paire de Paraboot MIchael
Avec l’engouement actuell, trouver une paire de Michael est devenu un jeu d’enfant.
Déjà, il y a le site de Paraboot qui fait aussi office de e-shop où tu vas retrouver les modèles classiques comme les « éphémères » ou encore certaines collaborations. Le chausseur français a aussi pignon sur rue dans beaucoup de villes de France avec son propre réseau de boutiques. Tu peux retrouver une carte interactive ici pour trouver le point de vente le plus proche de chez toi.
En plus, elle est bien faite car on y retrouve également l’ensemble des distributeurs de Paraboot.
Et oui, là, il y en a un paquet. Tout le réseau traditionnel, si on peut l’appeler comme ça, plus tous les shops indépendants plus « mode » qui ont emboîté le pas à la marque afin de contenter une clientèle plus jeune et pointue. Chaque saison, de nouvelles boutiques rentrent la Michael. Donc pense à regarder les e-shop comme Reforme, Monsieur Cam, Elevation ou encore Summer par exemple.
Où trouver des Paraboot Michael moins chères
Comme la politique de soldes est stricte chez Paraboot, n’espère pas trouver des Michael classiques à -50%. Seules quelques collaborations ou modèles « de saison » peuvent parfois faire l’objet d’une baisse de prix.
Pour les budgets plus serrés et les radins (ça va je rigole), il y a toutefois quelques solutions.
En effet, déjà il y a la seconde main. On ne le répètera jamais assez mais c’est la meilleure solution quand on n’a pas 400e à dépenser pour une paire de chaussures.
(même si ramené à la durée de vie d’une Michael, il n’existe pas beaucoup de chaussures qui tiennent la comparaison)
Et là, d’autant plus avec cette « hype », il n’est pas rare de trouver des paires entre 100 et 250€ sur les plateformes de seconde main comme Vinted, eBay, Leboncoin et autre Vestiaire Collective. Comme pour tout, il faudra y passer du temps, être pugnace et avoir le petit facteur chance.
En effet, trouver un coloris qui nous plait, en bon état, à la bonne pointure et au bon prix, c’est un alignement de planètes.
Surtout, fais gaffe, il y a un paquet de paires usées vendues à prix excessif, il y a des opportunistes partout!
En revanche, si tu tombes sur une paire à 30€ avec une semelle usée mais une belle patine, rappelle-toi qu’un bon cordonnier peut faire des miracles pour une centaine d’euros (tu as un exemple présenté dans cet article sur Galoche et Patin).
Enfin, il y a une autre solution: le magasin d’usine de Paraboot.
Toutes les paires qui ne passent pas le contrôle qualité se retrouvent proposées à prix tout doux dans une boutique en périphérie de son usine française. Et là, il y a de sacrées affaires à faire. Une partie de mes paires en provient, quand des amis y passent. Parce que si tu es lyonnais ou mieux encore Grenoblois, c’est à côté de chez toi. Tu pourras te chausser en Paraboot pour une centaine d’euros.
Il y a de tout et forcément beaucoup de Michael, étant la paire la plus produite. Les défauts sont plus ou moins grossiers, parfois invisibles et trouver ta pointure sera au petit bonheur la chance.
Enfin, fais gaffe sur Vinted, beaucoup de petits malins de la région en revendent le double ou le triple du prix là-bas. Quand le vendeur n’est pas fin, il laisse la boite en carton générique de couleur blanche sur les photos. Si tu vis comme moi loin de ce magasin d’usine, ça peut être chouette, mais fais simplement attention aux défauts. Si le vendeur n’est pas regardant (malhonnête), tu peux te retrouver à acheter 250€ une paire qui ne les vaut pas.
Alors quand on n’accumule pas les paires et qu’on est raisonnable dans ses achats, se procurer la paire en magasin en pouvant essayer, ça reste le mieux.
Pour soi et pour Paraboot.
Quels looks porter avec des Michael Paraboot: tous (quasi)
Alors là, je ne peux que t’inviter à consulter notre site pour voir de la Michael Paraboot portée dans des tas de tenues différentes. Rédacteur comme rédactrice, chacun y est au moins allé une fois de sa proposition. Même si on a une base commune de style, chacun partage sa propre vision alors tu peux retrouver le medley ici. Moi, pour cette article, je te propose un panaché de possibilités. J’ai donc essayé de dégager des thématiques pour cadrer un peu le propos.
Les Paraboot Michael se portent (bien) avec du slim
Commençons avec la silhouette dont on parle le moins ici: les coupes ajustées.
Pas de discrimination avec la Paraboot MIchael, elle convient à toutes les silhouettes donc amateurs de jean slim, faites-vous plaisir.
D’autant plus que ça n’est pas le cas de toutes les chaussures où l’effet péniche arrive très vite, même avec un pied plutôt petit.
Néanmoins, quand je discute avec les lecteurs, j’ai souvent noté cette appréhension sur la Michael. Le coté « grosses godasses » alors que c’est l’inverse.
En effet, sa forme arrondie et le bourrelet sur le coup de pied apportent un équilibre visuel. La chaussure est moins plate et quand bien même on aime les jeans à faible leg openning, ça fait le taff!
En revanche, si tu en es encore au jean skinny, là, je ne peux m’engager.
La silhouette sera forcément éclatée, sauf tour de force mode peut-être mais on sort de la réalité du quotidien.
En été, porte tes Michael avec un short
Avec cette association, fédérer tout le monde n’arrivera pas. Beaucoup d’hommes n’aiment déjà pas porter le short, alors en Paraboot n’en parlons pas!
Cependant, si comme moi tu apprécies avoir les jambes à l’air dès que possible comme les femmes avec leurs jupes, et bien n’hésite pas.
Les Michael portées avec un short en jean par exemple, c’est vraiment puissant, grosse dégaine direct.
Il ne faut pas oublier qu’elles sont à la base une paire pour bouger, pensée et conçue pour être confortable. Et en short, on est bien pour marcher.
Puis ça fonctionne aussi avec un bermuda en molleton comme ici:
En gros, tu peux les porter avec n’importe quel short qui ne sera pas « trop fin ».
Les Paraboot Michael se portent aussi en costume ( pas trop « classique »)
Je pense que tu as pigé en voyant la tenue, on parle de costume décontracté, et pas celui que porte un financier qui bosse à la Défense.
En tout cas, avec tout ce qui est ensemble dans des matières un peu lourdes et casual, la Paraboot Michael peut faire des merveilles.
Ici c’est un drap de laine homespun, un tissage à l’origine rural, ce qui a du sens avec ce modèle.
En gros, les draps de laine rustiques comme le tweed, le velours ou du twill seront cohérents avec cette paire.
En vrai, tu veux que je te dise un truc, un costume classique, tant qu’il n’est pas trop slim, je suis sûr que certains mecs pourraient en faire un truc cool avec des Michael.
Les Paraboot Michael se portent avec des coupes larges et oversize
Je dirais même plus, les Paraboots Michael se portent surtout avec des coupes larges ou oversize.
La paire reste massive tout en gardant un dynamisme certain dans sa ligne.
Dès lors, elle ne se fait pas avaler par les volumes et sera la candidate idéale pour équilibrer la silhouette d’une tenue où le pantalon est bien (bien) large comme ici.
Tips: c’est pratique pour les hommes aux petits pieds qui ont peur d’avoir des mini-pieds s’ils portent des pantalons plus amples.
Tiercé gagant: Paraboot Michael, jean coupe droite et du military
C’est l’un des premiers looks avec des Paraboot Michael partagés sur ce site.
Depuis, c’est une combinaison que l’on voit pas mal sur les réseaux sociaux car c’est très facile à faire et quelque soit le budget.
Le jean coupe droit est un vieux APC, ça se trouve à 30€ sur eBay et la chemise, une OCBD Uniqlo, idem, 5€ sur Vinted sans se fouler.
Reste le manteau, forcément plus cher quand c’est une pièce pointue militaire, vintage ou repro bien faite d’ailleurs.
En cherchant un peu, tu peux au moins choper une M65 sur les sites de seconde main pour 100 balles.
(après si tu vas dans les vintage stores, tu vas te faire massacrer!)
Bref ici, les Michael marrons apportent une touche classique, presque habillée.
(les amateurs de sarto en PLS après cette déclaration)
Pantalon de jogging et Paraboot sans sortir du sport
Je déploie mon parapluie pour me protéger des jets de tomates.
Oui tu as bien vu et lu, des Paraboot Michael avec un jogging, ça tue.
Pas n’importe lequel, celui en molleton de sport avec une vibe un peu heritage / military. Il pourra remplacer presque à chaque fois le jean dans une tenue où il est associé à ce modèle.
Ça marche aussi pour les mocassins Reims.
Ici, auto-critique, le seul bémol est que mon pantalon de jogging est long, je n’ai pas encore trouvé une retoucheuse pour l’ajuster.
Néanmoins, ça va aussi avec l’esprit de la tenue.
Si j’enfile ce qui est pour beaucoup un pyjama, c’est que je me fous des détails!
En tout cas, retiens qu’il y a pas mal de looks chiadés à proposer avec un jogging gris en coton.
(on en parle bientôt)
Les Paraboot Michael avec jean Levi’s 501 vintage et blazer en laine
Bon là, pas de surprise, si les Michael font le job avec un costume rustique, avec le blazer ça va le faire aussi.
Ici, il s’agit là encore d’un drap de laine épais « à l’ancienne » mais un blazer plus classique et structuré aurait fonctionné aussi.
Ce n’est simplement pas ce que je préfère porter.
On trouve de très jolies tenues avec une veste en tweed, épaulettes et longueur généreuse portées dans cet esprit.
On peut sortir les Paraboot, et mettre de coté mocassins, talonnettes et brogues le temps d’un look.
Les Paraboot Michael ne sont jamais aussi belles qu’aux pied d’une femme
Je me devais de faire un clin d’œil à la gent féminine.
Borasification reste un média masculin avant-tout, il y a donc 90% de chance que tu sois un homme.
(mes excuses si tu es une femme)
Cependant je travaille à une mixité des looks et j’invite mes amies à participer aussi.
Hanh est l’une d’elles, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle envoie du lourd chaussée en Paraboot Michael.
Les noires en plus!
Tu as aussi pu voir une tenue de la fille de ChairBleue, elle aussi en Michael.
Les Paraboo Michael, une paire idéale à porter avec chino et pantalon militaire (cargo, fatigue, ..)
Ce conseil vaut aussi pour des modèles comme la Chambord ou la Reims.
En effet, le volume de ces chaussures compense n’importe quelle ouverture de pantalon, laissant la part belle à ceux d’origine militaire. On pense forcément au baker et cargo pants en premier, comme celui que je porte sur le look. Mais tu peux aussi te noter que ça ira très bien avec un chino de l’armée ou de la légion.
En plus, ça se trouve à quelques dizaines d’euros sur eBay, Etsy, Vinted & co.
D’ailleurs, c’est là que le choix d’une Michael plus fantaisiste dans son cuir ou sa couleur peut booster ta tenue car tu casses le coté premier degré de ton pantalon vintage.
Paraboot Michael et veste Barbour, évidemment!
Je ne vais pas te faire la liste exhaustive des vêtements du vestiaire masculin classique avec lesquels les Michael marchent.
Toutefois, je tenais à m’arrêter sur la marque anglaise Barbour.
Tu sais pourquoi ?
Et bien je trouve que l’imagerie du notable à la campagne se retrouve chez les deux marques.
Bien qu’anglaise et française, les deux font mouche ensemble.
En plus, avec leur retour en grâce auprès d’une génération plus jeune et aux styles éloignés de leurs cibles historiques, on peut les retrouver dans les mêmes univers.
Quand Noah modernise la Bedale de Barbour ou que Walk in Paris chausse ses mannequins en Paraboot, on est sur une vibe similaire, plus streetwear.
Note: il y a d’ailleurs eu un rapprochement des deux maisons avec le géant japonais Beams
Les Paraboot Michael: la paire style street heritage par excellence
Enfin, le style maison de Borasification avec un look street heritage.
En gros, c’est un condensé de tout ce que l’on a vu, mais avec un jean ou un pantalon coupe loose tapered size-up comme il faut.
Et là, tu portes ce que tu veux avec, tout marchera.
Surchemise militaire ou en velours, noragi, pantalon militaire, col roulé, gilet de chasseur, liner de l’armée…
En fait, il te suffit de te balader dans la rubrique cahier de style pour découvrir des dizaines des tenues en Paraboot Michael.
Avant de refermer ce dossier sur la Paraboot Michael
Je le savais en commençant ce dossier, le risque de finir en déclaration d’amour était réel.
La Paraboot Michael est un pilier de mon style depuis des années et une paire de chaussures qui illustre l’esthétique street heritage.
En effet, malgré un design quasi inchangé en 70 ans, elle reste actuelle et se révèle même d’une incroyable modernité quand on la mélange à des univers complètement différents.
Et c’est en ça que l’on peut parler de « classique », « modèle intemporel » et « indémodable ».
Parce que oui, elles sont tendances et en passe de devenir mainstream (pour que Le Monde fasse un papier dessus!) mais ce pic de hype ne doit pas leur enlever une chose: tout le monde devrait posséder une paire de Michael.
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Ce billet n’est pas sponsorisé, toutefois, si Paraboot lit ces mots, j’adorerais que l’on travaille ensemble!
